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| Au gré du Vent [Thomas] | |
| | Auteur | Message |
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Emmy J.Dickers
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| Sujet: Au gré du Vent [Thomas] Mer 2 Juil - 20:26 | |
| "Sans lui laisser le temps de revenir de son rêve lointain, Rhett la prit dans ses bras. Son étreinte était aussi précise, aussi vigoureuse que sur la route de Tara, il y avait si longtemps de cela. De nouveau, Scarlett sentit toute résistance l'abandonner. Elle cèdait. Une vague tiède l'emportait. L'image d'Ashley Wilkes se brouillait, s'enfonçait dans le flot, disparaissait. Rhett lui appuya la tête contre son bras, et la renversa en arrière. Alors il se mit à l'embrasser doucement pour commencer puis, de plus en plus vite et avec une intensité qui la fit se cramponner à lui comme au seul élément solide dans un monde qui vacillait. Sa bouche la pressait, lui écartait les lèvres, communiquait à ses nerfs d'affolants frissons, éveillait en elle des sensations dont elle se serait crue incapable. Et avant même que s'accélérât le rythme du tourbillon qui l'entrainaît elle se rendit compte qu'elle lui rendait ses baisers. - Arrêter... je vous en prie, je vais m'évanouir, murmura-t-elle en essayant faiblement de détourner les lèvres. Rhett lui ramena la tête contre sa propre épaule et elle aperçut son visage comme à travers un voile. Ses yeux démeusurés brûlaient d'un feu étrange. Le frémissement de ses bras l'inquiètait. - Je veux que vous vous évanouissiez. Je vous ferai vous évanouir. [...] Sa bouche avait repris possession de la sienne et elle s'abandonnait, trop faible pour détourner la tête, ou même en avoir le désir, secouée par les battements de son coeur, effrayée par la force de Rhett, vaincue par ses nerfs qui la trahissaient. Qu'allait-il faire ? S'il ne s'arrêtait pas, elle allait s'évanouir. Si seulement il s'arrêtait... si seulement il voulait ne jamais s'arrêter. - Dites oui ! " *
*Eva referma le livre d'un coup sec. C'est alors qu'elle prit conscience qu'elle était au milieu du parc, et non à Altanta, avec Scarlett O'Hara et Rhett Butler. Elle poussa un soupire, et laissa sa tête aller contre le tronc de l'arbre qui se trouvait derrière elle. Ce passage, elle le connaissait par coeur, car elle l'avait lu des centaines de fois. Le plus curieux était encore qu'il lui faisait toujours le même effet. Elle frissonnait, rougissait, et tremblait davantage, à mesure qu'elle lisait. Ce livre avait quelque chose de poignant, de fort et de puissant qui terrassait la jeune fille, l'enivrait, la déroutait. Combien de fois avait-elle souhaité être à la place de Scarlett, captive dans les bras forts de Rhett ? Quel nombre de larmes avait-elle versé, en lisant la fin de l'ouvrage, où les deux amants étaient séparés ? Elle n'avait pas compté.
Le fait était encore qu'elle offrait à présent une drôle d'image : elle était assise sous un chêne, au milieu du parc, l'air bouleversé, le souffle court, exactement comme si c'était bien elle que le fâmeux héros avait embrassée. A quoi pensait-elle, à présent ? A la seule personne sur terre à pouvoir lui faire le même effet que Rhett Butler faisait à Scarlett. Fort heureusement pour elle, aucun élève du lycée ne passa devant elle à cet instant, et elle eut le temps de retrouver ses esprits. D'un geste fébril, elle rangea le passionnant ouvrage dans son sac, et en sortit à la place un livre de maths -et oui, elle faisait souvent ses exercices à la dernière minute ! Il lui restait deux heures devant elle avant de rentrer en cours, cependant, et elle se permit de rêvasser encore un moment.
Ce qu'elle ignorait, c'est que, comme par hasard, un jeune homme auquel elle tenait beaucoup se trouvait non loin d'elle, alors qu'elle n'avait pas remarqué sa présence...*
* Extrait de Autant en Emporte le Vent, Margaret Mitchell | |
| | | Nick J. Lowell
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Jeu 3 Juil - 21:28 | |
| [tu vas pas être gatée pour un premier sujet xD ]
Que faisait Thomas dans ce parc alors qu'il le détestait par dessus-tout? Comment était-il arrivé là? Pourquoi détestait-il ce parc déjà? Sa tête n'était qu'un étau qui se resserrait et comprimait ses pensées, devenues floues, sans aucune logique et même, totalement incompréhensible. Vous l'avez compris, Thomas est soul. Complètement. Et ce comme d'habitude. Pourquoi? Juste parce que sa vie n'est une suite d'évènements sans importance. Juste parce qu'il ne sait aps ou il en est, dans sa tête et dans son coeur. Juste parce que sa meilleure amie est morte il y a presque un an. Juste parce que ses parents aussi. Juste parce qu'il se dégoute. Ca fait beaucoup de raisons non? Je trouve aussi. Mais ce n'est pas pour autant que Thomas a forcément des excuses... Mais revenons aux questions du début. Moi qui est toute ma tête, je serais vous apporter les réponses. Que faisait Thomas ici? Il déambulait, zigzaguant dangereusement, sans réelle conscience mais sans être inconscient non plus, entre deux états, la tête en l'air ou la tête bessé, les yeux vitreux. Sa tête, assez ravagée aujourd'hui puisqu'il avait pris une sacré cuite (le whisky ne pardonne pas) gardait tout de même un semblant de charme. Il faut dire que Thomas n'était pas le mec le plus moche de la Terre non plus, nous sommes d'accord.
Quant au "comment était-il arrivé ici?" La réponse était simple : à pied. Le jeune homme venait en effet de se souler dans un br à quelques kilomètres de là alors qu'on était encore qu'au début de l'après-midi. S'il pensait au cour? Vous rigolez là? il n'y mettait quasiment jamais les pieds et quand il le faisait il était rarement sobre. Il les récupérait auprès d'un petit intello idiot et lécheur de bottes, qui les lui recopiait soigneusement et il les travaillait seulement pour les examens, à condition qu'il en ait envie. Et il passait généralement, avec juste la moyenne et ca lui convenait parfaitement. Pour finir sur le "pourquoi" il déteste ce lieu, il faut revenir en arrière...
Flash-Back
Thomas marche dans le parc. Thomas rencontre Sandy, la copine de l'époque d'Ethan. Thomas drague Sandy, comme à son habitude. Thomas embrasse Sandy en la surprenant. Sandy se laisse faire. Sandy prolonge le baiser. Thomas emmène Snady chez elle. La suite vous la connaissait je crois. Puis Thoams se rend compte que c'est une erreur,la seule personne qu'il aime, c'est Hearther. Alors le lendemain, il va la voir. Il lui avoue ses sentiments mais pas cet écart de conduite. Hearther déteste Sandy. Thomas et Hearther s'embrasse. Ils décident de se remmettre ensemble, en restant cachés. Hearther, une semaine plus tard, lui donne rendez-vous dans les toilettes. Elle a apprit ce qui s'est passé. Bien que ce soit avant eux, elle s'en moque le mal est fait. Hearther s'en va, limite en larme. Et Thomas perd à cet instant précis, celle qu'il aimait, qu'il aime, et qu'il aimera pour toujours.
Fin du Flash-Back
Je crois que vous aurez compris pourquoi il déteste ce parc, et je crois que vous aurez compris pourquoi il se déteste tout court et qu'il boit. Thomas zigzague donc dans les allées du parc. Jusqu'a ce qu'il la voit. Non pas Hearther. Mais une jeune femme qui fait ce qu'elle peut pour le sortir de là. Pour ne pas qu'il reste ce qu'il est devenu. Il l'apprécie mais ne se doute pas une seconde ce qu'elle ressent pour lui. Les seuls sentiments que Thomas éprouve c'est l'amour de sa bouteille alors. Elle s'apprête à se lever. Alors il se dirige vers elle et lance, d'une voix assez particulière :
EVAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA | |
| | | Emmy J.Dickers
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Jeu 3 Juil - 22:46 | |
| [Mais non, ça va... J'ai connu pire ! ^^]
Plus ou moins trois minutes avant le cri qui la fit tressaillir, Eva était allongée sur l'herbe, visiblement plongée dans un raisonnement mathématique particulièrement complexe. Visiblement... En fait, elle ne tentait pas même de trouver la solution à cette effrayante liste de chiffres, et n'était d'ailleurs pas sûre de savoir actuellement réciter la table de deux correctement, étant donné son état actuel. Oui, elle était proche de l'ivresse, un peu comme le jeune homme qui déambulait sans but précis dans le parc en ce moment même, mais la liqueur qui la grisait n'était pas identique à celle que lui avait ingurgité. Parfois, elle s'en voulait d'être aussi romanesque que romantique, à une époque où les hommes ne faisaient plus la cour aux femmes comme d'antan, où les mots n'étaient plus les mêmes, où tout était rapide et superficiel, même les relations les plus intimes. Oui, elle s'en voulait même beaucoup d'être continuellement en quête d'absolu et de passion. Une personne -ne demandez pas son nom, elle ne saurait le retrouver, pour le moment- lui avait un jour dit qu'à trop espèrer, elle passerait à côté de l'essenciel. Elle ne savait quoi penser exactement de cette phrase, car, la dernière fois qu'elle avait fait "comme tout le monde", elle avait délibérément couché avec Ethan, et ce sans réfléchir une minute. Cet épisode étant sans doute le plus humiliant de sa vie, elle ne préférait pas tenter d'écouter de nouveau la phrase idiote qui prône l'abscence de rêves trop difficiles à atteindre. Hé ! Si elle n'avait pas un peu d'espoir, et si l'envie de rêver lui passait, n'en serait-elle pas réduite à suivre le groupe, et à ne plus penser par elle-même, ne reproduisant en définitive que ce que la majorité faisait ? Si, sans l'ombre d'un doute. Alors, où en serait-elle aujourd'hui ? Certes, elle n'attendrait plus après Thomas, que tout le monde se plaisait désormais à définir comme un looser, et cela lui retirerait un grand poids sur le coeur. Mais, ce poids, justement, était ce poison dont nous parlions tout à l'heure, cet objet qui lui faisait mal tout en la faisant se sentir vivante... Ah ! Comme elle avait du mal à le nommer ! Ce tout petit mot de deux syllabe lui donnait la fièvre... Oui, elle savait que son mal n'était autre que l'Amour.
Le vent souffla dans les arbres, et le léger bruissement qu'il produisit berça la jeune fille un moment, tout en faisant onduler les pages de papier glacé de son livre -ô combien détesté- de maths. Les équations semblèrent se mettre en mouvement, et Eva les regarda, comme espérant qu'elle apercevrait, dans les vagues sinueuses de calculs écumeux, la solution non pas de l'exercice, mais de ses propres problèmes, dans lesquels elle avait parfois l'impression de se noyer. L'image des calculs sembla se brouiller, alors que le contre-coup de son ivresse faisait son apparition : comme n'importe quel alcoolique après avoir connu l'extase et l'exaltation, elle se sentit terriblement vide et malheureuse. Cela lui arrivait de plus en plus souvent, de broyer du noir pour rien, et elle savait que cela lui faisait plus de mal qu'autre chose, mais à quoi bon lutter contre cette nouvelle vague de mélancolie qui s'assaillait sournoisement ?
Pourtant, elle n'eut guère le temps de se morfondre trop longtemps. Chose étrange, quelqu'un l'interpela. Qui dans le parc connaissait son prénom ? Elle qui pensait qu'elle y serait tranquille... Elle tourna vaguement la tête... et se leva d'un bond, en appercevant l'objet de ses soucis ! Encore ivre ! N'avait-il pas honte, à la fin, de se laisser emporter par sa... Par sa souffrance. Lui aussi souffrait. Allons ! Ils étaient tous deux bien malheureux, après tout, et elle n'avait pas le droit de le juger.
Sa vue était toujours brouillée, et il lui fallut un moment avant de se rendre compte que cela était dû au fait que, pendant ses triste réflexions, des larmes lui étaient montées aux yeux. Du coup, elle se baissa rapidement, et fit mine de ranger son livre dans son sac. Ceci lui permis de ravaler ses larmes, et de se forcer à dessiner un joli sourire sur ses lèvres en coeur. A jamais, elle serait l'image sereine de la jeune fille qui a tout réussi. Le symbole immaculé de la personne sans problèmes, qui a tout facilement. Studieuse, donc bonne élève, gentille, donc appréciée, jolie, donc naturellement plaisante. Quand verrait-on qu'elle aussi avait mal, et que, non, elle n'était pas parfaite ? Jamais, sans doute, car elle faisait tout son possible pour que l'on ne voit d'elle que ce qu'elle voulait bien montrer. Pourtant, au fond, elle aurait aimé qu'un jour, quelqu'un sache la découvrir, sans qu'elle n'ait besoin de faire trop d'efforts, ou de se sentir complètement désarmée...
Bref, le temps n'était plus aux malheureux songes. Comme toujours, elle allait faire bonne figure, et essayer de remonter le moral de Thomas -le tout sans le dévorer du regard, ce qui aurait été fort gênant... Elle se redressa, fraîche et souriante, quoique, si on avait bien regardé, une lueur de tristesse brillait toujours dans ses grands yeux bruns. Fort heureusement, le jeune homme ne risquait pas de s'en appercevoir, et elle put aller vers lui sans craindre qu'il ne remarque cette petite flamme de mélancolie.
- Thomas... Que t'est-il arrivé ? - question stupide, étant donné qu'elle connaissait la réponse- Viens t'asseoir...
Elle désigna un banc, et le prit par la main pour l'y mener, tout en l'observant d'un regard soucieux. Il allait vraiment falloir qu'elle trouve un moyen de le sortir de l'alcool et du désespoir... | |
| | | Nick J. Lowell
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Mer 9 Juil - 15:37 | |
| [désolé du retard mais j'ai pas eu une minute à moi es derniers temps ><] Thomas représentait à cet instant précis toute la décadence dont était capable l'être humain. Hier au sommet, aujourd'hui au plus bas de la pente. La viepeut changer en un instant et à cause de toute sorte de chose. Thomas lui, c'était à cause d'Hearther. Hearther, Hearther, Hearther pourquoi ne pouvait-il pas se la sortir de la tête? Une bonne fois pour toute? C'est vrai qu'avait-elle de plus que les autres? Tellement peu ettellement tout à la fois. Des gens nous disent que l'amour ne s'explique pas. Certes. Mais là ce n'était pas de l'amour, c'était encore plus fort qe n'importe qu'elle tendresse qu'on pouvait éprouver pour quelqu'un. c'était devenu une obsession, une addiction même comme si sa présence lui était nécessaire pour vivre. Alors qu'il avait toujours fait le mec détaché, celui qu'il s'en fout il sombrait peu à peu dans une dépandance pour en remplacer une autre... Pouvait-il se douter qu'Eva avait des sentiments pour lui? Il ne savait pas, il n'y pensait même pas à vrai dire tant il ne pensait qu'à lui. Il parait que les plus mauvais traits ressortent de vous avec l'alcool et bien l'égocentrisme et l'égoisme de Thomas avait reait leur apparition avec plus de virulence qu'auparavant.Il ne pouvait donc pas s'imaginer ce que pouvait penser son entourage de sa vie, de ce qu'il faisait, de ce qu'il ressentait pour lui. S'il avait su ce qu'elle ressentait? Qu'aurait-il fait? J'avoue que je ne sais pas quoi vous répondre pour la simple et bonne raison que Thomas était plus paumé que jamais àl'instant précis et depuis ses derniers mois. Et je coirs que, malheureusement, ce n'était pas rès de changer. AVit-elle sa chance? Oui, non, peut-être. Encore une fois je ne saurais vous répondre puisque tout dépendait des circonstances, de la manière dont prendrait les choses. "EVAAAAAAAAAA" Ce cri ressemblait à un énième appel au secours. Eva était une des rares à ne pas l'avoir laissé tombé, mieux, elle s'était encore plus rapproché de lui depuis les derniers incidents. Il ne remarqua pas la pointe de tristesses dans ses yeux car il voyait flou, d'ailleurs il essaya de la prendre dans ses bras sans résultat, puisqu'il brassa du vide. Une main prit la sienne et une voix inquiète se fit entendre, la sienne, et elle lui demanda comment tout cela était arrivé. Comment? Il ne s'en rappelait plus mais ca ne devait pas changer d'habitude, un bar,des bouteilles et le tour était joué.Il avait du mal à tenir debout et avait sur le visage l'expression d'un eptit garçon qui se fait prendre la main dans le sac mais qui garde toujours un grand sourire. Just avant de lui répondre il se mit à ricaner, sans raison particulière, juste comme ca,parce qu'il en avait envie, ou peut-être parce qu'il valait mieux rire que pleurer. Je sais pas je m'en rapelle plus très bien *ricane* Je te suivrais où tu voudras darli... Son discours fut interrompu parce qu'étant donné qu'il avait commencé à marher avec elle, il s'était pris les pieds dans quelque chose et avait manqué de tomber, ne devant son salut qu'à la splendide jeune fille. Ils atteignirent bientôt le fameux banc, elle l'aida à s'assoier pour finalement s'assoirà côté de lui et Thomas posa sa tête sur son épaule, tel un petit garçon qui , cette fois, réclame du réconfort. Il reprit de sa voix inhabituelle, de sa voix quand il avait bu et dit : Tu sais que tu es une chouette fille toi? Parce que si tu le sais pas moi je le sais... oh j'aimal au crane Son discours n'avait ni queue ni tête comme souent depuis ces derniers mois... | |
| | | Emmy J.Dickers
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Jeu 10 Juil - 21:03 | |
| [De toute manière, j'étais en vacances, donc, tout va bien !]
Qu'en avait-elle à faire, qu'il soit au sommet, ou au plus bas ? C'était idiot, certes, mais peu lui importait sa condition. A jamais, elle le trouverait merveilleux... Ah ! Et comme c'était dur ! La dépendance, justement, la tuait à petit feu. Un sourire du jeune homme la faisait fondre à un tel point qu'elle avait parfois du mal à le regarder en face, et ses grands yeux ambrés, posés sur elle, l'embarrassaient toujours sans pour autant qu'elle ne souhaite qu'il regarde ailleurs. C'est affreux d'attendre quelqu'un qui pense constamment à une autre... Et quelle autre ! Non, mieux ne valait pas penser à Hearther... ni même à October, d'ailleurs. Alors, serait-elle toujours la fille qui attend ? Cette question lui faisait si mal qu'elle se disait souvent, en la repoussant dans un coin obscur de son esprit : "J'y penserai demain". Cette réplique sortait tout droit de son livre tant aimé, qu'il n'est pas la peine de nommer, et dont l'héroïne au regard émeraude se sert très souvent, surtout lorsqu'elle a des choses à se reprocher. Or, Eva, ces temps-ci, se reprochait bien des choses. D'une part, elle se reprochait la haine qu'elle éprouvait envers October. A quoi sert de haïr quelqu'un à ce point, si ce n'est à se remplir d'amertume ? A rien, sans doute, mais elle n'avait plus même la force de faire semblant de la supporter. Quant à Hearther, sans vraiment la connaître, elle ne l'aimait pas plus, et, pire, il lui arrivait de la jalouser. Pourquoi ? La réponse est bien simple : cette fille hantait l'esprit de Thomas comme les spectres errent dans les châteaux de fiction... Elle voyait avec dépit certains défauts s'immicer en elle, sans qu'elle ne trouve la force de lutter.
Néanmoins, elle dût chasser pour la seconde fois ses tristes pensées, puisque le jeune homme vacillant se mit à parler, sans pour autant être capable de lui donner l'explication innutile qu'elle lui avait demandée. Elle poussa un soupire à peine audible, et avança vers ledit banc, tout en se demandant pourquoi fallait-il qu'il en soit arrivé là, à boire pour un oui pour un non. Il n'aurait pas dû se laisser abattre ainsi, mais enfin, elle n'avait pas à le gronder, mais seulement à le soutenir. Elle recula d'un bond, quand il essaya de la prendre dans ses bras, d'une part parce qu'il ne devait pas avoir trop conscience de sa force, vu son état actuel, et qu'il l'aurait donc sûrement brisée d'une pression, et d'autre part, parce qu'il ne vallait mieux pas pour elle qu'elle s'abandonne à son étreinte, si elle ne voulait pas se mettre à divaguer si vite... Il trébucha, et elle l'aida à se redresser sans trop réfléchir, et en essayant de ne pas écouter ses paroles, que n'importe quel homme ivre aurait pu prononcer, mais qui lui faisaient malheureusement plaisir, venant de Thomas. La suivre n'importe où ! Il vallait bien qu'il soit ivre pour lui dire de telles absurdités ! Il aurait suivi n'importe où Hearther, mais pas elle. Dans ses rares moments de lucidité, il n'était pas aussi "affectueux", avec Eva, et se montrait même parfois caustique ou distant.
- Chut, dit-elle doucement, en le faisant s'asseoir, ne dis pas de bêtises, tu m'en voudrais de t'écouter !
Elle s'assit près de lui, et fit un effort pour dessiner sur son visage un sourire mi-amusé, mi-taquin, qui eut en même temps le côté agréable de chasser de ses yeux la flamme de tristesse qui s'y consummait lentement, la remplaçant par un éclat d'une douceur espiègle. Elle fut surprise de sentir qu'il posait sa tête sur son épaule, et se maudit intérieurement, quand elle frissonna sous ce léger contact. Elle l'écouta, sans se départir de son sourire, tout en s'empêchant de penser en même temps à un truc idiot du genre : "Si seulement il pouvait me dire la même chose sans avoir ingéré des litres d'alcool".
- Vous êtes donc plus ivre que je ne l'aurais cru, très cher, répliqua-t-elle d'un ton moqueur, pour éviter de se laisser aller.
Thomas réussit cependant à l'attendrir, et elle quitta son air ironique pour se faire plus douce. Elle osa même caresser les doigts du jeune homme un moment, comme pour l'appaiser. Puis il se plaint de maux de tête, et, en tant que migraineuse hors concours, elle avait toujours dans son sac des médicaments à cet effet. Elle en sortit deux comprimmés, et les mis dans la main du jeune homme, avant de lui tendre une bouteille d'eau -si, si, cela existe, même si Thomas voyait désormais des bouteilles d'un autre genre.
- Bois cela, et arrête de me dire des choses que tu ne penses pas : quand tu retrouveras ta lucidité, tu ne tiendras plus le même discours...
Non, elle n'ajouta pas "malheureusement", à la fin de sa phrase, mais préféra détourner légèrement la tête, pour ne pas croiser le fameux regard du jeune homme. Elle espéra cependant qu'il désaoulerait vite, car le voir dans un tel état lui était difficilement supportable -et, pourtant, elle le voyait de plus en plus souvant ainsi... | |
| | | Nick J. Lowell
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Dim 13 Juil - 21:42 | |
| Si Eva n'en avait rien à faire qu'il soit aujourdh'ui au plus bas de la pente, ce n'était pas le cas de la plupart des gens. Vous savez ces gens superficiels qui peuplent l'université de Blue side. Thomas ne pouvait et ne devait pas leur en vouloir car il y a un certain temps, il était comme eux. Et surtout parce qu'a présent l'avis des autres lui importait peu. Il vivait sa vie comme il entendait,en solitaire qu'il était à présent bien qu'il soit parfois entouré. Il était vrai qu'à l'université Thomas n'était jamais seul ou très rarement car des gens étaient soit interessé énormément par sonargent, soit, de vrais amis, voulaient simplement faire attention à ce qu'il ne fasse pas de bêtise (ce qui était très rare). Seulement, en dehors de l'université, Thomas entretenait une certaine solitude qui ne lui pesait aucunement puisqu'il n'aimait pas être en société ou plutôt il n'aimait plus. L'amour fait des ravagaes n'est-ce pas? Il ne pouvait donc nulllement pensé qu'il provoquait les mêmes blessures morales et physiques à une autre personne que lui. Il le faisait pourtant, avec Eva notamment, sans pour autant en avoir conscience. Elle nourissait des espoirs d'une histoire qui ne verrait sans doute jamais le jour. Enfin je sais qu'il ne faut jamais dire jamais mais tout de même. Hearther et October, c'était bien assez de deux personnes qui remuent sa tête et son coeur. Alors oui, je crois que franchement Eva n'avait pas de place à ce niveau, du moins dans l'état actuel. Mais il ne pouvait nier que c'était une très bonne amie, une de celle qui ne reculent pas devant les problèmes d'un autre comme nombreux l'avaient faits depuis déjà longtemps.Thomas était au courant que le courant passait très mal entre elle et October, mais auss avec Hearther mais comment pourrait-il se douter que c'était à cause du fait qu'elle soit folle amoureuse de lui? Beaucoup de gens de son clan (bien qu'il est été un peu décimé ces derniers temps) ne supportait pas Hearther quant à October ca il ne savait pas, mais quand on s'entend mal avec quelqu'un cela ne s'explique pas... Il avait cepandant remarquer que ce brusque changement était arrivé après leur rupture mais Thomas n'était pas plus perspicace que cela. Est-ce qu'October était la cause de la décadence du jeune homme? En partie. Mais tellement de choses étaient intervenus : ses histoires de coeur, ses histoires de corps aussi, la vie en général (la perte de ses amies, la mort de ses parents et de sa défunte meilleure amie) tout avait conduit Thomas là ou il était à présent : Affalé sur un banc, totalement déposédée d'une quelconque jugeotte."Chut, ne dis pas de bêtises, tu m'en voudrais de t'écouter ! "Il n'avait pas compris sa phrase et donc n'avait simplement pas répondu, trop préssé aussi d'atteindre le banc car ses jambes flageolaient et menacaient de le laisser tomber à tout moment. La jeune femme semblait oscillait entre une envie de l'engueuler et de l'aider mais choisis la deuxième solution, comme toujours. Thomas ne se rendait nullement compte de sa chance c'est certain mais il était trop ivre pour penser à tout ca."Vous êtes donc plus ivre que je ne l'aurais cru, très cher"Thomas la regarda avec un air de gamin pris en pleine bbêtise et lui sourit d'un air attendri avant de lui dire, en articulant comme il le pouvait :Je ne suis pas...si ivre que ca tu sais *hip*Puis il se replongea dans un état limite végétatif, s'étant calmé au rythme de ses quelques caresses... La jeune femme lui tendit des comprimés, qu'il prit sans rechigner tant son mal de crâne se faisait de plus en plus important. Il se décida ensuite à répondre à ses dernières paroles...Mais je dis simplement la vérité *hip* C'est bien connu que l'alcool délit les langues *hip*Il était vrai que dans son état normal il était plus que désagréable voir pire, méchant...(tu m'excuses la réponse est moyenne mais vu que je pars ce soir en vacances, je voulais que tu en ais une ) | |
| | | Emmy J.Dickers
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Jeu 17 Juil - 23:55 | |
| L'Amour fait des ravages, peut-être, mais il est aussi aveugle, et celui que nourrissait Eva pour Thomas en était la meilleure preuve au monde. Quand allait-elle finir de ne servir que de mouchoir ? Evidemment, comme elle sait écouter les autres, il est facile de se confier à elle, de pleurer sur son épaule, et j'en passe... Une fois que l'on avait soulagé sa peine en en faisant part à la jeune fille, c'était un peu comme si on l'oubliait. Qui l'aidait, elle, à surmonter son chagrin, à oublier Thomas, à sécher ses larmes et à relever la tête ? Personne. Elle était seule, au fond, sans jamais en avoir l'air. Voilà en quoi ils se ressemblaient, à présent, tous les deux. Ils étaient chacun appréciables pour certaines choses -Thomas pour son argent, et elle pour sa douceur et sa compréhension. Du coup, à l'Université, ils étaient presque constamment entourés, mais, une fois dehors, il n'y avait plus grand monde pour les soutenir... Eva ne se plaignait pas de cela, non, mais elle déplorait l'hypocrisie et la cruauté des gens, voilà tout.
Comme elle était plongée dans ses pensées, elle ne fit pas attention au fait que le jeune homme n'avait pas répondu à sa première réplique, et ne s'en offusqua donc pas. Mais il se remis à parler, et elle l'observa un instant.
- Je ne suis pas...si ivre que ca tu sais...
*Elle préféra rire que pleurer, en l'entendant hoqueter, par la suite.*
- Non, pas le moins du monde, mon ange ! Tu as raison, je me suis trompée : tu es parfaitement sobre...
Son sourire ironique n'était qu'une agréable façade, dont elle se servait pour s'empêcher d'avoir un de ces sourires doux et béats d'admiration que, sans doute, elle aurait adressé bêtement au jeune homme, si elle s'était écoutée. Il n'avait pas besoin d'une groupie supplémentaire -October, Hearther, et autres jolies filles avec des prénoms finissant par "-er" étaient déjà assez nombreuses commes cela, même si Thomas n'était actuellement par au sommet de sa popularité... Un soutien, peut-être même une amie, en revanche, pouvait lui servir davantage.
Bref, elle ne lui adressa pas de regard languissant. Juste un petit sourire espiègle que n'importe quelle amie pourrait avoir en taquinant son compagnon. En fait, en y réfléchissant bien, Eva était le stéréotype de l'amie idéale. Gentille la plupart du temps, compatissante à chaque instant, un brin curieuse, passionnée en toute occasion, et toujours prête à aider, elle était donc d'une bonne compagnie. Mais, comme nous l'avons dit plus tôt, elle ne saurait se satisfaire éternellement de ce statut... Il y a un proverbe (trop moraliste pour être plaisant) qui dit que d'offrir l'amitié à qui cherche l'amour est aussi cruel que de donner du pain à qui meurt de soif... Elle n'aimait pas trop cette phrase, mais, dans son cas, elle s'appliquait parfaitement.
- Mais je dis simplement la vérité... C'est bien connu que l'alcool délit les langues...
Le revoilà à dire des idioties ! Elle l'observa du coin de l'oeil un instant, tout en jouant avec son bracelet-montre d'un air rêveur. L'alcool délit les langues, hein ? Elle sourit vaguement. Thomas ne devait même pas se rendre compte de son propre état, pour dire tout cela. Jamais, étant sobre, il lui avait dit qu'elle était "chouette"... D'ailleurs, en y repensant bien, les seuls compliments qu'il lui avait fait tout haut et de plein gré avaient été formulés après qu'il ait ingurgité elle ne savait quelle liqueur alcoolisée... Non, elle ne croyait guère en la sincèrité de ces paroles. Il devait être entrain de lui déclammer les seules choses que son esprit embrumé voulait bien mettre à sa disposition. Comment expliquait-elle qu'il s'agissait comme par hasard des mots agréables ? C'est bien simple : Thomas avait du les prononcer tellement de fois pour chaque fille qu'il rencontrait, lorsqu'il était encore "populaire" qu'ils devaient être à présent ancrés profondément en lui... Alors, non, l'alcool ne délit pas les langues, mais ne permet au buveur de ne dire que les mots qu'il maîtrise parfaitement. Rien d'étonnant que, dans le cas du jeune homme, ce soit des flatteries...
- Veux-tu que je te ramène chez toi ? demanda-t-elle avant de trop réfléchir à tout cela et de commencer à se bercer d'illusions en songeant que, peut-être, il pensait vraiment qu'elle était quelqu'un de bien, après tout...
[Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave... Ma réponse n'est pas géniale non plus, de toute façon...] | |
| | | Nick J. Lowell
Nombre de messages : 1171 • ÂGE DU PERSO • : 19 ans et demi • TOPICS ? • : CLOSED • PHRASE PERSO • : L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile. Date d'inscription : 13/03/2008
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Jeu 31 Juil - 14:21 | |
| Je vais vous révéler un secret: Thomas est...quelqu'un de très complexe. Bon d'accord, c'est vrai, ce n'est plus un secret pour personne sauf pour ses stupides admiratrices qui voit en lui le gars "beau, sans problème et riche". Le fait que thomas soit complexe expliquecertaines de ses attitudes, sans pour autant en donner les raisons. Vous me suivez? Je vais donc vous confiez un vrai secret cette fois-ci, c'est pouquoi Thomas avait cette double facette en compagnie de la chère et douce Eva, pourquooi il était infâme quand il était sobre et terriblement gentil quand il était ivre. Mais avant tout, promettez-moi de garder le secret...
La vérité c'était que Thomas, bien qu'il ne lui ai jamais avoué en n'étant pas bourré, trouvez vraiment qu'Eva était une fille "chouette" mais s'il ne lui disait pas, s'il préférait la renvoyait barrer à chaque fois qu'elle se montrait un tant soit peu gentille c'est qu'il la trouvait trop gentille à ses yeux à son goût. Je vous explique, bien que Thomas soit toujours entourée il avait au fond une âme solitaire depuis un certain temps et avait perdu tout sens des contacts humains. Et il ne voulait pas qu'on soit gentil avec lui pour la simple et bonne raison qu'il ne le méritait pas. Il ne voulait pas qu'Eva se fasse des illusions sur la possibilité de guérison de son alcoolisme.
Seulement voilà, quand on est soul, toutes les interdictions qu'on se pose quand on est sobres, n'existe plus. Voilà pourquoi Thomas ne faisait que lui dire des compliments quand il était dans un état avancé d'ébriété. Car, vu les quantités astronomiques d'alcool qu'il ingurgitait, Thomas n'était plus du tout maître de lui-même a chaque fois qu'il finissait son marathon des bars. Il lui arrivait fréquemment de ne plus se souvenir de ce qu'il avait fait quand il était bourré, ce qui lui jouerait des tours un jour ou l'autre, c'est certain. Vous connaissez maintenant un des grands secrets de Thomas J. Hilton ici présent
"Non, pas le moins du monde, mon ange ! Tu as raison, je me suis trompée : tu es parfaitement sobre..."
Le ton ironique de la belle Eva et son sourire espiègle ne trompait pas sur le fait qu'elle ne croyait pas le moins du monde à la phrase qu'elle venait de prononcer. Et bien entendu elle avait raison, Thomas était complètement ivre, sans doute pas la pire de ses cuites mais une bonne en tout cas. Thomas répondit à sa réflexion en levant la tête de ses épaules et en la regardant droi dans les yeux, lui offrant un grand sourire "banane" dign d'un garçon de 6 ans avant de reposer sa tête là ou elle était il y a encore quelques secondes. Personne ne pouvait encore avoir des doutes sur son état d'ébriété en voyant la mimique burlesque de ce jeune homme de presque 20 ans.
La jeune femme fut assez troublé quand vient sa seconde réplique. Il se voyait sur son visage qu'elle hésitait entre "ne pas croire à ses idioties" et "y accorder une part de vérité". Mais elle préféra éviter la question et changer totalement de sujet avant de s'embrouiller l'esprit. Quand elle propoosa à Thomas de le remmener chez lui, il remnta une nouvelle fois la tête, plus brusquement et balança un "en avant" digne d'un grand capitaine de bateau. Il se leva d'un bond mais encore une fois manqua de tomber. Il sourit d'un sourire désolé à Eva, qui venait de se lever en sursaut de peur qu'il ne se fasse mal :
Bon d'accord... je suis peut-être un peu ivre c'est vrai. Mais pas beaucoooouuuuup, beaucouuuuuup alors. | |
| | | Emmy J.Dickers
Nombre de messages : 51 • ÂGE DU PERSO • : 18 ans • TOPICS ? • : Why not ? [demandes par MP si possible, merci] • PHRASE PERSO • : On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime [Musset] Date d'inscription : 25/06/2008
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| Sujet: Re: Au gré du Vent [Thomas] Ven 15 Aoû - 21:37 | |
| Si seulement il avait pu lui révéler ce secret à voix haute ! Cela lui aurait permis de ne pas se sentir constamment rejetée par lui. Peut-être même qu'elle aurait pu, à partir de cela, tenter de construire une vraie relation amicale avec lui. Oui, peut-être qu'elle aurait juste cessé d'espérer de lui plus qu'un sentiment d'amitié, si elle avait la certitude qu'il l'aimait vraiment bien. L'ennui était qu'elle ne savait pas quoi penser des actes et des dires du jeune homme vis à vis d'elle, puisqu'il était aussi adorable étant ivre que cruel étant sobre. D'un autre côté, la jeune fille était assez portée à croire en la Destiné. Après tout, qui sait si elle n'était pas faite pour les relations compliquées, les rêves inaccessibles, les envies fantastiques, et les passions refoulées ? Peut-être qu'elle serait éternellement dans le même état qu'en cet instant : brûlante d'amour, glacée d'incertitude, avec le besoin d'aimer et personne vers qui tourner cette nécessité.
Elle avait aussi parfaitement conscience du fait que les plus petits actes peuvent chambouler une vie entière. Quelqu'un de suicidaire, par exemple, serait tiraillé entre l'envie de sauter, ou de reculer, d'appuyer sur la gachette ou de ne pas le faire, d'avaler une gorgée de poison ou de boire un verre d'eau. Un étudiant peut choisir d'aller à son examen ou de ne pas y aller, de la même manière qu'un fumeur peut décider de poser sa dernière cigarette ou d'en rallumer une nouvelle. Un alcoolique a le choix de passer la porte du bar, ou de rentrer chez lui. Et elle, elle peut choisir de détourner la tête pour la énième fois, ou de profiter du fait que Thomas soit entrain de lui sourire bêtement pour poser ses lèvres contre les siennes...
A cette dernière pensée, elle se raidit, ouvrit de grands yeux surpris, et sentit sa respiration s'accélérer. Ce simple geste, anodin, diraient certains, pourrait changer sa manière de penser, de voir les choses, et abîmerait même jusqu'à sa relation avec Thomas -en bien ou en mal, cela reste à voir. Un moment, elle se sentit vaciller, et fut bien heureuse d'être assise. Malgré elle, son regard ambré se posa sur la bouche de son compagnon, erra un moment du coin au coeur de ses lèvres, puis... Elle ferma brusquement les yeux et tourna son visage vers le platane d'en face. Thomas reposa sa tête sur son épaule, et elle frémit à ce contact. Le tout avait duré vingt secondes au maximum, mais il lui semblait que cela avait pri des heures. Non, jamais elle ne devrait même penser à l'embrasser. C'était une idée trop complexe, dont les conséquences sont trop dures à imaginer. Mais, si cinq secondes plus tôt elle l'avait fait, elle aurait connu les conséquences. Aurait-elle été plus heureuse pour autant ? Nul n'aurait su le dire, sans doute.
Elle retrouva tant bien que mal ses esprits. Le jeune homme se remit à parler, et, d'un air décidé, se leva. Elle en fit de même, bien qu'elle se sentait faible. Ce qui devait arriver arriva, et le bel ivrogne faillit se retrouver par terre une nouvelle fois. Il lui adressa un sourire désolé qui ne put que l'attendrir, et elle s'approcha de lui, pour le soutenir de son mieux.
- Si tu veux, articula-t-elle d'une voix encore tremblante d'émotion.
Elle évita soigneusement de croiser le regard du jeune homme, et régla son pas sur le sien tout en se demandant lequel des deux avait le plus de mal à avancer correctement. | |
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