Bryan C. Adams

Bon courage petit Bryan =/

Las Vegas, la ville de tous les péchés. Comment peut-on imaginer Las Vegas sans y vivre, sans sentir toutes ses odeurs, sans avoir gouté à toutes ses drogues, sans avoir essayé toutes ses prostituées ?! On ne visite pas Las Vegas dans un livre de Hunter S. Thompson, encore moins dans un James Ellroy. Non ! Las Vegas ne se visite pas, Las Vegas se vit. Si vous n’avez jamais marché sur Las Vegas Strip, vous n’êtes qu’un ignorant merdeux et il ne vous reste qu’à sauter du haut de votre petite taille et de sombrer dans la mort et la folie. Si on compare Las Vegas à cette plaisante ville de Blue Side, on se rend compte que cette dernière est une minuscule ville qu’il n’y a que très peu de bons restaurants, de discothèques branchées et autres attractions très importantes pour les BE YOURSELF. Rien, dans cette ville et dans les alentours, n’enchantait trop les membres du petit groupe habitué au luxe et à la décadence. Rien ? Cette affirmation était d’une fausseté invraisemblable, il n’y avait qu’une seule et unique chose que les BE YOURSELF appréciaient et exactement à cet endroit là, dans la minuscule ville de Blue Side, ils la trouvèrent, cette chose de plus en plus rare : De nouvelles victimes …

Une magnifique Jaguar noire chromée s’arrêta juste devant l’immense bâtiment universitaire. 13h12, soit exactement 12 minutes et 27 secondes de retard. Bryan se réjouissait lui-même d’être si peu en retard. Il sortit du sublime spécimen britannique et tendit la clé à un gus qui mangeait tranquillement son sandwich sur les marches du bâtiment. Il glissa au jeune homme un pourboire de 50$. Bryan entra dans l’enceinte de l’université, une immense cour s’étalait devant lui. Il tourna à droite, puis à gauche et enfin pénétra dans un bâtiment miteux : Les bâtiments directoriaux. L’endroit était à la fois sinistre, glacial et peu glauque, l’antre d’un vampire, mais en plus lumineux et sans cercueil. En face de lui, s’étendait une salle d’attente lugubre et un minuscule bureau avec une petite femme, cachée derrière son ordinateur datant du siècle dernier. Bryan s’approcha du bureau sans trop faire de bruit et lâcha à la femme de son air le plus poli :

« Je m’excuse de vous déranger, mais je crois que j’ai un rendez-vous avec Mr. Hampton. »

La femme, dont les lunettes en demi-lune lui tombèrent sur le bout du nez, leva les yeux vers le jeune homme, quitta l’application «Solitaire» qu’elle utilisait deux secondes plus tôt et répondit à Bryan sur le même ton que ce dernier.

« Vous êtes tout pardonne mon bon jeune homme, à quelle heure avez-vous rendez-vous ?
- Je ne suis pas sûr, mais je crois que c’était il y a un bon quart d’heure.
- Dans ce cas, je vous recommande de rentrer directement dans le bureau de Mr. Hampton. »

Elle désigna une porte vitrée où le mot «Headmaster» était marqué sur une petite plaque de métal. Bryan lâcha un «merci» à voix basse et se dirigea d’un pas assuré vers le bureau directorial. Il frappa trois coups et entra. Bryan aurait très bien pu confondre le bureau du président des USA avec le bureau de Mr. Hampton, tant la ressemblance était frappante. Mr. Hampton montra le siège comme pour inviter Bryan à s’assoir en face de lui. Bryan prit place. Et son interrogatoire commença :

« Mr. Adams, Bryan Clinton Adams, c’est bien cela ?
- Oui, Monsieur, c’est bien cela.
- Vous êtes le fils de Charlie Denver Adams, diplômé de l’université de Cambridge, Gérant et directeur du bien célèbre Hôtel-Casino Palazzo de Las Vegas. Vous m’arrêtez si je me trompe …
- Pour le moment tout est correct, vous êtes bien informé.
- L’information … Stupide mot ! Où en étais-je ? Ah oui … J’ai lu votre livret scolaire et j’ai remarqué que vous aviez fréquenté 17 établissements différents, pourquoi cette fantaisie ?
- Je vous demande moi, quelle connerie vous est passée par la tête pour vouloir voir putain de bureau comme celui du président ? Non ! Donc arrêtez de me faire chier avec ce genre de questions stupides …
- Calmez-vous jeune homme, ce n’était qu’une question, libre à vous d’y répondre ou pas.
- …
- Parti un peu plus amusante du questionnaire : J’ai été informé que vous êtes arrive a Blue Side avec un petit groupe, non ?
- Oui, ca vous dérange ?
- Pas le moins du monde, juste une petite question : sont-ils comme vous ?
- HAHA ... Non ! Vous plaisantez ! Personne n’est comme Bryan Adams. Mon groupe est composé de 10 personnes et toutes ont un caractère bien différents … Commençons pas Emmy, elle me ressemble un peu niveau caractère. Je dirais plutôt un Bryan féminin. Je ne sais pas vraiment si je suis amoureux d’elle, mais bon, c’est assez compliqué. Ensuite vous avez Yaël, je ne la porte pas vraiment dans mon cœur, je trouve qu’elle est beaucoup trop réservée, bref, je ne l’adore pas, mais les autres l’aime bien alors, on la garde. Puis, il y a Orianne, que je n’arrive pas bien à cerner. Et puis Ulrich, que j’adore comme un frère … Rhett qui m’exaspère de plus en plus à tourner autour d’Emmy. Passons a Shaun, ce type est un paumé … Je considère Elliot comme mon petit frère et je pense que très peu de personne dans le groupe l’aime beaucoup. Lucy est une garce et j’aime ca ! Et enfin, ma préférée pour la fin : Faith. Je crois que cette fille est la plus adorable. Ma petite sœur aurait pu être pareil si j’en avais eu une …
- Voila qui est charmant, vraiment charmant ! Bref, passons aux choses sérieuses. Pourquoi devrais-je vous prendre dans mon établissement et terrir la réputation de cet humble bâtisse ?
- Haha … Terrir votre réputation … Haha … Comment terrir une réputation déjà bel et bien enterrée ? Je me pose la question, mais vous devriez vous la poser à vous-même. Vous feriez une grossière erreur de me refuser l’accès à l’éducation.
- Bien. Admettons que je vous accorde cette faveur, promettez-moi de travailler et de ne pas faire, comme c’est écrit dans votre livret scolaire, bruler les poubelles devant les portes de l’université ?
- HAHAHA … Mais pour qui me prenez-vous ? Pour un gosse de 5 ans ? Je n’ai jamais rien promis de toute ma vie, que ce soit à mon père ou à ma mère ou à des amis et ca ne commencera pas aujourd’hui …
- Dans ce cas je suis dans l’incapacité de vous accepter dans mon établissement. »

Bryan fouilla dans ses poches et posa sa main sur la table. Elle était pleine. Une liasse de billets ou Benjamin Franklin montrait son plus beau sourire. Vingt billets de 100$.

« Je vous laisse réfléchir, soyez plus intelligent que tout à l’heure.
- Oui Mr. Adams, je vais y réfléchir encore un peu.
- Voila qui est plus raisonnable. La corruption, il n’y a que ca de vrai … HAHA. »

Bryan se leva, fit un signe de main en guise de salut et prit le chemin du retour. Il envoya un baiser à la femme de l’accueil et sortit du bâtiment. Il sortit de l’établissement et rencontra le jeune homme qui venait de terminer son sandwich. Il alla lui chercher sa voiture et lui rendit les clés. Bryan lui glissa un second billet de 50$ dans la poche, démarra le sublime engin et se mit en route vers son avenir. Finalement, il ne s’ennuiera pas à Blue Side, bien au contraire …

TADAM ... Fini ^^

Okay, je vais rajouter deux ou trois trucs alors ^^

Ma pauvre choupinette ... Moi au moins, j'ai plus de repas de famille (OUF !) xD Bon courage hein ?! J'espere que tes repas de famille ne sont pas comme ils etaient les miens xD

Merci, mon Choupinet...^^
Les miens ne sont pas si terribles, en fait, juste cruellement ennuyeux, et, en plus, on ne me permet même pas de rêvasser dans mon coin puisque, je cite : "Une jeune fille de bonne famille doit faire la conversation". J'ai le droit à des regards foudroyants de ma grand-mère lorsqu'elle me trouve trop silencieuse...
Mais bon, peut-être que c'est mieux d'avoir à assister à ce genre de repas plutôt que de ne pas en avoir du tout...

Cette fois, j'y vais... Bon courage pour la fin de ta fiche ! =)

Merci ... dans mes repas de famille, ca se finissait en baston ... xDDD Mais ca va, c'etait simpa XD

FINI ^^

Ah oui, je vois... L'hypocrisie est de bon ton, chez moi, donc, il n'y a pas trop de vraies lapidations en direct ! ^^

En tout cas ta fiche est très bien, maintenant, donc je déplace...
You can play...