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| Sur un banc au coeur de la ville . { l'oiseau (a) } | |
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Nate Hamilton
Nombre de messages : 38 Age : 34 • ÂGE DU PERSO • : 21 ans • TOPICS ? • : Open . Date d'inscription : 14/11/2008
• Y.O.U • • HUMEUR •: (-10/100) • GROUPE ET POURQUOI •: • RELATIONSHIPS •:
| Sujet: Sur un banc au coeur de la ville . { l'oiseau (a) } Mer 19 Nov - 16:10 | |
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Les rayons du soleil filtraient à travers les volets à demi ouvert qui donnait pile sur le lit de Nate. Ils lui chatouillaient doucement le visage, vous avouerez que c’est mieux que la sonnerie incessante d’un réveil. De toute façon, depuis près d’un moi, le jeune homme avait déjà cassé trois réveil à coup de coussin ou juste en le poussant un peu violement de sa commode ! En ouvrant peu à peu les yeux, il s’était mis sur le dos, le drap le recouvrant à peine, il pu s’apercevoir qu’il était bel et bien seul dans sa maison qu’il partageait habituellement avec ses deux meilleurs amis ou alors une ou deux filles venu passer la nuit dans les draps de Natounet. Tant mieux. Avec un peu de chance il aurait un peu d’eau chaude pour se réveiller en ce beau matin. En effet, dehors il faisait un temps magnifique, aucun nuage à l’horizon, pas très chaud certe mais, un beau soleil trônait dans le ciel ce qui mit directement Nate de bonne humeur. C’est donc dans cet état d’esprit qu’il fila dans la salle de bain, sans prendre la peine de prendre ses habits, se débarrassant simplement de son caleçon pour entrer sous la douche et se prélasser sous le jet d’eau chaude qui coulait sur son corps encore endormis, et surtout endoloris du à la musculation de la veille .
Après un bon quart d’heure, l’eau chaude commençait à se faire désirer et il comprit rapidement que si il ne sortait pas sous peu, c’était de l’eau froide qui allait sortir du pommeau de douche et se serait beaucoup moins agréable ! Sans empressement toutefois, il coupa l’eau en attrapant une serviette qu’il noua autour de sa taille. Nate se posta alors devant le lavabo, passant une main sur la glace pour enlever la buée qui s’était déposée, observant ainsi son reflet. Ces derniers temps il s’était posé beaucoup de question, notamment de ses problèmes de drogue , voilas un ans qu'il avait touché pour la première fois à de la cocaine ou encors à la canabis , il ne pouvait à présent plus passer une simple journée sans tiré une taf d'un simple joint , que devenait-il ? et surtout combien d'argent il avait perdu dans se trafic interminable ? Après un soupir suivant d’un mouvement de tête, il chassa ses idées de sa tête et se lava les dents avant d’aller prendre des affaires pour s’habiller. C’est donc vêtu d’un jeans délavé très classe porté avec ,un tee-shirt blanc avec écrit en noir Calvin Klein et chaussé de basket Lacoste blanche toute simple, qu’il sortit de sa chambre , voulant prendre un peu l'air pour chasser les idées noires qui lui trotait depuis tout à l'heure .
se faufilant entre les gens , Nate rodait dans les rues de Blueside , ne savant ou aller , ni que faire , sortant de sa poche un paquet de cigarette, il s'arreta sur un banc placé au milieu du trotoire comme il y en a beaucoup dans les grandes villes . Respirant l'air des pots d'échapement , il fumait pour ne pas sortir de sa poche le petit sachet en plastique contenant du canabis qu'il aurait pu très bien mélanger au tabac de sa cigarette. De loin on aurait dit un mec complétement perdu ou même triste . Il regardait les gens passer , avec une pensé de savoir si eu aussi ils ont des problèmes , ou alors si ils mènent une vie paisible .
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| | | Eleonore E.Carrington
Nombre de messages : 866 Age : 32 • TOPICS ? • : If you want ! =) • PHRASE PERSO • : Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, la douceur qui fascine et le plaisir qui tue... Date d'inscription : 01/09/2008
• Y.O.U • • HUMEUR •: (90/100) • GROUPE ET POURQUOI •: • RELATIONSHIPS •:
| Sujet: Re: Sur un banc au coeur de la ville . { l'oiseau (a) } Mer 19 Nov - 18:29 | |
| Wake up, wake up, les amis ! Vue comme précédemment décrite, la rue avait un coté profondément monotone. Combien de personnes y passaient chaque jour ? Ces gens, qui se croisent sans se regarder, un téléphone collé à l'oreille ou un café du Starbuck d'à coté à la main, n'ont rien d'intéressant, me direz-vous. J'en suis parfaitement consciente, et absolument d'accord avec cet état des choses, mais cette meme rue peut prendre un intéret incroyable dès lors qu'une personne remarquable y fait son entrée.
Eleonore Elisabeth Carrington n'était pas du genre à fumer dans son coin, ses grands yeux emprunts d'une lueur triste, non. Elle était de celles qui ne s'attardent surtout pas parmi la populasse, aurait presque honte de s'asseoir sur un de ces bancs au beau milieu de la rue. Les gens qui, d'ordinaire, se croisent sans se regarder, la regardaient, elle, fine silhouette élancée à la démarche aérienne. Consciente de son charme, cet état des choses l'amusait profondément, à dire vrai. Nul n'aurait pu deviner ses pensées actuelles. Elle était bien mignonne, après tout, ses boucles brunes et soyeuses chatoyant sous les rayons frais de l'automne, ce demi-sourire au coin de sa bouche vermeille, admirable poupée de porcelaine au sac à main Versace... Qui aurait cru que des idées profondément sarcastiques fusaient dans son esprit, alors meme qu'elle baissait modestement le regard pour ne pas croiser celui d'un homme qui lui adressait un de ces regards concupiscents particulièrement vulgaire. Elle rit intérieurement -un joli rire méchant- en se disant qu'il devait sentir l'alcool de basse qualité et l'huile de moteur. Une dame qu'elle croisa lui jeta un regard en coin mi-envieux mi-venimeux, ce à quoi elle répondit par un sourire mielleux, songeant en sont for intérieur que l'abus de blush sur des joues frippées est un manque notoire de bon gout... Si elle s'amusait ? Oh oui ! Voir défiler tout ce monde et pouvoir rire de chacun d'eux était très divertissant. Elle se sentait le coeur léger, par ailleurs, mais ne savait pas d'où cela venait.
Moi, je sais, lecteur, pourquoi Ele se sentait particulièrement euphorique en cette douce matinée automnale. La pauvre était incapable d'analyser ses propres sentiments, et ne pouvait mettre de nom sur ses émotions, ni meme faire de liens entre son état d'esprit et son emploi du temps. Si je vous dis qu'elle avait rendez-vous pour le soir-meme avec un beau brun ténébreux, patron d'un grand hotel de Blueside, peut-etre pourrez-vous trouver ce qui la faisait sourire, et la rendait si jolie ? Oui, eh bien, elle, ne le pouvait pas. Elle savait juste qu'elle portait sa toute nouvelle robe au prix exorbitant, que ses boucles d'oreilles en diamants scintillaient gaiement au soleil, et qu'elle avait décidé -pour une raison inconnue- que la journée serait formidable.
Les gens, à gauche et à droite, défilaient sans qu'elle ne leur prete plus la moindre attention. C'était un tunnel de couleurs allant du brun-orangé au gris-bleu, en passant bien sur par le noir de jais, le prune, et le beige, qui se formait devant elle sans qu'elle n'y prenne garde. Un visage venait de s'inscrire dans son esprit, et elle employait toute sa volonté pour le changer. C'était déjà suffisamment agaçant de s'etre montrée un peu gentille avec lui, lors de la semaine qu'il avait passée à l'hopital, sans qu'en plus elle ne se voit obligée d'y penser tout le temps. Fort heureusement pour ses pensées et elle, son portable sonna, faisant comprendre en agitant tout son sac que quelqu'un lui avait envoyé un message. Il lui fallut donc s'éloigner de la foule, et, se retrouvant près d'un banc, elle y posa son sac, fouillant précipitemment à l'intérieur -tiens, il était là, le papier sur lequel ma mère avait écrit son nouveau numéro de portable ? Oups...
Bref, le sms n'avait aucun intéret -un chaine quelconque qui lui assurait que, ce soir, à minuit, son plus grand reve serait réalisé, si elle envoyait ce message à deux-cent-quatre-vingt-trois personnes... Ce qui en avait, en revanche, était le fait que la cendre de la cigarette d'un jeune homme planté là soit tombée précisément sur le cuir gris de son sac à main. Si Ele avait décidé d'observer ledit jeune homme, elle aurait vu qu'il était plutot séduisant, mais tout ce qu'elle vit de lui fut sa cigarette qui allait de la bouche de l'individu à son sac sans que le reveur ne s'aperçoive qu'il risquait d'abimer un objet de mode absolument adorable et délicieusement cher. Lui prenant sa cigarette des mains avant qu'il ne la porte une fois de plus à ses lèvres, elle l'écrasa au sol, et releva la tete pour adresser un sourire faussement gentil au jeune homme.
- Je te jure que tu me remercieras de t'avoir empeché de réduire en cendres un sac à main de plus de 1200$... Bonne journée !
Elle offrit au pauvre fumeur privé de cigarette un autre de ses sourires "mignonne-mais-je-mords", et fit volte face, emportant sac à main, sourire narquois et numéro de portable de maman sans plus se soucier de l'inconnu... Oui, la journée serait belle...
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