|
| Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) | |
| | Auteur | Message |
---|
Bryan C. Adams Pornographic Rabbit.
Nombre de messages : 188 Age : 34 • PHRASE PERSO • : "Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir." Voltaire Date d'inscription : 26/03/2008
• Y.O.U • • HUMEUR •: (100/100) • GROUPE ET POURQUOI •: • RELATIONSHIPS •:
| Sujet: Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) Mer 31 Déc - 0:41 | |
| ARE WE HUMAN ? OR ARE WE DANCER ? Vous est-il déjà arrivé de vous asseoir devant une fenêtre et de regarder le sourire narquois des pigeons endormis ? Jamais ? Vraiment ?... Vous devriez ! A Las Vegas, Bryan ne l'avait jamais fait - Peut-être que le peu de pigeons endormis qu'on y trouvait faisaient tous la gueule ... Allez savoir pourquoi ! - mais depuis son arrivée à Blue Side, il le faisait presque tout les jours. Le sourire narquois des pigeons endormis. Baudelaire avait remarqué, à son époque, qu'en faisant ça, on entrait dans l'intimité de ces Columbidae et que l'on pouvait y voir un aspect érotique, voir pornographique. Mais enlevez-vous cela de la tête, Baudelaire malgré sa grande sagesse a raconté d'énormes conneries. Tout comme Einstein, ne vous inquiétez pas. Les génies racontent des conneries pour se marrer parce que tout le monde y croit, car c'est dit par un génie ! Ainsi, d'aprés certaines personnes, Einstein aurait dit qu'il était contre la théorie de l'evolution de Darwin, juste parce qu'il avait dit dans l'un de ses nombreux discours : "Si l'homme peut démontrer par a+b que 1+1=3, alors Darwin a peut-être fait une erreur de calcul." Einstein s'était fait huer par toute un pupitre de scientifiques pro-darwinistes car il avait remis en cause les principes de ce dernier. Il avait du faire une lettre d'excuse pour expliquer cette phrase et son caractère non-polémique. Tout cela pour dire que le sourire narquois des pigeons endormis n'est en rien érotique - et encore moins pornographique - il est juste narquois ... Narquois et sinistre. Comme Bryan.
Bryan entra dans la petite boutique de la célèbre enseigne de Seattle. Le logo est une siréne couronnée. La devise : "Caution, the beverage you're about to enjoy is extremely hot". Vous l'aurez tous reconnu : Starbuck Coffee, l'un des meilleurs cafés que l'on pouvait trouver en Amérique. Une chance pour Bryan qu'il y en ait un dans les parages. Il avait toujours l'habitude de prendre quelques choses toutes les matins avant d'aller en cours. Il s'avanca vers le comptoir, il n'y avait qu'un cliente devant lui. Cette dernière fût assez rapide, elle choisit un double caramel mocchiato moyen avec un donut au chocolat. La Barista - Les barmaid de Starbucks - lui demanda son nom. Elle s'appelait Souris - à prononcer Saourisse. Drôle de nom. La Barista inscrivit le nom de la jeune fille sur le gobelet qu'elle fit passer à son collègue qui préparait les boissons. La demoiselle alla s'asseoir en attendant que sa boisson soit prête. Bryan s'avança vers le comptoir et la Barista fit un sourire commercial :
- Bonjour ! Que puis-je vous servir ? - Euh ... Voyons voir ... Un double expresso mocchiato lait écrémé Venti avec supplément de mousse de lait et sirop irish cream. Et un muffin au chocolat. Je pense que ca ira. - C'est noté ! Votre nom ? - Bryan. - Merci beaucoup, nous vous appelons quand votre boisson sera prête.
Il déposa un billet de 50$ sur le comptoir pour le pourboire, puis, sans faire attention à l'air ébahit de la la Barista, il se mit sur le coté quelques instants pour attendre sa boisson. La dénommé Souris vint prendre sa boisson sans même faire attention à Bryan. Puis le Barista prépareur de boisson appela Bryan. Il prit son Expresso Mocchiato et son Muffin et se dirigea vers le bar accolé à la vitre. Une jeune fille buvait son café en regardant à travers la vitre. Il s'assit juste à côté d'elle et entama son muffin. Il jeta un coup d'oeil à son gobelet, elle s'appelait Eleonore. Un joli nom qui lui allait à ravir. A vrai dire elle n'était pas moche du tout, bien au contraire. Il détourna son regard de la jeune demoiselle pour se concentrer sur les pigeons endormis et leur sourire narquois. Finalement il se reconcentra sur la jeune femme, qui ne détournait pas les yeux de la vitre.
- Vous aussi vous regardez le sourire narquois des pigeons endormis ?
| |
| | | Eleonore E.Carrington
Nombre de messages : 866 Age : 32 • TOPICS ? • : If you want ! =) • PHRASE PERSO • : Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, la douceur qui fascine et le plaisir qui tue... Date d'inscription : 01/09/2008
• Y.O.U • • HUMEUR •: (90/100) • GROUPE ET POURQUOI •: • RELATIONSHIPS •:
| Sujet: Re: Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) Sam 3 Jan - 2:47 | |
| Vous est-il déjà arrivé de vous asseoir devant une fenêtre, ayant l'air de regarder le sourire narquois des pigeons endormis, alors qu'en fait, vous n'observez absolument pas l'extérieur ? Que contemplez-vous alors ? C'est bien simple : vous vous faites alors spectateur de vous-même, et analysez votre existence comme si vous lisiez un livre. Les introspections ont cela d'intéressant qu'elles ressemblent à une sorte d'exutoire. Une fois que l'on s'est bien remis en question, se grondant intérieurement de ses actions passés, regrettant les gestes trop vifs et les paroles trop cruelles, on se sent comme lavé de ses erreurs, prêt à tout recommencer à zéro (la plupart du temps, nous recommençons exactement de la même manière que les fois précédentes, mais, qu'importe, nous voici moralement soulagés). Ele Carrington se sermonait intérieurement à chaque fois qu'elle répondait un "je t'aime aussi" d'une voix sucrée à un interlocuteur qui, visiblement, tenait plus à elle qu'elle à lui. Elle se sermonait d'abord, puis riait ensuite (intérieurement toujours, un peu de discrétion enfin !) de la facilité avec laquelle on pouvait rassurer ceux qui nous entourent. Il suffisait d'un "je t'aime" hypocrite à un jeune homme amoureux, d'un baiser tendre à une femme qui soupçonne son époux de la tromper, d'un cadeau abominablement cher à un enfant gâté que ses parents oublient parfois, pour que chacun des acteurs de ce flot de dissimulation et de mensonges se sente moralement apaisé, quand il devrait normalement être rompu de remords. Pour revenir à notre Eleonore, elle avait eu tôt fait de comprendre le besoin que tout le monde éprouve d'être rassuré, et savait s'en servir pour tourner certaines situations à son avantage. Et, pour dormir paisiblement, la nuit venue, elle n'avait qu'à penser qu'elle aurait beaucoup de choses à raconter à son camarade de jeu préféré, lorsqu'ils se verraient pour échanger leurs divers machiavélismes.
Ce matin-ci, elle était entrée au Starbucks avec l'intention évidente de songer à sa conscience. Si le résultat de l'analyse était cruel et lui signifiait qu'elle était irrécupérable moralement, elle aurait toujours la solution extrème que celle de se noyer dans un Caramel Macchiato (elle n'avait jamais aimé le café, à vrai dire, et ne pouvait l'avaler que dilué qu'avec du lait, du sirop de vanille et du caramel... rien que ça...). L'endroit n'était pas très rempli, pour ne pas dire carrément vide à l'exception des Barista aux sourires stéréotypés (on pouvait aisément deviner que les filles derrière le comptoir comptaient méticuleusement les heures qu'il leur restait à travailler avant de pouvoir rentrer chez elles et ingurgiter une bière en moins de temps qu'il ne faut pour dire : "Je hais le café"). A la question "Que puis-je vous servir ?", la demoiselle répondit tout naturellement par le nom du seul café qu'elle pouvait avaler (comment ça, il est très sucré ? C'est tellement amer, le café, comment voulez-vous le boire noir ?!), et, bientôt, elle se retrouva assise près de la vitre, son gobelet entre les mains. Elle commença sa séance d'analyse de sa vie et de ses agissements par se dire que le prénom Eleonore était constitué de seulement deux voyelles différentes, manque cruel d'originalité. En plus, il ne s'agissait pas de "a" ou de "y", qui donnaient automatiquement de jolies sonorités aux prénoms (en toute franchise, si je vous dis : "Mon amie s'appelle Eleonore", cela ne vous évoque rien de spécial, alors que si j'explique : "Mon amie s'appelle Maëlys", là, tout de suite, vous devez vous dire qu'elle doit être jolie et originale, non ?), non, bien sûr, il s'agissait de trois "e" et de deux "o", alors, à quoi bon avoir autant de voyelles dans un prénom si c'est pour qu'elles restent tellement creuses, froides, et fermées ?... Après ces considération passionnantes qui l'amenèrent à songer que ses parents manquaient d'imagination, pour l'avoir appelée par un nom sans saveur, elle détourna la tête vers le dehors, pour mieux s'enfermer à l'intérieur d'elle-même, perdant ainsi la notion d'espace et de temps, et du monde qui l'entourait.
- Vous aussi vous regardez le sourire narquois des pigeons endormis ?
Réveillée. Surprise dans sa rêverie par un parfait inconnu (Bryan, en plus : Ele eut envie de lui piquer ses deux voyelles, dès qu'elle regarda son verre, par pure vengeance). Qui plus est, ses pensées tournaient en rond autour d'un visage familier, et cela l'avait agacée au plus haut point : elle, égoïste personne, songeait à Alex Hellwood durant les instants de calme qu'elle avait réservés pour ne penser normalement qu'à elle. C'était d'une stupidité à couper le souffle, d'autant plus qu'elle ne voyait pas pourquoi il courait ainsi sur le fil de ses idées... Mais, pour le moment, elle devait s'extirper de la brume de ses songes, et revenir au monde réel pour sommer cet importun de bien vouloir... Attendez un peu. Bryan. Un drôle d'accent, des mots étranges, et, surtout, un "b" tout au début de son prénom. Voyons voir... Dans la ville de Blue Side, les coïncidences n'existent pas vraiment, et, lorsque le prénom de Bryan apparait dans les écrits d'une All's Power bien renseignée, il est impossible de douter du fait que les deux Bryan soient en fait le même. Le jeune homme amateur de pigeons était donc, en toute logique, un des nouveaux arrivants de Las Vegas...
- Je préfère d'ordinaire les sourires des hommes à ceux des pigeons, mais, puisque vous affirmez que ceux-ci sont narquois, je veux absolument voir cela.
Elle avait d'ailleurs détourné la tête vers la fenêtre, et, les pigeons furent vite dans son champs de vision. Elle ne voyait pas très bien ce qu'ils avaient de narquois, mais ne les aimait pas suffisament pour s'intéresser trop longtemps à eux. Elle secoua la tête, se disant qu'ils devaient tous les deux avoir l'air bizarre, à regarder ainsi par la fenêtre un même point fixe. Se tournant de nouveau vers Bryan, elle lui adressa un sourire confus, visiblement désolée de ne pas être aussi imaginative que lui.
[hj : c'est nul, je suis désolée...] | |
| | | Bryan C. Adams Pornographic Rabbit.
Nombre de messages : 188 Age : 34 • PHRASE PERSO • : "Pour savoir se venger, il faut savoir souffrir." Voltaire Date d'inscription : 26/03/2008
• Y.O.U • • HUMEUR •: (100/100) • GROUPE ET POURQUOI •: • RELATIONSHIPS •:
| Sujet: Re: Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) Sam 3 Jan - 19:42 | |
| Bryan attendait une réponse de la part de Eleonore qui continuer à regarder par la fenêtre. Il l'admira : elle n'était pas vraiment trés grande (environ une tête de moins que Bryan.), elle avait des cheveux châtains foncés à croquer et un visage parfait. Il était persuadé de l'avoir déjà vu quelques part. Au bout de quelques secondes, elle se tourna vers lui et lui répondit par la négative. Bryan la vit chercher quelque chose à l'exterieur. Bryan retint un éclat de rire. Elle était sublime, jeune et inocente. Elle se retourna vers Bryan et lui sourit de manière confuse. Bryan se rapprocha de la jeune fille et s'avança vers la fenêtre de telle manière que son nez toucha presque la vitre. Il l'invita à faire de même. Bryan pointa son doigt vers un des pigeons endormis et lui chuchota :
- Regardez, sur le côté de son bec, il a l'air de se foutre de notre gueule.
Puis Bryan se redressa et se mit à rire. Pas un rire moqueur, mais un rire plus complice, plus mielleux. Soudain, il eu une vision - un souvenir de son passé. Il y avait une photo d'Eleonore accroché à un mur. Bryan prit la photo et la brûla. Pourquoi avait-il fait ça ? Il ne se rappelle plus de rien. Une partie de sa vie avait disparut de sa mémoire. Des fois il se rappelait de fragment de cette periode mais rien de trés net et de trés explicite. Pourquoi avait-il haïs Eleonore au point de brûler une de ses photos ? Il se forca à sourire pour ne rien faire transparaitre. Eleonore donnait l'impression de ne pas se rendre compte de l'état de Bryan. Elle but une gorgée de sa boisson et Bryan fit de même. Il retrouva ses esprits et son état "normal". Il se mit de nouveau à sourire et se présenta :
- Bryan C. Adams pour vous servir. Tout droit venu de la grande Las Vegas. Vous connaissez un peu ?!
Bryan voulait en savoir plus de la jeune demoiselle. Bien plus. Il était intrigé par son aura et son visage. Ce dernier n'avait rien de bien différent de tout les autres qu'il avait pu voir à Las Vegas (Peut-être un peu moins botoxé, mais ce n'est qu'un vulgaire detail !) il n'avait rien de trés original (A part des trait parfait !). Rien ne la différenciait des autres et pourtant. Pourtant quoi ? Elle était plus jeune que lui, elle était belle et avait l'air drôle. Tout ca que Bryan adorait chez une femme. Croyez-vous aux coup de foudre ?! Non ! Je ne parle pas de se prendre un éclair en pleine gueule, sinon à quoi serviraient les paratonnerre ? Non ... Je parle du coup de foudre amoureux. Vous savez, le truc qui vous fait frissonner quand vous trouvez la bonne ... Vous y croyez ?! Et bien pas Bryan. Il n'aime personne et tout le monde sait ca !
[UC] | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) | |
| |
| | | | Le sourire narquois des pigeons endormis ... (Eleonore) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |