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 a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]

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Alexander Hellwood
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Alexander Hellwood


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MessageSujet: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeDim 9 Nov - 19:19

  • Une fois de plus. On reprenait le passé, on le mettait dans un shaker, on ajoutait une pincée de temps et on mixait le tout. Au final, dans un grand verre a cocktail on obtenait non pas un cosmo mais plutot une situation similaire a une précédement vécue. Pourtant, la majorité du temps, on n'étaient pas vraiment conscient que l'on refaisait les meme actes qui avaient deja été faits. L'inconscient se revele alors, en tout cas, chez la plupart des gens. Mais chez Alexander Hellwood, les principes s'appliquant a la population américaine avaient du mal a être veridiques.

    Deux mois, soixantes et un jours, mille quatre cent soixantes quatres heures, quatre vingt sept mille huit cent quarante minutes, cinq millions deux cent soixante dix mille quatre cent secondes. C'était la le temps qu'il était parti. Un voyage pastout a fait comme les autres, pas d'hotel reservé, pas de billet sur une grande ligne réservé, un nouveau numéro de portable et aucune adresse fixe. Non le jeune homme n'était pas devenu un sdf, loin de la. Il était riche, même tres riche, surement un des plus riches de la petite ville qu'il avait quitté quelques temps auparavant. Il avait prit le jet privé de son pére, avait dormis dans les hotels de la chaine familliale qui avait le bon coté d'être luxueux. Paris, Rome, Londres, Milan, Barcelone, Berlin, il avait visité les plus grandes villes européennes en laissant tout tomber derriére lui. Tout, y comprit son précieux blackberry qu'il avait déclaré comme perdu alors qu'il l'avait lui même jeter dans l'océan alors qu'il était en route pour l'aéroport au volant de son coupé roadster valant plus de cent mille dollard. Toujours incroyablement décadent évidemment.

    Son retour était aussi soudain que son départ. Il ne comptait prévenir personne, plus solitaire que jamais. Ce n'tait paspour rien qu'il avait jeter un téléphone a 700 dollars dans l'eau avant de s'en acheter un nouveau appeler Iphone a new york. Il avait passer trois jours dans la mégapole américaine avant de revenir a Blueside. Il s'était calmé, avait vu du pays, et espérait qu'il ne ressentirait pas ce besoin a nouveau avant un bout de temps. Non pas qu'il se plaisait dans la ville remplie d'americainmoyen mais plus vite il serait de retour, moins il aurait de mal a se dire qu'il avait fait une connerie en ne restant pas a l'étranger.

    En son absence, un paquet de chose devait avoir changer. Il se demandait bien quoi, pour une fois qu'il ne savait pas d'avance, c'était plutot rare. Il venait d'attérir et sentait a nouveau cette odeur qui était du a l'océan tout proche. Non rien ne lui avait manqué mais il se devait de revenir, pour une raison qu'il ignorait. Il savait que son retour ne se ferait surement pas dans la douceur. Lui n'avait pas vraiment changé, toujours le meme caractére insuprotable, idées noires et autre caractéristiques charactéristiques. Il avait just eles cheveux un peu plus long, ce qui ne le rendait qu'encore plus beau. Demandez donc aux jeunes femmes de toutes les grandes villes européennes qu'il avait rencontrée.

    Il roulait donc, son coupé n'avait pas changer lui non plus, toujours aussi rapide, Alex se foutait carrément du réchauffement de la planete et des radars. Ou allait il? Il ne le savait pas, il roulait pour rouler, et irait la ou son inconscient le conduirait. La nuit était tombé depuis quelques heures a présent mais il n'était pas tard, c'était juste que la nuit tombait tot a présent. Et puis il reconnu le chemin qu'il empruntait. Pourquoi allait il voir Eleonore?

    Il connaissait deja la réponse, il l'avait en tête mais ne voulait pas se l'avouer. Il avait fait exactement pareille qu'elle, et même s'il avait trouvé ca infame a l'époque, il avait presque fait pire. Il franchit le portail blanc qui entourait la maison, c'était exactement comme avant rien n'avait changé. Si son chemin l'avait mené jusqu'ici, il n'allait pas faire demi tour. Il avait envie de la revoir, mais ne savait absolument pas ce qui se passerait quand elle le reverrait. Visiblement, il y avait de la lumiére chez elle, Alex coupa le moteur et sorti de la voiture. Les mains dans les poches, il marcha jusqu'a la porte et frappa quelques légers coups.
    Moins d'une seconde plus tard, il entendit du bruit a l'intérieur, quelqu'un s'approchait. Curieusement, il sembla a Alex que son coeur battait plus vite. Une appréhension?
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Eleonore E.Carrington
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeDim 9 Nov - 20:15


    Il faisait de plus en plus noir, il semblait que c'était fait exprès, et on aurait dit que quelque chose d'inévitable allait se produire.

    Les grands yeux bruns de Ele brillaient d'un éclat étrange, qu'on ne leur avait jamais vu. Elle avait l'air de réfléchir avec application à des choses très agaçantes, le regard perdu dans le vide. Pour commencer, il y avait eu cette dispute avec sa mère, à propos d'un défilé auquel elle a refusé que sa fille assiste, pour une raison que celle-ci ignore parfaitement. Par ailleurs, cette tablette de chocolat noir rangée dans le placard de la cuisine lui faisait envie depuis plusieurs jours. Enfin, il y avait...

    -Bonsoir, mon coeur !

    ... Un gros problème qu'elle allait devoir s'empresser de résoudre.
    Le murmure guilleret du jeune homme la sortit de ses pensées et la ramena à la dure réalité. Elle poussa un soupir qui ne put échapper à son interlocuteur, et se tourna vers lui, le visage obscurci. Il s'appelle Andrew. Cela fait très exactement un mois et demi qu'elle le connait, et un mois tout juste qu'ils sortaient plus ou moins ensemble. Plus ou moins, dis-je, car il a l'air d'aimer Ele sincèrement, et elle a l'air de l'aimer un jour sur deux et avec une intensité très peu vive, mais suffisante pour accepter qu'il l'embrasse de temps à autres. Quand elle y repensait, elle avait été méchante très souvent, avec lui. Il y avait eu ce jour où il avait voulu l'emmener au restaurant et qu'elle avait décliné l'invitation en lui servant pour toute explication le fait qu'elle avait un examen de maths le lendemain, la fois ou elle avait volontairement détourné la tête quand il avait voulu l'embrasser, à un brunch en famille, l'humiliant ainsi avec un plaisir à peine dissimulé, puis celle où il lui avait dit qu'il l'aimait de tout son coeur et qu'elle avait répondu d'un air blasé "Moi, j'aime les diamants vingt carats". A présent que le pauvre lecteur est convaincu du manque de coeur d'Eleonore Elisabeth Carrington, laissez-moi expliquer qu'elle a des circonstances atténuantes.

    Il y avait un petit "je ne te hais point", prononcé d'une voix un brin rauque et profondément sensuelle, qui lui revenait constamment en mémoire, hantant ses jours comme ses nuits, allumant tantôt une flamme de passion en elle, puis la faisant fondre en larmes. Elle était irritable, certes, mais malheureuse, sûrtout. D'où venait le mal ? Peut-être du fait que ses appels étaient restés sans réponse, que ses sms ne parvenaient pas à destination, et qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvait actuellement Alex Hellwood.

    - Tu ne fais pas la tête, j'espère...

    Des lèvres sur son cou la firent frémir. Elle ferma les yeux un instant, et, l'espace d'une seconde, imagina que cette bouche appartenait à un autre qu'Andrew. C'était insupportable. Mais elle allait devoir faire avec.

    - Non...

    Le jeune homme eut un petit rire, mettant le manque de conversation d'Ele sur le fait qu'il l'avait troublée, en allant l'embrasser ainsi. Quel idiot ! Si seulement il savait... S'il savait quoi, au juste ? S'il savait que la jeune fille ne songeait plus à rien qu'à une vue panoramique de Blue Side, qu'à des draps de soie noire importée de New-York, qu'elle ne rêvait que de propos cassants qui dissimulaient des sentiments plus tendres... Mais il ne le saurait jamais. Personne ne le saurait jamais, car elle avait l'intention d'oublier tout cela. Elle allait bien renoncer à Alex, et vivre sa vie pour de bon, sans se soucier davantage de lui. Pendant deux mois, elle s'était inquiètée nuits et jours. Elle n'en pouvait plus. Il fallait que cela cesse.
    Ainsi se retourna-t-elle vers son compagnon, pour ouvrir les premiers boutons de sa chemise, tandis que lui, trop content de voir qu'elle se montrait un peu câline, défaisait le ruban qui fermait le décolleté de sa robe. Ele, malgré son état psychologique actuel absolument déplorable, n'avait jamais rien laissé paraitre de sa souffrance intérieure, et, égale à elle-même, elle était d'une beauté à couper le souffle. Andrew retira les pinces qui retenait ses longues boucles anglaises en un chignon compliqué, et l'épaisse chevelure de la jeune femme ondula sur ses épaules. Elle rouvrit les yeux, observa les traits grâcieux du jeune homme, et se raidit.

    Non, non, et non, elle ne voulait pas du lui. Elle ne pouvait continuer à faire semblant. Elle n'y arriverait pas. Ce n'était pas sa voix qu'elle voulait entendre, ni ses mains qu'elle voulait sentir sur elle. Ainsi se détourna-t-elle de nouveau, refaisant le laçage de sa robe. Lui ne comprenait plus rien.

    - Si, en fait, dit-elle d'un ton glacé et un peu hautain, tu dois partir. Bonsoir.

    Evidemment, c'en était trop pour le jeune homme. Pour qui se prenait-elle à la fin ? Elle se servait de lui, et le rejetait dès qu'elle n'était pas d'humeur à le recevoir. Il la prit par le poignet, exigea des explications. Elle, se contenta de froncer les sourcils, et de répéter qu'elle souhaitait son départ. De rage, il sortit en claquant la porte de la chambre de la jeune femme, et fit de même pour celle de l'entrée. Soulagée, mais profondément dégoûtée, Ele attendit cinq minutes, immobile dans sa chambre. Elle n'avait pas entendu crisser les pneuds de la voiture d'Andrew, ce qui lui suggérait qu'il n'était pas encore parti. Pourtant, il était bien sorti de la maison, alors, que faisait-il encore ?
    Elle descendit l'escalier prestement, et alla ouvrir la porte d'entrée, bien décidée à expliquer à son amant qu'il devait partir, et qu'il était hors de question qu'il reste dans chez elle à la guetter.

    - Andrew, je te jure que si tu ne... si tu...

    Sa voix s'étouffa dans sa gorge. Sur le pallier se tenait bel et bien Andrew, l'air morose, en grande discussion avec quelqu'un qu'elle crût être tout d'abord un fantôme. Alors voilà, ils se tenaient tous les trois, les uns face aux autres, et Ele se sentit tout à coup très mal. Vraiment très mal.

    - A... Alex ?

    Ces deux syllabes lui déchiquetèrent le coeur, alors qu'elle observait d'un regard égaré le sublimissime jeune homme qu'elle aurait sans doute dû haïr pour tout le mal qu'il lui avait fait. Inutile de préciser qu'elle aussi avait disparu du jour au lendemain, quelques temps auparavant, sans laisser trace. Cette histoire était du passé. En revanche, celle d'Alex méritait d'être racontée dès à présent, car Ele ne croyait plus aux fantômes depuis de longues années...
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeDim 9 Nov - 21:23

  • La chose la plus inaltérable au monde devait être la mémoire en fait. Les diamants étaient éternels, gardaient surement une mémoire de leur possesseurs mais ne le diraient jamais a quiconque. Les livres d'histoires eux, parleraient de l'histoire avec un grand H, ou avec sa grande hache plutot, mais jamais d'une histoire en particulier, si épique soit elle, si belle a l'image d'un conte de fée détourné de ses regles de bases. Pas de beau prince charmant blanc sur son cheval blanc retrouvant sa belle princesse blanche en grand danger. Tout cela était bien trop classique, et ce schéma était si dénué de sens que la mémoire alors l'appliquait a un simple reve. Bien évidemment que tout cela n'existait pas, pourtant, des légendes de ce genre avait toujours existé, et cela meme depuis l'antiquité, dans la mémoire collective. Mais la trame était usée, a présent, plus rien n'était pareil, les codes avait changé. Le prince charmant était un coureur de jupons, la princesse droguée aux amphétes et le carosse avec les beaux chevaux? Une voiture polluante pour la majorité des americains ou un jet privé pour les plus fortuné. On vit en réinventant des contes pour enfant, allez y comprendre quelque chose.

    Pourquoi alex était il parti? Parce qu'il en avait besoin, parce qu'il le devait, il n'en pouvait plus, cette sensation bizarre d'étoufer alors qu'il voyait tous les jours les mêmes personnes n'était pas vraiment nouvelle, puisqu'il avait toujours eut un petit coté mysanthrope mais aujourd'hui c'était pire. Curieux. Avait il une aversion profonde pour eux ou alors était il juste temps pour Alex d'aller faire un petit voyage? Avant de trouver la réponse Alex était parti. Il ne voulait pas qu'on l'en dissuade, raison pour laquelle son blackberry devait aujourd'hui être dans le ventre d'un poisson suffisament gros. Mais pourquoi n'avait il pas prévenu Eleonore? Il ne s'était pas posé la question, parce qu'il connaissait deja la réponse. Si il lui disait, si seulement il la voyait, il ne partirai pas. Le diable avait un coeur, et malheuresement pour lui, il le sentait bel et bien battre en lui.

    Lui qui ne s'était jamais attaché a personne avait réussi a s'attacher a celle qui au niveau du charactére était la plus proche de lui. Mais evidemment, ils avaient des différences singuliéres, mais elle n'était pas du genre gentille nunuche comme les autres. Il avait vu pas mal de filles défiler dans son lit, durant quelques années mais moins ces deux derniers mois. Il pensait toujours a elle, et d'un coté, s'il était rentré c'était presque pour elle. Qu'est ce qui le retenait a Blueside? La fac et elle. Il ne savait pas si elle avait cherché a le joindre et avait fait semblant de s'en moquer éperdument. Il savait parfaitement que sa damille , elle avait tout fait pour le retrouver mais en meme temps, sachant que leur fils ne suportait pas les chambres d'hotel a moins de 300 dollars la nuit, ils savaient ou chercher. Au bout de deux mois d'un périble sans but ni enjeux, il s'était décidé a rentrer pour voir si le monde avait brulé ou s'était écrouler sans lui. Et visiblement non, dommage pour l'égo, mais de toute maniére, il rprendrait ses droits tres vite car il n'était pas considéré comme le méchant de l'histoire pour rien.

    Alors c'était normal que sa premiére nouvelle visite nocturne soit pour elle. Il ne voulait pas se dire qu'il l'aimait, ne lui dirait probablement jamais car entre eux, quelques temps auparavant, un jeu de chat et de souris c'était installé. L'une avait disparue, puis était revenu, puis l'autre avait disparu, et il revenait ce soir. Il n'avait pas fait attention a la voiture garée pres de la maison de la jeune femme, un modele relativement bon marché, enfin qui ne coutait pas le tiers de celle d'Alex. En sortant de sa voiture Alex ne savait pas vraiment comment il allait se justifier, comme a son habitude, il improviserait. S'excuser n'était pas dans ses pensées, il ne s'excusait jamais, mais est-ce qu'avec Ele cela serait différent? Il frappa quelque légr coup sur le bois brut de la porte d'entré et ce ne fut pas Eleonore qui vint a sa rencontre mais un jeune homme.

    Il devait avoir a peu pres son age, mais ne ressemblait pas du tout a Alex. Evidemment l'héritier fut surpris. Une légére boule de colére contre celui qui venait d'ouvrir la porte se forma dans son estomac, coupant cours aux batements rapide de son coeur.Il ne savait pas du tout qui il était et s'en fichait éperdument, quoi que a ce moment la, une envie de détruire sa vie envahit le jeune Hellwood. Il avait l'air vraiment énervé et avait ouvert la porte a la volée. Etait ce celui qui avait prit sa place? D'apres la tête qu'il faisait, Eleonore n'avait pas changé. Alex le regarda d'un air hautain alors que cet Andrew dont il ignorait l'identité sortait l'air furieux et lui dit:

    - Qui es tu toi?

    Ce ton de voix et la maniére dont il s'exprimait, sous le coup de la colére apparament fit sourire Alex. Non mais vraiment, si c'était ca que Eleonore avait trouvé de mieux... Enfin, d'un autre coté, il n'en voulait pas a la jeune femme, comment aurait il pu alors que c'était entiérement de sa faute? Bien évidemment, il ne se blamait pas, le temps avait passé, chacun avait fait sa part d'erreur et Alex ne savait pas bien ce qu'il s'imaginait en venant ici. Il se contenta de sourire a celui qu'il ne connaissait pas et lui dit:

    - Un revenant...

    Le teint d'Andrew passa du rouge au violet, montrant a quel point il enrageait face aux parole du revenant en question qui avaient été prononcé sur un ton légérement sarcastique. Il ne fallait pas mal le prendre, il était pareil avec tout le monde, ce qui faisait son charme. Apparament les jeunes femmes du monde entier étaient séduite par le coté bad boy, et bien dans le genre, Alex n'était pas le dernier! Alors que la fureur montait encore sur son visage, Andrew rétorqua:

    - Mais qu'est ce que tu viens foutre ici a cette heure la! En quoi tu viens déranger Eleonore? Je te le dis de suite, elle est avec moi, tu piges?! A moi!

    Face a cette déclaration de jalousie en bonne et due forme, Alex étouffa un fou rire par un pincement de levre comme il le faisait a chaque fois. Mais pour qui se prenait il? Donc Eleonore l'avait bien remplacé. Il avait de la chance d'être pitoyable, Alex au lieu de se sentir blessé, ressentit juste une grande envie de rire, comme au cirque. Je vous avais bien prevenu que le jeune héritier d'un empire hotelier ne réagissait pas comme tout le monde et agissait en suivant ses propres regles. A nouveau, il souria et ajouta pour toute réponse:

    - J'ai été la bien avant toi... et puis qui que tu sois, vu la tête que tu fais, j'imagine qu'elle n'a pas été tres tendre avec toi... Je me trompe? Passe moi l'étape crise de jalousie s'il te plait alors que tu n'as aucune idée de qui je suis.

    Andrew ne retorqua pas, il ouvrit la bouche mais aucun mot n'en sortit. A ce moment la, la porte s'ouvrit. Eleonore. La nuit était noire a l'extérieur mais la lumiére a l'intérieur de la maison éclaira toute la situation. Ses cheveux avaient un peu poussés mais elle n'avait pas changé. Toujours ce regard avec cette pointe de fierté comme dans celui d'Alex sauf que sur le moment, cette fierté fit place a la surprise ou plutot au sentiment d'incroyable. Visiblement, elle ne s'attendait pas a le voir ici ce soir. Lui même non plus d'ailleurs. Son unique prénom sortit de ses levres fines et rouges qu'il avait jadis deja tant embrassé, quel affront pour le fameux Andrew qui était entre les deux. Eleonore ne lui accorda pas un regard et Alex était a son tour pétrifié. Il ne pensait pas que la revoir lui ferait cette effet la. Il eut les lévres qui se pincérent légérement alors que leurs regards se rencontraient. Puis ce moment ce brisa alors que le "nouveau" d'Ele ouvrit sa bouche:

    - Mais c'est qui lui?!!

    Alex éluda sa question, éluda meme sa présence. Il restait avec son air fier, son regard de braise et son attitude toujours aussi éloquente, figé dans la nuit noire. Le prince charmant était brun foncé, avait des envies de meurtres envers un autre gars, la princesse était brune aux cheveux bouclés, et apparament leur retrouvaille allaient surement être loin d'un conte de fée. Alex se contenta de répondre a Ele. Si Andrew avait eu deux doigts d'intelligence, il n'aurait pas demandé qui était Alex, vu qu'Ele avait deja dit " A...Alex" non mais franchement... Ne sachant pas quoi dire, il se contenta d'un simple, préférant le surnom a son prénom entier:

    - Hey Ele...
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Eleonore E.Carrington
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeDim 9 Nov - 22:54


    Quand elle avait quatre ans, Ele adorait l'histoire de la Belle au Bois Dormant. Se dire que l'on pouvait dormir pendant cent ans et que notre Prince viendrait tout de même était époustoufflant. Le soir, son père la bordait toujours, et toujours ils faisaient le même petit jeu, à savoir que Ele "dormait" (pas très convainquant : comme elle savait à quoi s'attendre, elle souriait de toutes ses dents blanches dans son faux sommeil) et son papa l'embrassait pour la "réveiller". Après quoi, il était bon pour lui raconter l'histoire en entier pour la troisième fois (allez savoir pourquoi, les enfants aiment l'humour à répétition).
    Quand elle eut douze ans, son premier "amoureux" l'embrassa, et elle fut cruellement déçue. Ce n'était pas si génial, en fait, d'avoir un Prince Charmant, surtout lorsque celui-ci ne lui donnait pas de baisers assez convainquants. En revanche, avoir plein de Princes Charmant signifiait que l'on avait beaucoup plus de baisers, et donc, dans le tas, il y en aurait bien un qui serait agréable. Vous commencez à comprendre comment notre adorable demoiselle était devenue la jeune femme capable de séduire un homme en quinze minutes chrono...
    Aujourd'hui, elle ne croyait plus au Prince Charmant ni aux contes de fées, et, de toute manière, elle n'enviait plus du tout les boucles blondes et les yeux bleus de la Belle au Bois Dormant : elle était brune et parée de beaux yeux sombres, et, au lieu d'être la courge qui attendait le Prince, elle était la méchante qui les faisait languir. Les voir se trainer à ses pieds en espérant obtenir d'elle quelque chose, les entendre soupirer d'aise quand enfin elle daignait ne serait-ce que leur sourire... tout cela était passionnant, et bon pour sa vanité.

    Mais voilà. Un jour, elle était tombé sur Alex Hellwood, et les choses étaient allées autrement. Elle n'arrivait pas à le faire se plier à ses désirs, et il n'avait jamais l'air de lui quémander des baisers puisque, contrairement aux autres, quand il voulait quelque chose, il ne le demandait pas, il le prenait. Sans doute aurait-elle dû détester trouver un adversaire tel que lui. Sans doute aurait-elle dû préférer s'en tenir aux autres. Ah ! Mais non ! Justement, plus ils jouaient à cache cache plus elle désirait le trouver la première. Ils s'étaient toujours bien amusés, tous les deux, aimant le même genre de jeux...

    A quoi lui servait Andrew ? A oublier de temps en temps, à passer le temps, et à ne pas voir le temps passer sans qu'Alex ne revienne. Ele avait perdu en fait toute notion temporelle. Un instant pouvait être des heures, et des jours des secondes qu'elle ne verrait pas la différence. Ses nuits étaient agités, se jours effrayants, elle voyait les ombres du passé partout, retrouvait vaguement son sourire dans le rictus d'un inconnu, se rappelait sa voix en entendant murmurer quelqu'un qui passait dans la rue. Impossible d'oublier quand tout nous ramène à lui. La dernière fois qu'elle était devant la porte de son dressing, par exemple, elle était à la recherche de sa robe grise dos nu et l'avait cherchée pendant un bon quart d'heure. Quand enfin elle l'avait trouvée, elle en avait effleuré l'étoffe, et s'était tout à coup souvenue que c'était celle qu'elle portait le soir de son retour, quand elle était allée voir Alex en rentrant de l'aéroport. Jamais plus elle ne l'avait portée. Autre chose : presque chaque soir, elle lisait rêveusement une lettre des Liaisons Dangereuses en se disant qu'elle en avait souvent parlé avec le jeune homme. Tout cela était tuant. Qu'étaient donc ces façons de remuer le passé jusqu'à s'en faire mal ? Quel était cet excès de romantisme qui ne lui ressemblait pas ? Que voulez-vous que je réponde à cela, lecteur ? Alex avait toujours fait un drôle d'effet à la jeune femme.

    Et il était sur le seuil de chez à elle, à présent. Toujours incroyablement séduisant, arborant un sourire moqueur (la conversition rapide qu'il avait sans doute eu avec Andrew avait dû l'amuser, de toute évidence). Et le coeur de Ele cessait de battre.

    - Mais c'est qui lui?!!

    Andrew était donc encore planté là ?
    Ele aurait pourtant juré qu'il n'y avait qu'Alex et elle. Le regard du jeune homme avait croisé le sien, et à voir son bel éclat chocolat, elle se sentie faiblir. Il fallait pourtant qu'elle reste bien droite. S'évanouir là, maintenant, serait parfaitement ridicule, et elle en mourrait de honte par la même occasion. Il murmra un "hey Ele" tellement doux qu'elle eut du mal à contenir ses larmes. On ne vit cependant de son émotion qu'un léger frémissement de ses lèvres. Elle devait se reprendre. Ils étaient Alex Hellwood et Eleonore Carrington. Pas le Prince Philippe et sa Princesse Aurore.

    - Eleonore, si tu ne me dis pas tout de suite qui c'est et ce qu'il fait ici, je te jure que tu ne me reverras plus jamais.

    Et quelle perte affreuse !
    La jeune femme réprima un sourire ironique et abaissa un instant son regard étincelant pour qu'Andrew n'ait pas le temps d'y voir passer cet éclair de mépris qui l'avait illuminé une seconde.

    - Andrew, je te présente Alexander Hellwood. Alex, voici Andrew Lightheaven.

    Elle s'étonnait elle-même de la manière exemplaire avec laquelle elle faisait les présentation. Sa voix ne trahissait plus aucune émotion, et elle avait adopté un sourire stéréotypé (c'était de la pure provocation envers Alex, et du pur mépris envers Andrew). La jalousie d'Andrew était clairement visible sur son visage. Ele comprenait cela. Si elle avait été un homme, elle n'aurait sans doute pas apprécié la concurrence d'Alex. Il était tellement... tellement... Ah ! Ne chercheons pas à mettre de mots sur lui : cela aurait forcé Ele à l'observer attentivement, et qui dit observation intensive dit grande difficulté à ne pas succomber à l'envie d'aller l'embrasser en lui disant combien il lui avait manqué. Elle avait l'intention d'être fâchée après lui, et, coûte que coûte, elle allait devoir y parvenir, et lui faire face.

    - Ecoute, Andrew... J'aimerais bien que tu me laisses, ce soir. Demain, je te promets que nous passerons la soirée tous les deux, mais, pour le moment, je pense que je vais avoir besoin d'une nuit à moi toute seule, histoire de bien me mettre dans la tête que les fantômes n'existent pas.

    Ces derniers mots avaient éteint sa voix, comme si les prononcer était terriblement difficile pour elle. Néanmoins, elle savait qu'elle avait bien fait de les dire, car Alex pouvait dès à présent se préparer à subir les foudres de la jeune femme. Il allait juste falloir qu'elle se débarrasse d'Andrew. Celui-ci faisait la moue, et s'apprêtait à répliquer. Ele avait horreur des discussions qui s'éternisaient, d'autant que celle qu'elle allait bientôt avoir avec Alex serait nettement plus intéressante que celle-ci. Donc, pour l'empêcher de dire quoique ce soit, elle alla l'embrasser. Un baiser que le jeune homme dût prendre comme passionné, car jamais Ele ne l'avait fait avec tant d'ardeur. Pourtant, Ele savait que ce n'était strictement rien comparé aux embrassades qu'elle avait eues avec Alex. Cet Alex qui était planté là, forcé de voir le spectacle navrant d'un homme qui se voit rejeté par la fille qu'il aime sans plus de considération que s'il n'était rien pour cette dernière. Elle s'en voulait un peu, au fond, parce qu'Andrew était quelqu'un de gentil. Demain, elle se ferait pardonner tout ce qu'elle lui avait fait de cruel, mais, ce soir, l'ambiance serait toute autre.

    - Hum... Mais tu me promets de m'appeler, si tu as le moindre... problème... D'accord ?

    Andrew jetait un regard farouche en direction d'Alex. Ele, pour ne pas le contrarier, et surtout pour qu'il s'en aille au plus vite, inclina la tête, et ajouta doucement quelques mots du genre "tu m'appelles demain matin ?", ce à quoi il répondit par un joli sourire. Il avait en vérité un très beau sourire, brillant de gentillesse et de douceur. Pourquoi fallait-il qu'Ele préfère les sourires en coin et tellement plus ambigus ?...

    Le moteur de la voiture d'Andrew vrombit, et, quelques instants plus tard, elle s'éloignait dans l'allée, jusqu'à disparaitre complètement.
    Ele poussa un soupire, se demanda si elle n'était pas une vraie saleté, à se conduire ainsi avec un homme qui avait tant d'affection pour elle, mais finit par chasser cette idée d'un haussement d'épaules. L'heure n'était pas aux remontrances intérieures.

    - J'espère que tu as une bonne explication, mais si tel n'est pas le cas, bonsoir, Alex.

    La jeune fille fit volte face, et rentra chez elle. Elle ne repoussa pourtant pas la porte derrière elle, la laissant grande ouverte. Si Alex voulait s'expliquer, il n'aurait qu'à la suivre. Sinon, il pouvait partir. Ce ne serait pas la première fois...
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeDim 9 Nov - 23:59

  • Pourquoi tout le monde grandissait il? Enfin, mentalement parlant? Pourquoi tout le monde ne restait pas aux gentilles histoires raconté par les gentils parents dans leurs gentils lits avant de gentillement s'endormir? La vie n'aurait été faite que d'amour, de joie, et de plein de petits enfants qui eux non plus ne voudraient pas grandir. Les affabulations n'existeraient surement pas, tout comme les guerres, ou encore tous les autres problemes d'adultes entre guillemets. Evidemment tout le monde grandissait un jour, mettant un clap de fin a toutes les belles illusions qu'ils conservaient d'habitude si précieusement. Le pére noel disparaissait, les contes de fées aussi et les filles se mettaient a vouloir ressembler a Barbie, et les garcon, revaient de se la taper. Tout avait la vie dure quand on changeait, et puis arrivait l'age adulte. En général, on considérait comme adulte toute personne ayat plus de dix huit ans, mais a bien y réfléchir, rare étaient ceux a avoir une véritable conscience de l'univers les entourants ainsi que des problemes a affronter. Le fait d'être adulte ne se resume alors qu'a ca. La vie n'est pas un comte de fée, c'est pour cela qu'on créer des films avec eux.

    Pour la part d'Alex, il n'avait jamais été bordé par des contes de fée, n'avait jamais réellement eu d'histoire. Ses parents n'avaient jamais vraiment été présent, se faisant remplacer par une gouvernante et des cadeaux hors de prix achetés au quatre coins du monde. Tout cela remplacait une forme d'amour surement, mais Alex n'avait jamais compris cela. Alors il s'était sociabilisé, était devenu le roi de son propre royaume, jouant le méchant. Puis il n'avait plus jouer, il était carrément devenu méchant, vivant dans l'oppulence dans laquelle il avait toujours vécu. Il avait ensuite eu sa propre suite, et la débauce avait commencé. Mais la débauche chez les riches n'est pas une débauche normale, c'est ce qu'on peut courrament appelé la décadence, claqué de l'argent pour des soirées ou il ne s'amusait meme pas, et avoir des ce jour une filles a chaque bras et une autre dans son lit. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi les gens aimaient les mauvaises personnes, pourquoi il y avait une fascination constante pour ceux qui étaient hors morale. Encore a ce jour, il n'y avait rien compris mais ne cherchait plus vraiment a se l'expliquer. Un jour la réponse tomberait toute seule devant ses yeux surement, pas besoin de philosopher plus que de rigueur sur cela.

    Le genre de petit jeu que préférait Alex était le même genre que celui qu'aimait Eleonore, ce qui était parfait. Il était bien mieux d'avoir un concurant pour jouer, et en la présence de la jeune femme, Alex avait surement trouver l'un des adversaire les pluc coriaces. C'était une sorte de cache cache mélé d'une forme de séduction et de désir. Leurs rapports n'étaient pas vraiment clairs a l'époque, mais aujourd'hui, encore moins. Il savait qu'Eleonore allait lui faire un genre de scéne du meme genre que lui lui avait fait lors de son retour. Ha si seulement elle innovait et se montrait clémente et gentille... Non cela ne serrait pas digne d'Eleonore, c'était clair et net. Maintenant, de partir et de revenir, cela faisait aussi une sorte de petit jeu. Les retrouvailles avaient en général tendance a être intense entre ces deux la, mais voir le gars qui venait de sortir de chez le jolie brune, Alex se demanda a quoi il devait s'attendre. Si lui n'avait pas changer, qu'en était il d'elle? Evidemment, il la connaissait bien, mais en deux mois, on pouvait tres bien changer, croyez en le Hellwood. La personne la plus gentille au monde pouvait devenir horrible, la plus horrible, elle pouvait devenir encore plus infame. Il avait souvent vu ce enre de comportement, surtout a las vegas pour tout vous dire. Le jeu, l'ambiance de la fête en permanence et le fait que tout ce qui se passe a vegas restait a vegas transformait vraiment les gens. Pour vivre dans cette ville, il fallait vraiment avoir le sens des realité, ne pas se dire qu'on peut faire fortune sur les tables du casino et surtout, que la vie n'est pas un jeu ou alors on finit a la roulette russe...

    Mais lui, il se connaissait assez pour savoir ce qu'il avait besoin d'avoir, ce qu'il avait sur le coeur et a quoi il pensait. A qui il pensait. Evidemment, il avait passé deux mois loin de cette ville, mais Eleonore était resté dans sa tête, comme gravée au faire chaud dans sa mémoire, son lob temporal envahit de souvenir, d'émotions, parfum et autres choses lui rappelant la brunette qui était apparu sur le pallier de sa propre maison une seconde auparavant. Sa coiffure devait être a la mode en europe car il rencontra un bon nombre d'europeennes lui ressemblant, c'était troublant, il ne pouvait s'empecher de les comparer mentalement a elle, d'évaluer leur physique, leur sourire, leur facon de se tenir avant de trouver encore et toujours la meme conclusion, l'originale était pres de milles fois bien mieux qu'elles, pales copies parlant avec un accent étrangers. Il avait besoin de l'original, mais il était parti, tout seul, sans prévenir personne, pour ne pas que cet ideal le retienne. C'était ironique en fait, obsédé par la seule chose, le souvenir de la personne, qu'il savait obsédante pour lui. Les souvenirs n'étaient habituellement pas une source de réminescence chez lui, il ne se rappelait pas des bons moments de las vegas, ni meme de ce qu'il avait fait de bien durant sa vie, ce qui se résumait entre autre a pas grand chose. Il se souvenait de la seule chose a laquelle il était ataché, profondément j'entend, elle, Ele.

    Revenons en a la situation, presque un triangle amoureux devant la porte de la jeune femme. Ce méli mélo de sentiments qui allait avoir du mal a se déméler si Alex et Ele restaient muets comme durant cet instant présent. Si Alex avait été a la place de Andrew, il aurait senti la tension monter d'un cran, l'air devenir presque irrespirable, l'émotion gagner les deux autres. On sentait l'histoire revenir, l'epic love qui reprenait ses droits droit devant celui qui n'avait juste servi que de passade. Mais Andrew ne comprit pas, ou alors il fit semblant de ne pas comprendre car il devait voir que quelque chose avait réussi a faire naitre sur le visage d'Ele une émotion qui était rare chez elle. Il préféra juste rajouter quelque chose pour bousiller le moment ( ou cmprendre ce qui se passait devant ses yeux écarquillé par l'incompréhension). Le chantage qu'il fit a Ele le fit presque exploser de rire, mais une fois de plus, il se retint de maniére a ne pas le retenir lui plus longtemps sur les lieux. C'était grotesque de dire cela, alors qu'il venait de sortir furieux de la maison. Enfin bref, Alex avait deja conclut qu'il avait beaucoup de coté qu'il n'appréciait pas beaucoup ( voir pas du tout) et préférait rire mentalement.

    Eleonore avait fait les présentations, pour Alex, il n'y avait aucun probleme, il ne savait pas qui il était, excepté a présent son nom et prénom, mais l'oublierai dans quelque instants, il s'en fichait royalement. Par contre pour le prétendant en question, il y eu un pincement de lévre et un grincement de dent qu'il ne put réprimer. Ha visiblement, il comprit qui il avait en face de lui. Deja, l'attitude de l'héritier parlait pour lui. Habillé tres bien, jean coupé droit, chemise blanche, lunette de soleil dans le cheveux qu'il n'avait pas enlevé depuis son arrivé a l'aéroport meme si a présent il faisait nuit. Il se tenait droit, fier comme a son habitude, mais aussi hautain avec une posture altiére, juste égal a lui même en fait. Son nom était celebre en ville, même pour ceux qui ne l'avait pas connu ou étaient arrivé apres son départ. En général les gens savaient a quoi s'attendre, et c'était tant mieux pour eux.

    Le chevalier pensa enfin a s'en aller, tout en ajoutant le genre de réplique qu'avait toujours fait rire Alex, si tu as un probleme tu m'apelle... Mais oui mon grand, on t'appelera. Il baissa la tête pour ne pas avoir a faire un signe de tete et dire de ce fait au revoir et il put enfin sourire en paix. La réplique tres paris hilton de Ele le surprit également. Qu'est ce qu'elle ne faisait pas pour qu'il s'en aille tout de meme... Même lorsqu'il prit un regard méchant pour regard Alex, il n'était pas crédible, c'était le genre de bon garçon elevé dans un pavillon a barriére blanche par des parents de la classe supérieure mais pas riche, avec deux chiens et qui partaient en vacances dans des vignobles italiens ou francais trois semaines par an. Du vuet revu et qui ne connaissait rien a ce qu'était un vrai caractére. Finalement, il finit par s'en aller, laissant Alex et Ele seuls dans le noir.

    Elle avait changer de caractére, laissant le doute qui était aparu tout a l'heure et lui préférant l'assurance d'une premiére réplique censée touché alex. Il soupira un instant, souriant comme c'était rare pour lui. C'était bien elle, elle n'avait pas changé, elle avait toujours cette franchise et cette ironie dans le voix, ce ton couperet quand elle s'adressait au gens, ce physique de poupée de porcellaine. Elle rentra chez elle et Alex la suivit en claquant doucement la porte derriére lui. Cela faisait un bon bout de temps qu'il n'était pas revenu, la décoration avait changé. Il se permit un petit commentaire sur sa maniére d'agir avec Andrew...

    - Tu te comporte vraiment mal avec ce pauvre André, méchante Paris Hilton...

    Il n'avait meme pas fait exprés de confondre les prénom, André, Andrew, il s'en moquait totalement, et quand a Paris Hilton, cela la mettrais surement en colére mais au vu de son attitude pour le faire déguerpir, elle pouvait avoir ce surnom. C'était la reprise du petit jeu, mais il ne voyait toujours pas la jeune femme de face, elle restait de dos, cachant son visage a Alex bizarrement. Il soupira doucement, pret a donner des explications, enfin s'il le pouvait. Il se voyait mal expliqué dans les moindres détails ce qui c'était passé, mais bien décidé a la retrouvé elle:

    - Ecoute Ele, je suis désolé, il fallait que je parte, je n'en pouvais plus, j'ai failli rester, j'ai voulu te dire aurevoir mais si je faisait ca, tu m'aurais surement convaincu de rester et il fallait que je m'en aille que je quitte tout ca, tout ces gens. Je sais que tu m'en veux mais je suis moi, tu me connais, ne m'en veux pas d'être comme ca. Débarqué a l'improviste n'était peut etre pas une super idée, mais c'est la seule que j'ai trouvé pour vraiment pouvoir m'excuser, et tu sais a quel point c'est rare!

    Il se sentait mal, les excuses et explications n'étaient pas son rayons, il n'en donnait jamais d'habitude et face a Ele c'était une premiére. Elle l'avait écouté sans dire un mot et a ce moment la, elle se retourna face a lui.
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeLun 10 Nov - 1:12


    Pourquoi ? Pourquoi tout ne restait-il pas toujours beau et gentil ?
    Ele avait toujours considéré que c'était sans doute dû au fait qu'être toujours gentil est trop difficile. Même quand elle était petite et qu'elle croyait au Prince Charmant, elle avait des côtés très peste. En grandissant, on ne fait plus de bêtises, mais nos actes ont forcément un impact plus important que lorsque nous êtions petits, car, forcément, quand on est grand, on peut faire de plus grandes âneries. Et puis, comme ce serait triste un monde tout doux et tout sage ! Vous vivriez avec un de ces sourires stéréotypés (du genre de celui qu'Ele avait servi à Andrew) accroché aux lèvres toutes la journée, retiendriez les paroles cassantes pour en prononcer des mielleuses et bien comme il faut... Non, cela aurait été insupportable. Presque hypocrite, en fait...

    Quant aux gens qui aimaient les mauvaises personnes... Franchement, Ele les regardait avec hauteur. Le fait est qu'il faut être plus courageux pour être méchant que pour être gentil. Par exemple, votre meilleure amie se marie. Elle vous traîne de boutiques en boutiques pour trouver La robe idéale. Au cinquième magasin, vous feuilletez tranquillement un catalogue au papier glacé sur lequel sourient des mannequins faisant semblant de croire au mariage et aux histoires d'amour (inutile de préciser que ces mêmes mannequins sont des drogués richissimes et pervers, dans la vraie vie), quand votre copine sort de la cabine d'essayage toute excitée en vous disant qu'elle croit avoir trouvé. Vous, vous retenez un haut-le-coeur en voyant cette abondance vulgaire de tulle, de dentelle, et de perles blanches irisées, et vous avez deux solutions pour répondre :
    1. "Elle te plait, ma chérie ? C'est parfait, alors... Comme tu es jolie !"
    2. "Ah ah ah très drôle. Le côté meringue te va bien, mais, tiens, essaie ça plutôt..."
    Les gens gentils choisissent invariablement la première solution. Les gens "méchants" préfèrent la deuxième. Hey ! Qui est le fautif, dans l'histoire ? Le gentil ou le méchant ? Le gentil est un hypocrite, le méchant un courageux. Et c'est pour cela qu'on admire les méchants. Les gens dans leur ensemble ne sont que des lâches. Les méchants représentent tout ce que les gentils n'oseront jamais être...

    A l'origine, l'alliance d'Alex et Ele était plus un pacte conclu dans le but ultime de détruire les groupes respectifs d'Ethan et Thomas, par échange d'informations. Il trouvaient cela amusant de briser des amitiés et de défaire des liens. Mais, à force d'être ensemble pour discuter de leurs méfaits, ils s'étaient trouvés de nombreux points communs. Très vite, la chasse fut ouverte. Tout était fait subtilement, ils jouaient à se chercher, se trouvant de temps à autres, mais résistant la plupart du temps, juste pour que le jeu continue... Ils aimaient cela. Ces rapports complexes étaient très différents de ce que l'on voyait à la télé, dans les séries où la belle héroïne finit forcément avec le beau héros, et dans lesquelles les méchants sont toujours vaincus. Que de mièvreries ! Entre Alex et Ele, il y avait pas mal de tension, énormément d'orgueil, et juste ce qu'il faut de passion et de désir pour que le jeu soit intéressant. L'Amour ? Cette belle valeur chevaleresque après qui le commun des mortels courre... Ele avait toujours évité soigneusement de se poser la question. Elle se savait liée à lui étroitement. Elle n'ignorait pas qu'il était le seul à savoir lui couper le souffle, à lui donner envie de croire en l'Amour... Mais comme c'était troublant de s'avouer ce genre de chose ! Ainsi, elle essayait de ne pas trop y songer. Si seulement elle avait pu ne pas penser à son amour-propre et ne penser qu'à ce que son coeur désire... mais elle n'y arriverait sans doute pas seule. Cela demanderait un trop grand effort.

    Andrew venait de partir, laissant derrière lui un silence acide. La jeune femme le brisa un instant, afin d'intimer à Alex de s'expliquer ou de partir, puis rentra chez elle. Curieusement, la porte claqua doucement très peu de temps après qu'elle fut rentrée. Elle n'osa se retourner pour savoir si le jeune homme l'avait fermée de dehors ou de dedans. Le soulagement qu'elle ressenti lorsqu'elle entendit sa voix derrière elle était tellement intense qu'elle savait qu'il se verrait sur son visage, si elle s'était tournée vers l'objet de son affection, si bien qu'elle resta dos à lui.
    Il parla. D'abord pour la traîter de Paris Hilton. Cela la piqua, mais son mécontentement ne fut manifesté que par un claquement de langue contre son palais. Elle ne voulait pas se fâcher, car cela aurait donné à Alex un prétexte pour changer de sujet sans lui fournir les explications attendues. Or, elle ne voulait pas qu'il se défile. C'est pourquoi elle resta silencieuse, et il put enfin essayer de s'excuser. Elle l'écouta avec une attention si forte que cela lui en donna presque la migraine. Elle faisait son possible pour analyser l'inflexion de sa voix, cherchait à savoir pourquoi il employait un mot pluôt qu'un autre, décortiquait ses paroles de manière méthodique et posée, jusqu'à être sûre d'en comprendre très précisément le snes, sans que rien ne lui échappe. Il s'était excusé dans les règles de l'art, parlant avec ce qui sembla beaucoup de sincèrité à la jeune femme. Elle voulut voir ses yeux. Ils démentiraient si ses paroles n'étaient pas aussi sincère que sa voix ne le laissait supposer. Ainsi, elle se retourna lentement vers lui, et fit quelques pas dans sa direction. Arrivée tout près, elle leva son visage vers le sien et scruta ses yeux brillants de cet éclat ardent qui les définissait si bien. Elle observa les ombres de ses prunelles, et les flammes brunes de ses iris, chercha à décrypter l'expression de ces disques sombres, se noyant dans cet océan chaud et profond que constituait son regard. Il était franc, elle en était certaine. Donc, il croyait vraiment tout ce qu'il venait de lui dire.
    Quand elle prit la parole, ce fut à mi-voix. Elle était suffisament proche de lui pour se permettre de parler doucement sans qu'il n'ait à tendre l'oreille pour la comprendre.

    - Je te pardonne d'être parti si longtemps. Tu as raison, je te connais. Je sais que tu n'aimes pas Blue Side ni ses habitants, et que tu prends souvent des décisions brusques. Cela fait parti de toi, et constitue sans doute une part de ton charme... Ce que je ne te pardonne pas, c'est de m'avoir laissée seule.

    C'est vrai que les excuses étaient rares, chez Alex. Elle lui était reconnaissante de s'être excusé pour elle, car elle savait que cela représentait un effort important pour lui, comme cela l'avait été pour elle, quelques mois plus tôt. Mais une autre chose était rare, et pourtant, venait de faire son apparition dans la conversation. Ele venait de lui dire très clairement et avec toute la sincèrité du monde qu'elle avait été blessée qu'il l'abandonne. Ce n'était que la vérité, mais, justement, lorsqu'il s'agissait de ses sentiments intérieurs, Eleonore ne disait que rarement la vérité, préférant d'ordinaire les mots tranchant que les paroles de regret.

    Consciente qu'il allait, à présent, soit se moquer d'elle, soit se fâcher, elle préfèra s'éloigner de nouveau. Il était encore plus irrésistible moqueur, et plus séduisant fâché et elle savait qu'à être si proche de lui, elle risquerait de succomber à l'envie de lui dire tous les mots de son coeur, ceux qu'elle n'avait jamais osé se dire à elle-même...

    Ils se trouvaient dans le salon. Au sol, du marbre noir, si luisant que l'on s'y voyait comme dans un miroir. Les talons d'Ele produisirent un léger bruit lorsqu'elle s'éloigna de sa démarche grâcieuse vers la desserte. Elle servit deux coupes de champagne, songeant que les bulles alcoolisées l'aideraient à se détendre, sans doute. Prenant une des deux coupes, elle laissa l'autre en place, à la disposition d'Alex, s'il voulais en profiter, et elle alla se poster près de la fenêtre. Il n'y avait pas une vue panoramique de Blue Side, de chez Ele, mais les baies vitrées en arc de cercle permettaient pourtant la contemplation d'un ciel impeccablement noir, moucheté de quelques paillettes que l'on appelle communément "étoiles".

    - Pourquoi es-tu parti ? Je veux une vraie explication, Alex. Ne me sers pas une nouvelle fois l'excuse du mal-être : les gens de Blue Side sont insupportables, mais pas assez pour faire fuir un homme comme toi... Alors, que fuyais-tu ?...

    Elle avait quitté son ton intime, le changeant contre une tonalité plus sèche, moins particulière, mais qui ne parvenait pourtant pas à cacher aussi parfaitement qu'elle l'aurait souhaité son émotion et son chagrin. Elle sirotta son champagne dans l'espoir de faire passer la boule qui semblait coincée dans sa gorge, et l'empe^chait de respirer correctement. Pourtant, après cette demande d'explications chargée de reproches, elle ne se retourna pas vers Alex. Pourquoi ? Parce qu'elle avait senti trop nettement un sillon humide couler du coin de son oeil au bord de ses lèvres, et cela était profondément humiliant pour une femme que l'on croyait insensible et qui toute sa vie s'était appliquée à entretenir cette image...
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeLun 10 Nov - 2:15



  • Pourquoi des gens choisissaient ils de faire le mal, de le dire a toute personne, de se comporter comme quelqu'un d'absolument immoral, et pourtant rester adulé? Parce qu'ils ne croyaient sûrement plus en la bonté du monde, en celle que des gens crédules essayaient de construire au jour le jour. C'était fini les mères thérésa et les soeurs sourires, ils voyaient, eux la véritable face de cette humanité qui n'était plus blanche du tout, mais qui commençait a un gris sombre pour allez jusqu'à un noir digne de cette nuit. Ils se rendaient compte que les guerres étaient plus nombreuses que les traités de paix, que les vaccins étaient moins nombreux que les balles. Alors pourquoi essayer une fois de plus de sauvez un monde déjà mort, tuez par ses propre habitants? Il valait mieux se faire une place la dedans, et ne pas se creuser la tête afin de trouver un moyen de se rendre meilleur, de se donner meilleure conscience, autant s'assumer des le départ. C'était la morale d'Alex, il ne cherchait pas a être gentil, et disait la vérité comme elle lui venait. Parfois, il avait des envie de vengeance profonde qui arrivaient et a ce moment la, la il faisait vraiment le mal. Car qu'est ce qui est plus dangereux qu'un méchant, au sens littéral du terme? Un méchant riche. C'était en gros ce qu'était Alex.

    On pouvait dire beaucoup de chose de lui, mais il fallait avouer que ce coté si méchant, si bad-guy avait son charme. Prenons un exemple tout bête. James Bond, Ok il est anglais et il bosse en temps qu'espion mais il tue tous ses ennemis, peut importe s'il peut leur laisser la vie ou pas, il s'enfile cocktail sur cocktail et couche avec une ou deux james bond girl par films, et il est adulé. Au final, je ne compare par Alex au sublime Daniel Craig mais le rôle, les grandes lignes sont sensiblement les mêmes. De plus, les gens eux même sont profondément hypocrites. Ils se disent gentils et beau a tout bout de champ, mais des qu'on vient leur parler d'économie d"énergie, plus personne ne répond présent. Si ils étaient tellement profondément en accord avec leur bon coté, il ne voteraient sûrement pas pour une homme politiquement quelconque et surtout profiteur plutôt que pour un écolo ou alors quelqu'un voulant vraiment qu'un pays rendent ses citoyens égaux. De plus, on avait tendance a toujours parler des riches comme des méchants, mais tout cela n'était qu'une simple forme de jalousie quand on y réfléchissait bien, ou le rêve de chaque citoyen moyen d'atteindre les hautes sphères dont on parle partout, entrer dans une élite ou l'on pourra faire ce que l'on veut, et être soit même, méchant, en tout impunité.

    La était le problème de tout le monde. Les gens refoulaient pour la plupart ce qu'ils pensaient ou voulaient vraiment dire. C'était une sorte de malaise général, auquel rien ne saurait donner de véritable solution.

    Alex et Ele ne formaient pas vraiment le couple de méchant qu'on est en droit d'attendre. Déjà il ne fallait pas parler de couple, mais plutôt d'équipe ou quelque chose de ce genre. C'était un partenariat au début, mais les deux étaient humains et ne pouvaient pas uniquement passer leur temps a comploter. Qu'est ce qui avait fait leur rapprochement? Le fait que chacun voit en l'autre son meilleur adversaire sûrement. Si eux deux ne s'appréciaient pas, il y aurait sûrement une guerre civile dans Blueside tant leur capacité a influencer les gens étaient grande. Ils avaient détruits des amitiés, des groupes et des couples et avaient célébrés ça le soir autour d'une coupe de champagne frappée. Ils étaient heureux de voir cette certaine forme de chaos dans les groupes qu'ils fréquentaient mais jouissaient surtout du fait d'être totalement anonyme dans la création de ce chaos. C'était un passe temps pour gosses de riches désabusé de la vie, puis s'était devenu un jeu d'attraction, de séduction et surtout de non dits. Entre eux, il y avait tellement de chose qui restaient secrète. Alex savait tres bien qu'il tairait toujours ce qu'il croyait ressentir pour elle, et chez Ele, sans que le jeune hellwood le sache, c'était la même chose. Mais chacun avait beaucoup trop d'ego pour faire preuve de sincérité vis a vis de l'autre. Alors on se disait qu'on jouait sans réelles conséquences alors que les sentiments avaient tendance a grandir.

    Alex venait de se confier a elle, de faire sûrement l'une des choses les plus dure pour lui, expliquer pourquoi il avait fuit comme cela. En temps normal, il aurait juste dit un " Parce que... le reste ne regarde que moi" mais pas avec elle, pas avec Ele. Il la respectait sûrement plus que les autres pour la connaître bien mieux qu'eux. Il ne pouvait s'empêcher de penser que sans elle, il n'aurait sûrement pas fait ce qu'il avait fait dans cette ville. Les mots lui étaient venu limpidement, comme par magie a vrai dire. Alors qu'en temps normal, il cherchait le mot exacte, le ton qui ne trahirait pas son mensonge, la il n'avait absolument rien a penser. Il disait la vérité. Il se livrait et se confiait a la fois, mais en gardant le plus important pour lui, ce qui concernait ses sentiments vis a vis de celle qui lui tournait le dos. Aurait il dit pareil si elle était face a lui? Il ne savait pas. Après tout, il était toujours plus facile de coucher des mots sur du papier, de parler a quelqu'un dont on ne voit pas le visage plutôt que de dire tout en regardant la personne dans les yeux.

    Les propos de la jeune femme le surprire, il ne s'attendait pas a une réponse aussi douce dans le ton, et surtout qu'elle lui dit que le problème au fond était le fait qu'il l'est laissé toute seule. Si seulement elle savait que des qu'il croisait une femme, il ne pouvait s'empêcher de la voir en elle, que des qu'il se retrouvait au lit avec une autre, il ne faisait que penser a elle, que des qu'il entendait quelqu'un frapper a la porte de sa chambre, il priait mentalement pour que ce soit elle. Mais non, cet excès de romantisme n'avait tellement rien d'Hellwood qu'il préférait ne même pas y penser. Pourtant c'était bien ce qu'il s'était passé, mentalement il était avec elle, mais physiquement non. La jeune femme scruta son visage, cherchant l'attitude ou le tic qui le démasquerait, mais malheureusement il n'y avait absolument rien a trouver excepté la vérité. Pour une fois dans sa vie, Alexander Hellwood avait dit la vérité. Mais que pouvais il répondre a la dernière phrase de la jeune femme?

    L'espace d'une seconde, il eut la gorge serrée, impossible pour lui de parler alors que la jeune femme allait servir deux coupes de champagne. Maintes réponses filaient dans sa tête sans qu'il ne parvienne a en dire une seule. Impossible, cela révélerait trop de lui, son coté si secret l'en empêchait cruellement. " Pour moi, tu étais avec moi là-bas ", "tu m'as laissé tout seul pendant six mois...", " je n'aurais jamais pu partir comme je l'ai fait avec toi", "Pardonne moi". Il ne pouvais pas, pris par une crise de mutisme terrible alors que la jeune femme traversait de sa démarche gracieuse la pièce. Il observait ce sol ou son reflet montrait de lui qu'il avait perdu son attitude altière et qu'il était en plein questionnement. Les deux jeunes gens ne se regardaient plus. Un instant auparavant, ils étaient proche, physiquement, une tentation délicieuse, mais a présent, la froideur du marbre illustrait la tension. Et alors qu'elle lui adressait de nouvelle parole, Alex sentit la réponse sortir de ses lèvres en même temps que s'éclairer dans son esprit:

    - Toi.

    Il venait de s'avaler cul-sec la coupe de champagne et cette réponse était sortie toute seule. Le corps d'Alex se rebellait face a son propriétaire. Cette réponse était facile a expliquer. Le jeune homme était habitué a passer de conquêtes en conquêtes sans s'attacher sans ressentir de papillons, ni pincements quand il ne voyait plus la jeune femme. Il était libre et maîtrisait toute sa vie, ne connaissait pas ce qu'on appelait l'amour et ne voulait pas en entendre parler. Et puis voila, il y avait eut Eleonore. Il la voyait partout, il sélectionnait chez ses conquêtes ce qu'il ressemblait le plus au traits de la jeune femme lorsqu'elle était partie six mois, il pensait a elle alors qu'il voulait s'arrêter, en d'autre mots, ce nouveau lui lui faisait peur. Il ne souhaitait qu'une chose, retrouver l'ancien Alex qu'il était, méchant, volage et complètement inconscient, dépensier et retard. Comment pouvait il se transformer comme cela, preuve : il ne souriait que tres rarement et s'excusait encore moins, et que faisait il en sa présence, il souriait et s'était même excuser. Il n'était pas venue la voir car elle l'empêchait de partir, mais par ce qu'il la fuyait, et il comprenait que seulement maintenant. Avant qu'elle n'eut pu dire quelque chose, il tenta de s'expliquer. Alex n'était pas moqueur ni encore moins en colère, mais il était bien plus craquant que dans ces deux états nommés précédemment:

    - Je fuyais ta présence, ton effet sur moi, ton sourire, tout ce qui fait que pendant ton absence, j'ai essayé de tourner la page sans vraiment réussir, tout ce qui fait que tu arrives a me faire changer.

    A ce moment la, il sentit un craquement dans sa poitrine, son coeur se révoltait, tantôt s'accelerant, tantot baissant son rythme a l'extreme lmite. c'était une premiére pour lui, maintenant, il appréhendait la réponse de la jeune femme. Un instant il regretta d'avoir dit cela, mais c'était fait. A cette instant la, pour Alex, Ele n'était plus du tout mme de Merteuil, mais belle et bien la présidente de Tourvel.


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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeLun 10 Nov - 12:05


    Il y a quelque chose de terriblement plaisant dans le fait de faire le mal, et seule les personnes qui expérimentait quelques cruautés sur les autres pouvaient s'en rendre compte. Ele n'avait jamais apprécié de rester sage, bien en place, quand elle savait qu'il y avait tout autour d'elle, à chaque instant, de quoi s'amuser. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Alex, elle avait joué pour elle seule, fait mal aux autre toute seule, et se plaisait bien à agir ainsi. Pourtant, la ville de Blue Side s'était un jour étonnée de voir arriver un jeune homme au moins aussi méchant que l'était Ele, venu de Las Vegas. Comment voulez-vous que deux êtres aussi proches moralement puissent continuer à jouer dans leur coin ? Impossible, et c'est pourquoi Alex et Ele n'avaient pu faire autrement que de se rencontrer. A daté de ce jour, peu importait le nombre de balles répandues sur les champs de bataille ou la quantité de vaccins trouvés par année. Ils étaient de ces personnes qui se sentent plus fortes quand elles trouvent la personne qui leur correspond le mieux au monde. Attention ! Je ne suis pas entrain de vous dire qu'ils se moquaient royalement de tous ces gens qui mourraient de façon injuste, loin de là. Simplement, la jeunesse dorée semblait à des milliards de kilomètres de toutes ces catastrophes, si bien qu'elle finissait par se demander si cela existait vraiment... Ils n'étaient pas du même monde que tous les autres, et c'est sans doute cela qui faisait leur grande particularité.

    Evidemment, il avait fini par y avoir bien plus qu'une entente pour briser deux des clans principaux de Blue Side. Ele avait souvent comparé leur relation à un jeu d'échèques. Calculs précis, feintes trompeuses, les contraste du blanc et du noir, de la douceur et de la violence. Seulement, le jeu semblait pas pouvoir se finir. Ele n'avait jamais trouvé l'issue permettant de gagner. Mais voulaient-ils vraiment gagner ? Je crois qu'ils jouaient pour jouer, pas pour obtenir un trophée au final. Et puis, l'un envers l'autre, ils n'avaient jamais été aussi cruels qu'envers les autres. Ils étaient parfois acides, mais nullement acerbes, moqueurs, mais pas cassants, sadiques, mais jamais meurtriers. Elle aimait cet équilibre plein de contrastes qui composait leur relation. Et puis, il faut aussi avouer que leur sort était enviable, ce qui ne gâtait rien à l'affaire...

    La nuit paraissait de plus en pluso ppressante à la jeune femme. En début de soirée, quand Andrew avait passé la porte de sa chambre, elle avait eu le sentiment que la fatalité empeusait l'atmosphère. Cette certitude n'avait fait qu'augmenter d'intensité au fur et à mesure que le temps passait. Elle restait maîtresse d'elle-même, mais pour combien de temps encore ? Il était derrière elle, à lui dire une vérité qu'elle savait difficile à avouer, pour un homme comme Alex. Elle se souvenait elle-même de la peur qu'elle avait eu avant de dire la vérité au jeune homme, au sujet de sa disparition, quelques mois auparavant. Elle avait eu peur qu'il s'en serve contre elle. Quelle peur absurde ! Après qu'il lui a dit qu'il étouffait à Blue Side, elle n'eut pas du tout l'envie de lui faire du mal en lui repprochant encore son absence ou le mal qu'il lui avait fait. Alors, elle imaginait volontiers que son compagnon n'avait jamais eu l'intention de se servir de son propre départ contre elle, quand elle lui avait parlé de sa maladie et de l'hôpital français... Pourtant, elle se posait encore quelques questions, et elle entrepris donc de les lui poser, en commençant par celle qui lui semblait la plus importante : qu'avait-il fui ? Elle ne pouvait prévoir sa réponse. Celle-ci tenait en un mot, et la tension parut tripler d'intensité quand cette simple syllabe passa les lèvres d'Alex.

    "Toi."

    Elle crut vraiment qu'elle allait défaillir. Ce mot lui fit l'effet d'un coup de fouet, accéléra les battements de son coeur, et son sang dans ses veines. Il battait à ses tympans, l'assourdissant, l'étourdissant. Elle suffoquait.

    Avait-il vraiment dit cela ? Etait-ce possible ? Son inconscient ne lui jouait-il pas plutôt des tours ? L'avait-il vraiment fuie, elle ?
    C'est quand elle entendit les breloques de son bracelet-montre frapper contre le verre de sa coupe de champagne, qu'elle tenait toujours dans sa main droite, qu'elle se rendit compte qu'elle tremblait plus que cela ne semblait possible. Elle reposa la flûte sur la desserte d'un geste à peu près maîtrisé, mais ses nerfs ne tiendraient pas longtemps, à la vitesse ou son stress montait en elle.
    Elle ne s'était toujours pas retournée, et Alex reprenait la parole. Jamais sa voix cassée et suave ne lui avait semblé aussi belle, sans doute parce que jamais celle-ci n'avait contenu tant d'accents de douceur et de sincèrité. Etait-ce bien Alex Hellwood qui lui disait tout ceci ? Comprenait-elle vraiment correctement le sens de ses paroles ? Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, se sentait rougir, puis blêmir, sa respiration s'accèlérait, ses lèvres frémissaient, elle avait chaud puis froid, et tout ceci en dix secondes d'intervalle.

    "Je fuyais ta présence, ton effet sur moi, ton sourire, tout ce qui fait que pendant ton absence, j'ai essayé de tourner la page sans vraiment réussir, tout ce qui fait que tu arrives a me faire changer. "

    Elle avait oublié de respirer pendant toute la durée de sa phrase, et quand elle se rendit compte que la tête commençait à lui tourner par manque d'oxygène, elle se souvint que tout être humain normalement constitué ne peut pas rester en apnée pendant trop longtemps sans avoir à en souffrir par la suite. Elle repris son souffle en même temps qu'elle se retournait vers le jeune homme. Elle était livide, il était sublime, d'une beauté à couper le souffle, et cela n'aida évidemment pas la jeune femme à se souvenir que le nez servait de conduit respiratoire. Quand enfin ses poumons s'emplirent d'air, elle se demanda comme elle avait fait pour tenir debout jusqu'à maintenant. Elle avait mal, mal comme jamais cela ne lui était arrivé. Pourtant, par dessus tout cet embrouillage de sentiments, il y en n'avait qu'un qui semblait avoir du sens, pour Ele. Elle l'aimait.

    Pourquoi cela lui apparut-il à présent comme une évidence, quand toujours elle s'était forcée à ne le voir que comme un partenaire de jeu ? Sans doute, la sincèrité d'Alex l'avait désarmée, et, quand on n'a plus aucun moyen de défense, on ne peut pas même continuer à se mentir à soi-même...
    D'ordinaire, Ele préférait être Madame de Merteuil, face à son Valmont. Qu'aurait dit la Marquise face à tant de sentiments étranges. Aurait-elle rit en disant "Mais Vicomte, cessez donc de dire des idioties et occupez-vous plutôt de la petite demoiselle que je vous ai confiée" ? Aurait-elle froncé les sourcils en ajoutant d'un ton cassant "L'excès de sentimentalisme ne vous va guère, très cher" ? Que devait faire Ele ? Etait-elle madame de Merteuil, en cet instant ? Elle se sentait aussi faible que Cécile, pourtant. Une jeune femme fragile qu'un vent doux aurait cassée.

    Contre toute attente, elle s'approcha d'un pas nettement moins aletier que précédemment. En fait, on ne l'avait encore jamais vue aussi chancelante, aussi prête à tomber. Une fois devant lui, elle ne dit rien pendant un moment, occupée à calmer sa respiration saccadée et le bruit de heurtoire que faisait son coeur contre sa poitrine. Elle observait le visage d'Alex, ses traits fins dessinés au pinceau, l'éclat de ces yeux qui, si doux (presque tendre, en fait), effrayait la jeune femme. Elle sentait cependant qu'il était tendu à l'extrème, et se doutait qu'il attendait une réponse. Elle fit d'une une première tentative pour émettre un son, mais sa voix se brisa et ce fut un échec.

    Ainsi, elle en fut réduite à ne rien dire du tout pendant les cinq minutes qui suivirent. Mais la peur s'était estompée, pour laisser place à un petit sentiment qui la piquait ; la curiosité. Elle ne connaissait pas cet Alex si calme. Il avait l'air de souffrir un peu de ses paroles, lui aussi. Les regrettait-il ? Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, elle n'arrivait pas à deviner ses pensées. D'habitude, elle le comprenait, ils étaient sur la même longueur d'onde. L'un pouvait commencer un phrase que l'autre finira. Mais en cet instant, elle avait l'impression d'avoir un autre homme devant elle, toujours terriblement charismatique, plus même si c'était possible. Elle se sentait fondre à son contact, et devina qu'elle aussi devait avoir l'air d'une autre femme.
    Mais cette envie de découvrir le "nouveau" Alex la taraudait davantage de secondes en secondes. Lentement, prudemment, elle leva sa main blanche vers son beau visage, et caressa sa joue du bout des doigts. Ce simple contact fut électrique, mais la poussa à continuer, et elle fit glisses ses phalanges fines le long de sa mâcheoire, puis remonter vers ses lèvres qu'elle caressa avec une douceur presque effleurée, avant de laisser retomber son bras le long de son corps. Tout ceci était troublant. Ele devait parler, cependant.

    - Mais moi, Alex, je voulais ta présence, commença-t-elle d'une voix faible et mal assurée, sentir ton effet sur moi, voir ton beau sourire... Je n'ai pas pu tourner la page et je viens de me rendre compte que c'est parce que je n'en ai pas envie. Quand je suis avec toi, j'ai l'impression d'être meilleure...

    Elle ne sentit pas qu'une nouvelle larme coulait lentement le long de sa joue pâle. Elle ne sentait plus rien. Plus rien, à part la morsure de son regard brun plongé dans le sien, à part le fait qu'il était si près d'elle... Elle ressentait aussi bon nombre de choses mais était incapable de mettre des noms dessus. Ses sentiments étaient trop abstraits pour qu'elle puisse les analyser. Elle se trouvait faible, s'en voulait de parler si ouvertement, mais se sentait pourtant soulagée de dire tout cela. Peut-être que cela changerait les choses ? Elle aimait tellement la relation qu'elle avait avec Alex ! Elle ne voulait pas que l'aveu de sentiments nouveaux le fasse fuir, c'est pour cela qu'elle ne parla pas de sentiments. Elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre une fois de plus. Cela sans doute l'aurait achevée.

    - Est-ce que tu vas partir en me laissant une nouvelle fois ?

    Elle nepouvait détourner la tête, attirée par son regard intense et pénétrant, ainsi demeurait-elle immobile, face à lui, cherchant à travers son regard à lire dans son âme. Mais tout était brouillé. Elle n'arrivait pas à percevoir quoique ce soit. Sa voix avait trahi trop nettement son anxiété, mais elle n'avait pas ajouté quelque chose comme "ne me laisse pas", ou "j'ai besoin de toi", même si cela n'aurait été que dire la vérité. Si elle pouvait garder pour elle l'expression de ses sentiments confus, elle le ferait, aussi longtemps que faire se pourra. Elle avait peur de trop en dire. Elle avait peur de lui faire peur. Elle avait peur d'avoir peur. Et toute cette angoisse grandissait dans l'attente de sa réponse, l'oppressant avec une cruauté qui la faisait trembler tant elle était violente...
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeLun 10 Nov - 20:19

    A quoi bon toujours essayer de changer? Si l'on était quelque ou quelqu'un, c'était bien pour une raison non? Ce que l'on était au plus profond de soi était peut être inaltérable, comme une sorte de vérité totalement inchangeable et inchangée. Parfois, on pouvait se mettre des idées en tête, faire une propagande digne de celle du vingtième siècle, envers soit même pour changer ce que l'on était, mais pourquoi? Pourquoi au final ne pas accepter ce que l'on était? Certaines personnes n'avaient pour but que de se conformer aux autres, d'entrer dans le fameux moule identitaire de la société actuelle, ressembler a quelqu'un, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Et puis il y avait les autres, ceux qui essayaient de changer afin de rompre avec une certaine forme de monotonie qui semblait s'être installée au fil des années au lieu d'aller tout bêtement voir un psy comme le ferait une majorité de personnes sensées.

    Par exemple, un grand nombre de retraités après quelques années de repos post 40 ans de travail s'en allait cherche le frissons a Vegas. Alex connaissait bien ce phénomène pour l'avoir vu maint et maintes fois, et a la fois étudiées en cours de politique. Ils aidaient la ville a prospéré d'un coté, il fallait bien l'avouer. Donc, CHANGER était le maître mot, tout remettre en jeu ( ils étaient au bon endroit) pour voir tout évoluer. Après une vie toujours aussi peu intéressante, faite de tous ces grands événements qui arrivaient a tout le monde, mariage, naissances et décès; ils se disaient que près de la fin de leur vie, ils n'avaient plus rien a perdre. Alors de ce fait on pouvait imaginer que le changement faisait peur, et c'était bien le cas. En fait, ce n'était pas cette évolution en elle même le problème, mais plutôt la part immense d'inconnu. Le fait de rompre avec ces habitudes qui si pénibles soient elles, avaient fait partie de la vie, au même titre que tout le reste en fait. On ne décidait que tres rarement de la vraie nature d'un changement: on l'imaginait, l'idolâtrait, on croyait l'apercevoir mais au final il était tout autre. On ne contrôlait rien, on subissait, de gré ou de force.

    Et puis il y avait une autre catégorie de changements, peut être la pire qui soit en fait. Il y avait de ces moments spéciaux ou vous changiez, mais bien malgré vous, comme si vous vous dédoubliez et observiez votre propre attitude de l'extérieur. Comme un rêve mais cette fois si, éveillé. Tout le monde avait déjà fait ce fameux rêve ou l'on se postait en observateur extérieur et qu'on voyait tout ses propre mouvements, sans ne pouvoirs jamais les contrôler. Et bien c'était en gros pareil. La majeur partie du temps, c'était grave, ou plutôt a cause, d'un évènement, d'une chose, ou encore d'une personne. Contre cela, on ne pouvait en général absolument rien faire. Se combattre soi meme était un combat perdu d'avance. A la rigueur, on pouvait avoir un regard observateur qui tirerait quelques conclusions. On pouvait aussi se débartre, tant bien que mal, essayer de reste le même mai aussi incroyable que cela puisse parraitre, cela traitait de l'impossible. Telle une force extérieure indomptable, on se voyait réagir différaùent, comme si un nouveau code de conduite nous était appliqué, penser d'une toute autre maniére. Imaginez vous changer alors que vous croyez vous connaitre, avoir déja analyser le moindre de vos traits de caractéres, vous connaitre plus que par coeur et ensuite de voir changer votre moindre pensée: cela était juste effrayant et l'on ne voulait qu'une chose, retrouver celui qu'on était avant, celui qu'on connaissait si bien.

    C'était exactement ce qui était arrivé a Alexander. Etrange pour l'un des Dom Juan de la ville de ne plus avoir qu'un visage en tête. Bon ok en temps normal, il oubliait vite le prénom et le visage de ses conquêtes mais cette fois, c'était ô combien différent. Ces boucles brunes entourant un visage aux traits fins, ces pomettes saillantes mettant en valeur un air fier comme apparu d'une déesse antique, ces lévres a la fois fines et rouges s'étirant de temps a autres pour laisser place a un sourire ravageur, ou alors qui se contractait en une moue adorable, ces grands yeux sombres qui créaient toute la lumiére de ce visage grace a un regard comme pailleté d'étoile. Chacun des détails physique de la jeune femme restaient gravé comme dans de la pierre dans la mémoire de l'hériter de l'empire hotelier. Chacun d'eux étaient magnifiques mais rassemblés, ils formaient une sorte d'ode a la perfection. Mais comme tout a chacun le sait, le physique était sublimé par l'intelligence, et l'on pouvait difficilement dire qu'Ele en manquait. Un coté calculateur et manipulateur a l'image d'Alex, la capacité de ne presque jamais montré ses faiblesses, et parfois ce caractére si fort qu'on aurait pu imaginer la demoiselle inhumaine. Ce qu'elle avait fait devant Alex a Andrew était tout simplement méchant, orgueilleux et sadique. Elle s'en était débarassé comme cela, pour entendre les explications de son ancien amant enfin de retour.

    Mais que lui avait il prit de prononcer toutes ces paroles, pourquoi n'avait il pas pu se taire comme il le faisait a chaque fois? Tout était sorti, ce flot de parole sous entendant des sentimetns dissimulés pour elle. Le Valmont avait officiellement des sentiments pour elle, et plus aucune conquête n'était réellement interessante pour lui. Il n'en était quasiment jamais venu a regretter quelqu'un, a arriver au fait que celui ci lui manque. Bien au contraire, il était quelqu'un de solitaire, qui se trouvait mieux en sa compagnie qu'en celle des autres. Les six mois ou elle n'était pas la avait été long, et il s'était consolé d'une maniére qu'il connaissait extremement bien, mais quoi qu'il ait pu se dire, c'était elle qu'il voyait dans les autres. Le jeune homme toujours debout pres du sofa se demandait comment il allait pouvoir prendre ces paroles a la rigolade quand elle allait en rire. Car elle allait bien en rire n'est ce pas? Elle ne se laisserait pas touchée par ce débordement de sentimentalisme si?

    Il eut la réponse quand elle se retourna de sa fenetre et qu'elle vint vers lui. Elle avait l'air perturbé, ses yeux étaient étrangement vrillants. Apparament, elle n'allait pas lui rire au nez comme il le prévoyait. Lui même était affecté par ces paroles, la tension avait ateint un pic d'intensité lors du moment précédent. Elle était blême, troublée et cela se voyait dans son regard. Ils se firent face, mais plus d'égo la dedant juste une sorte de compréhension mutuelle. Les yeux d'Alex étaient comme voilés par le doute qu'il éprouvait sur le bien fondé de ses propres propos. En face de lui, elle était la, droite mais arborant un air qu'il ne lui connaissait pas et sur lequel il n'eut su mettre un nom. Il y avait une force en lui qui voulait la prendre dans ses bras, mais il était proprement incapable de bouger un muscle.

    Si quelqu'un avait douter qu'Alex avait un coeur, lorsque Ele prononca ses paroles, celui de Alex se rompit brutalement. Il ne sentait plus aucune pulsation au niveau de son rythme cardiaque, effet de surprise totale que celle de la révélation de la jeune femme. Cette nouvelle façon d'être, ce qu'elle venait de lui dire, il ne s'y attendait pas vraiment. Blême, il ne su pas quoi répondre et se contenta d'écouter ses propros qui lui revenaient en boucle en tête. L'aimait il? Même si l'amour n'avait jamais fait parti de son vocabulaire, il ne pouvait le nier. Il aurait du s'en rendre compte plus tot, comme si c'était quelque chose que l'on pouvait dépister comme cela. Alors qu'il avait toujours pris cela pour de la complicité, ça venait d'éclater au point que ca le brulait de l'intérieur. Une larme semblable a une perle tomba sur la joue de la jeune femme. D'un geste du pouce, il l'efface doucement. Des gestes peuvent être tellement plus parlant que des mots.

    La question de la jeune femme le frappa. Estce qu'il allait repartir, essayé de redevenir l'ancien Alex ou alors s'assumer. A voix basse mais terriblement suave, il se contenta de répondre:

    - Je ne sais pas.

    Tout cela était bien trop nouveau pour lui. Se mordant doucement la lévre inférieur, signe de trouble extreme, il était extremement beau, mais pas comme d'habitude, maintenant il était presque touchant. Il releva son regard pour observer les yeux brillants de la jeune femme, l'aura qui se dégageait d'elle et il comprit quelque chose qu'il venait tout betement de réaliser. A présent, il serait extrement dur pour lui de s'en aller a nouveau sans elle. Il sentait une boule nouée dans son ventre.

    Il ne put s'empecher de faire un pas en avant, et il fit ce qu'il avait envie de faire depuis qu'il avait vu Andrew s'en aller, la prendre dans ses bras, la serrer contre elle, la sentir tout contre lui. A l'oreille, il lui glissa quelque mot d'une voix si douce que cela en était presque cruel:

    - Je ne pourrais pas repartir en te laissant...


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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMar 11 Nov - 0:38


    Changer inconsciemment est une épreuve terriblement difficile, qu'Ele avait pourtant expérimenté deux fois en à peine un an. Il y avait un certain nombre de personnes -admirables- qui se disaient un beau matin "je vais changer". Que ce soit cet homme qui trompe sa femme depuis des mots avec sa secrètaire, cette femme que la vie a brisée et qui s'est réfugiée dans l'alcool, cet adolescent trop porté sur la consommation de substences illicites... Un beau jour, ils se disent tous "changeons". Après, certains y arrivent d'autres pas. Cela demande énormément de patience, de travail sur soi-même, et de témérité. Quelques personnes sont trop faibles ou trop lâches pour finalement y parvenir. Mais celles qui y arrivaient, qui se sortaient finalement de leurs problèmes, et réussissaient à devenir ce qu'ils rêvaient d'être... Ces personnes là étaient des modèles de volonté et de contrôle de soi. Dans la grande catégorie des gens qui changent, il y avaient ceux-ci, qui changeaient parce qu'ils le souhaitaient, et les autres, ceux qui changeaient malgré eux. Visiblement, Alex et Ele faisaient partie de cette deuxième et malheureuse catégorie.

    Lors de son séjour à l'hôpital, Ele était devenue une toute autre personne. D'une part, on avait emprisonné cette accro du téléphone portable dans une pièce toute blanche, et en lui retirant tout moyen de communication avec l'extérieur (vous imaginez la fête qu'elle avait faite à la fois aux draps noirs d'Alex et à son propre Blackberry en rentrant à Blue Side !), et, d'autre part, avec divers anti-douleurs et calmants en perfusion, elle avait été complètement à la merci des infirmières et des médecins sadiques qui lui expliquaient tranquillement qu'ils allaient la charcuter au niveau du coeur, etc... Je vous passe les détails sanguinolants... Elle avait été obligée de mettre sa fièreté de côté, d'accepter le fait que d'autres personnes qu'elle-même s'occupe d'elle, et avait cru mourir d'ennui nombre de fois. Cela l'avait changée de force. Pourtant, il lui avait fallu peu de temps pour redevenir par la suite celle qu'elle avait toujours été, de retour à Blue Side. Le fait de pouvoir recommencer comme avant ses petites cruautés sur autrui lui avait redonné le moral, et permis de se retrouver pleinement. Puis elle avait subi un autre changement, plus éprouvant, aussi curieux que cela puisse paraitre. Celui-ci s'était opéré en elle sournoisement, sans qu'elle n'en ait véritablement conscience, et ce n'est que ce soir qu'elle se rendait compte qu'il était plus que probable qu'elle ne puisse plus faire machine arrière...

    Deux mois avant les faits qui nous occupent actuellement, elle était allongée sur ce même canapé de velours noir que celui qu'elle pouvait observer devant elle en cet instant. Un coussin posé sur le ventre, un livre posé sur celui-ci (je vous le donne en mille : Les liaisons dangereuses), et ses longues boucles brunes éparpillées en éventail autour de sa tête, elle se dit qu'elle avait bien envie de passer la soirée avec Alex : il fallait qu'elle lui dise qu'elle avait un nouvel homme à son tableau de chasse (je vous le donne en mille : Andrew Lightheaven). Son blackberry annonça en s'allumant qu'elle avait cinq nouveaux messages vocaux et douze nouveaux sms, ainsi que deux appels manquée, mais elle ne prit pas la peine de s'y intéresser pour le moment. Elle préféra s'appliquer à envoyer un sms à Alex, pour le prévenir qu'elle avait bien envie de se trouver en sa compagnie et celle d'une bouteille de champagne. Aucune réponse ne lui arriva. Aucun problème : une heure plus tard, elle en envoya un deuxième. Toujours pas de réponse. Les jours défilèrent ainsi sans que le jeune homme ne donne le moindre signe de son existence. Rien n'indiquait qu'il était encore de ce monde. Et c'est là qu'Ele commença à être sujette aux apparition que nous avons déjà évoquées. Elle trouvait certaines de ses caractèristiques chez de parfaits inconnus, croisés au hasard dans la rue. Son coeur se mettait à battre violemment lorsqu'une silhouette semblable à la sienne passait la porte des grands restaurants qu'ils fréquentaient tous les deux, et, à chaque fois, c'était une terrible déception. Mais l'oublier lui fut impossible. Alors, oui, elle changea. Elle devint plus amère avec les autres, certes, plus cassante, plus hautaine, plus sombre. Mais lorsque, seule dans sa chambre, elle n'avait pour seul loisir que de contempler le passé, une émotivité incroyable la prenait, et il n'était pas rare qu'elle finisse par s'endormir les joues humides de larmes. Tous ses points sensibles s'accentuèrent, de même que tous ses défauts gagnèrent de l'empire. En clair, c'était une Eleonore encore plus Eleonore qu'auparavant...

    Rire ? Rire du fait qu'il lui avait ouvert une partie de son coeur ? Rire parce qu'il s'était montré un brin plus sensible que d'habitude ? Rire alors qu'elle avait tant envie de pleurer ? Il faudrait être folle pour rire dans un tel moment. L'ambiance n'était pas suffisament détendue pour permettre de s'exclaffer. Et puis, lui rire au nez aurait été tellement cruel. Vous allez me dire "mais n'est-elle pas censée être cruelle ?", certes, mais je vous répondrai que, face à Alex, elle n'avait jamais été foncièrement méchante, et, en cet instant, elle avait plus envie d'aller l'embrasser que de chercher des propos piquants. Il ne méritait pas qu'on se moque de lui, du fait qu'il ait parlé un peu trop sincèrement. Eleonore avait toujours vu en lui quelqu'un doté d'un grand coeur, qu'il cache cependant pour pouvoir s'amuser sans se soucier de lui. Mais elle n'allait sûrement pas le blâmer de lui dévoiler un tout petit morceau de ses sentiments intérieurs, quand elle-même n'avait pu s'empêcher de l'imiter. Au contraire, elle voulait le comprendre, savoir pour quelle raison il l'avait fuie, et plus encore s'il serait capable de partir de nouveau. Elle ne voulait plus le perdre, désormais, et c'était la seule pensée à peu près cohérente et claire qui voletait dans l'esprit encombré de la demoiselle.

    Etrangement, elle frissonna. Elle avait senti une caresse sur sa joue, et elle n'osait croire que c'était Alex qui la lui avait prodiguée. Mais le doigt de ce dernier était à présent humide des larmes d'Ele, et elle dût bien prendre conscience que, si, s'était bien lui qui avait séché ses pleurs silencieux. Elle tenta de sourire, mais elle était encore trop effrayée et trop secouée par tout ce qu'il venait de se passer pour que l'effet soit réussi. Qu'importe, se plonger dans l'abîme de ses yeux était tout ce qui pouvait la rassurer, à présent. Se noyer dans son regard et y mourir lui ferait un plaisir intense, si seulement cela lui donnait la certitude qu'elle demeurerait toujours avec lui. Il l'intoxiquait, et elle aimait cela.

    Il répondit un "je ne sais pas" très vague, mais d'une voix tellement belle et profondé qu'Ele eut du mal à tenir debout sur ses deux jambes. Mais elle avait encore un peu -un tout petit peu- d'amour propre, et elle n'avait pas l'intention de tomber à ses pieds, au sens littéral du terme j'entends. Le jeune homme semblait à présent plongé dans ses réflexions intérieures, se mordant légèrement la lèvre inférieure. Ele songea qu'il ne devait pas se rendre compte du fait qu'il était admirable de splendeur, et absolument irrésistible, dans cette position délicieusement incertaine. Une fois de plus, la jeune femme oublia à quoi servaient ses poumons, et ne les remplit plus pendant un moment trop long, qui troubla sa vue de petites étincelles bleues. Elle le regardait réfléchir, étant incapable d'en faire autant. Elle avait déjà du mal à se dire "inspire, expire, inspire" ou encore "bat des cils, tes yeux son asséchés, à présent", "ferme la bouche, tu as l'air d'une idiote', "ne le dévisage pas ainsi, tu vas le gêner", "embrasse-le, bon sang !", et quantité d'autres petites choses très importantes à sa survie.
    Mais toutes ces idées se brouillèrent quand "quelque chose" glissa autour de sa taille, et la pressa doucement contre... Mon Dieu !... Alex était-il vraiment entrain de l'enlacer ? Elle demeura immobile, un peu raide sous l'effet de la surprise. Bien sûr que non ce n'était pas son premier contact avec le jeune homme. Mais c'était sans doute le plus pur, le plus sincère, et le plus passionnant de tous. Comme il ne la lâchait pas, elle finit par se détendre. Il était vraiment là, tout contre elle. Elle posa doucement sa main droite sur son torse. Le but de cette candide manoeuvre était précis : elle voulait sentir les pulsasions de son coeur sous ses doigts, et avoir ainsi la certitude qu'il ne s'agissait pas d'un rêve. Les battements arrivèrent contre sa paume, et cela finit de la déstresser. Elle cèda complètement, cachant son visage dans le cou du jeune homme et fermant les yeux pour mieux sentir la force de cet instant de tendresse. Elle espéra qu'il ne finirait pas par la repousser. Elle voulait demeurer entre ses bras toujours, et cette idée terriblement mièvre ne parvint pourtant pas à réveiller le génie maléfique qui sommeillait en Ele, et qui, en temps normal, l'aurait faite s'effaroucher et rire de cette situation "profondément romantique". Hé ! Même deux êtres machiavéliques avaient besoin de moments plus doux... Ainsi donc, elle ne dit rien, s'appliquant simplement à respirer son odeur, et à caresser sa nuque du bout des doigts, de sa main libre (car l'autre restait bien en place contre son torse). Un murmure sensuel lui chatouilla l'oreille, faisant partir un frisson de son cou grâcile au creu de ses reins, et elle accepta de relever la tête et de rouvrir les yeux, pour regarder Alex dans les siens. Ce qu'il avait dit était profondément agréable à entendre. Il ne pourrait pas repartir en la laissant, assurait-il. Ô joie et bonheur ! Il n'aurait rien pu trouver de mieux pour la rendre heureuse.

    - Je ne te laisserais pas partir sans moi, dit-elle alors qu'un sourire en coin prenait possession de ses lèvres en coeur.

    Elle rit légèrement, cette fois, sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour finir d'évacuer le reste de tension qu'il y avait en elle. Après cela, elle se remis à l'observation assidue du cou du jeune homme, et entrepris d'y mener une expédition avec sa bouche. Elle fit donc glisser ses lèvres entr'ouvertes sur sa peau tiède, y laissant un baiser de temps à autres. Elle se souvint que, la dernière fois qu'elle avait posé ses lèvres à cet endroit, elle l'avait mordu avec une cruauté à peine dissimulée. Là, elle laissa son côté vampire... de côté !

    - Je...

    Elle releva précipitemment la tête, stoppant son exploration de son cou un peu au dessus de sa clavicule, sur la gauche. Elle s'était arrêtée dans sa phrase avant même de savoir ce que son corps avait lui-même décidé d'émettre comme paroles. Car elle n'était plus vraiment maîtresse d'elle-même : son esprit était complètement embrumé, et elle agissait sans savoir à l'avance ce qu'elle allait dire ou faire. Néanmoins, comme elle ne pouvait se permettre de laisser une phrase en suspend, elle décida de la terminer par la première chose (pourtant sincère) qui lui viendrait à l'esprit :

    - Heu... Je suis contente que tu sois venu !

    Un sourire mutin se dessina sur ses lèvres, comme si son corps savait que ce n'était pas là les paroles qu'il avait voulu faire dire à sa propriétaire, mais qu'il trouverait, plus tard dans la soirée, un moyen de les lui faire avouer à Alex...
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMar 11 Nov - 3:05


    Citation :

    Paris, 30 Septembre 2008

    Eléonore

    Ceci n’est pas une carte postale, ni même une réécriture de notre roman commun préféré. Tu le sais bien, je n’oserais surement pas m’aventurer dans une certaine forme d’écriture connaissait mon certain talent.

    Comme tu as surement du le remarqué, je suis parti depuis trois semaines a présent, sans dire au revoir. Ni toi ni personne d’autre, j’ai agis sur un coup de tête, perdu mon blackberry, et pris le jet a mon père afin de m’en aller d’ici. Je sais que c’est brusque, je sais que je n’aurais pas du faire cela mais trop tard, tout est fait. Si on te demande, je suis encore a Londres, je ne suis pas a Paris. J’avais une envie de liberté, de quitter tout ce qu’on m’imposait a Blueside. Ne crois pas que c’est ton retour qui m’a fait partir. D’un coté, je me suis inspiré de toi, je suis parti, je n’ai donné aucune nouvelles, jusqu'à aujourd’hui.

    Ici la vie est belle. Non en fait ce n’est pas réellement vrai si l’on considère bien la situation. La vie est belle car je ne suis qu’un touriste charmant qui charme ses hôtesses. Evidemment, fidele a moi-même, tu comprendras pourquoi je ne m’éternise pas dans chaque ville que je visite, y restant au maximum dix jours. J’espère que tu ne m’en veux pas, j’espére que tu trouveras quelqu’un d’autre pour te distraire le temps que je fasse mon petit tour d’Europe. Te dire toutes mes espérances serait bien trop long et surtout bien trop présomptueux mais après tout, tu me connais bien a présent, tu tenteras de deviner par toi-même ce qui peut me donner à rêver.

    Paris est la capitale du tourisme. Partout j’entends parler américain, c’est comme si j’étais a Manhattan en fait, en plus art moderne et surtout sans la foule de trader courant dans les rues. Je me fais passer pour quelqu’un d’autre, histoire de ne pas faire savoir a mon cher père ou je suis. Il le découvrira bien assez tôt, et a ce moment la, me renverra dans la charmante ville que j’ai quitté sans peine. Nous ne nous sommes pas revus longtemps, j’en suis conscient, je t’assure que nous rattraperons le temps perdu bientôt. Au maximum, mon voyage durera trois mois.

    Occupes toi de ces Bluesiders pour moi s’il te plait.

    Diaboliquement

    Alexx


    Citation :

    Madrid, 14 Octobre 2008

    Eléonore.

    Tu ne recevras probablement jamais ces deux lettres, celle de Paris, cité de l’amour que j’ai quitté vite quand un groupe de française a commencé a me parler de romance so frenchy, et maintenant celle que je t’écris de la capitale espagnole.

    Pas mal de choses ont changé, a présent mon pére sait ou je suis, et il me scied de rentrer le plus vite possible. Par cela j’entend bien que si je ne rentre pas rapidement, adieu superbe suite, poste de directeur au heavenwood et argent de poche ainsi que voiture de fonction. Néammoins, je ne céderait pas si rapidement, je vais le faire encore patienté quelques temps. Il le mérite bien de toute maniére. Ls nouvelles en provenance d’Amerique ne sont pas bonnes aparament, la fameuse crise a fait chuté toutes les actions de tous les cours, mais curieusement, les notres sont toujours en hausse. Chérie s’il faut épouser quelqu’un c’est moi. Bon finissons cette pointe de rigolade sur le fait que les madriléne sont bien moins « appétissantes » que les parisiennes. J’aime le style anglais, francais et americain, point barre.

    Comment se porte la ville sans moi ? La question se pose dans le vide, car même si tu recois cette lettre, tu ne saurais pas ou répondre a madrid, et puis le temps que ta lettre arrive, je serait depuis quelques temps parti loin d’ici surement. Ne m’en veux pas, tu me connais, ce n’est pas de ma faute. J’ai l’impression que l’Europe me change au fond, le vieux continent me fait regretter certaines choses dont je n’avais pas vraiment conscience et qui pourraient t’interesser. Je te promet de te dire quoi a mon retour, le tout dans un grand restaurant avec une bouteille de champagne tres chére.

    Adios Senorita,

    Alexx

    Ps : on s’ennuit de tout mon ange, c’est une loi de la nature, ce n’est pas de ma faute. LLD.


    Ces deux lettres Alex les avaient écrites. Il ne savait pas pourquoi mais il savait comment. Pour la premiére, il se trouvait au pied de la tour eiffel dans un petit café typiquement parisien. C’était vraiment le genre de lieu tres mythique qui faisait le charme de la ville qu’il avait visité. Le pire a Paris était de voir tout ces petits couples si pénibles quand on était seul avec sa propre conscience. En regardant les silhouettes élancées des parisiennes, le jeune homme voyait le corps svelte d’Eleonore. Devant ses yeux, un spectacle étrange avait commencé. C’était une sorte de jeu des sept erreurs. Il ne voyait plus les femmes comme telle mais plutôt comme copie difforme de celle qu’il avait laissé en Amerique. Bizarrement, rien ne transparaissait dans sa lettre, ce qui était plutôt un bon point au final. Il ne savait pas si c’était une sorte de blues vis-à-vis de sa complice ou quelque chose de plus compliqué. Le jeune Hellwood était entré dans une boutique qui vendait des cartes postales ainsi que du papier et des enveloppes. Il n’avait jamais pourtant été fan de ce genre de narration par voie postale mais aujourd’hui ce serait surement l’exception qui confirmait la régle. Les mots étaient sorti naturellement, il était le genre de valmont qui racontait son séjours parisien en restnt suffisament superficiel pour que la belle imagine les détails qu’elle voulait bien voir. Elle avait été écrite en moins de dix minutes, aparament il avait de l’inspiration pour une fois. Il n’avait pas pour but d’écrire un roman épistolaire, et encore moins d’envoyer ces lettre a Ele, mais cela, il ne le comprit qu’a Madrid. La bas, il vit toutes les merveilles qui allaient antiquité et modernisme dans la capitale espagnole. Tout vivait, tout était meme presque trop bruyant. Ce n’était pas les voitures mais bel et bien les gens, ce qui était profondément embetant pour quelqu’un qui préférait la solitude a la présence d’autres personnes avec lui. Malgré cela, il y avait un quelque chose de spécial dans cette ville qui poussa Alex a écrire une deuxieme lettre. En l’écrivant pres d’une fontaine, il sut qu’il ne mettrait jamais de timbre, n’écrirait jamais l’adresse d’Eleonore et ne posterai jamais le tout dans une boite au lettre prévu a cette effet. Alors pourquoi les avait il écrit ? Il n’en savait pas grand-chose, peut etre pour tenter de s’expliquer pourquoi il pensait trop a elle, pourquoi il s’en voulait de ne pas l’avoir vu une derniére fois avant son départ. L’europe était vraiment belle, et avait le don de faire voir a un aveugle, non littéralement parlant. Hellwood n’ouvrait jamais son cœur, ni réellement ses yeux ni son cœur, d’où la scéne de retrouvaille que je m’empresse de continuer dans peu de temps. Apres une bonne dizaine de relecture, il sentit le style qu’il avait mit dedant, a la fois profondément ironique, sur le passage du mariage, mais aussi grave, car entre eux, cité les Liaisons dangereuses n’avait absolument rien d’anodin. Ce qui l’embetait c’est qu’il ne sut comment expliqué ce mélange des genre, il ne le sut que quelques semaines plus tard.

    Qui aurait pu croire que cette scéne était la suite de la scéne avec un certain Andrew se faisant chasser par sa petite amie apparament. D’ailleurs, Alex l’avait carrément chasser de sa tête depuis qu’il avait franchit le seuil de la porte. Elle avait trouver quelqu’un d’autre en son absence mais sa réaction pour le faire partir montrait clairement au revenant que la place lui était toujours reservée. Entre eux, il n’y avait pourtant jamais eu de réel couple, d’amour avec un grand A comme dans les films. Ils laissaient les miévreries aux autres et préféraient se concentrer sur leur propre forme de relation, un mélange complexe de sexe, de sentiments complétements cachés et tus, et une complicité apparente. Ils étaient une nouvelle sorte d’amant, celle qui ne voulait jamais rien dire de ce qu’elle ressentait de peur de mettre fin au jeu. Il n’y avait jamais de gagnant, et ni l’ego de l’un ni l’ego de l’autre en souffrait. En fait, c’était mieux comme cela, ils se permettaient de créer ainsi toujours de nouvelles regles permettant de faire continuer le jeu aussi longtemps qu’ils le désiraient. Et puis il y avait eu l’absence de la jeune femme. 6 mois. Alex avait ressenti un manque, mais il avait réussi a le combler en se disant que la demoiselle faisait expres de ne pas donner suite a ses appels, qu’elle l’ignorait profondément. Alors il l’avait hait en quelque sorte, mais la haine est si proche de l’amour apres tout. Il s’était consolé dans d’autres bras, bien moins accueillants pour lui car meme si il ne se l’avouait pas, il avait vu mal a trouver une fille qui lui plaise réellement, si mannequin vedette soit elle. Il n’avait absolument aucune idée de ce qu’Ele, au dela de l’Atlantique vivait. Son retour avait été marquant pour Alex, lui qui d’habitude ne pardonnait pas, avait bien sentit que la revoir était une bouffée d’air dans un océan d’encre. Un soleil de plomb reignant alors par dela des nuages trop gris pour lui. Et ce fut l’élément déclencheur, il n’avait jamais ressentit cela, il trouvait que cette situation nouvelle ne s’accordait pas avec le tout qui faisait de lui cette personne si unique, Alexander Hellwood. Il mit cela sur le ras le bol de la ville et s’en alla, sans dire au revoir, ce qui pour n’importe qui d’autre aurait été tout bonement innaceptable n’était pour lui qu’une énième provocation dissimulée.

    Dans le salon d’Eleonore dans lequel il n’était pas entré depuis de tres long mois, a peu pres neuf car il avit disprau et elle aussi, il vivait ce soir une situation complétement novatrice pour le bel héritier. La routine changeait en temps normal, il allait boire un verre, séduisait une fille quelconque avec des traits d’esprits, des cocktails, et une bonne dose de coté je suis Alex Hellwood, la ramenait ensuite dans sa chambre, passait une nuit tres agitée avec elle si je peux me permettre, faisait semblant de prendre son numéro le lendemain matin et la virait de sa chambre. Actuellement, la il se questionnait sur la signification de ces battement au creux de son estomac, a la pression sanguine qui affluait tantot dangereusement a ses tempes. Il n’était pas vraiment dans un état normal et pourtant n’avait réellement bu. Une simple coupe de champagne ne pouvait pas l’achever a ce point la. Il n’avait plus cette énergie qui l’avait habité lorsqu’il était arrivé chez la jeune femme, il en avait une autre forme. Pourtant il ne la connaissait pas, mais il savait que c’était de sentir la jeune femme contre lui qui le faisait en quelque sorte revivre et émergé de tous les événements qui avaient eus lieu pendant ce petit bout de nuit agité. A des kilométres a la ronde, il y avait plein de maison, chacune d’entre elle possédait sa propre histoire, mais celle qui se passait dans celle d’Eleonore avait des allures d’Epique.

    En les voyant comme cela, blotis l’un contre l’autre, on pouvait émettre des doutes sur les caractéres diaboliques des deux jeunes gens. Mais meme eux pouvaient s’abandonner de temps en temps l’un a l’autre sans que cela fasse de vague. Il n’avait pas ressenti ce bien être depuis a peu pres deux mois, dans la nuit pendant laquelle Eleonore était revenu. Au final, les deux jeunes gens allaient plus souvent se séparé pour mieux se réunir… Non cela était une mauvaise idée car apres ils en deviendraient vite dépendant. Bref, il passa ses doigts dans les longs cheveux brun de la jeune femme. Il sentit le contact de ses boucles soyeuses et douces glisser sur sa peau. Il sentit son parfum lui embrué les sens alors qu’elle s’abandonnait dans ses bras et placait sa tête dans son cou chaud. Hum ce contact était délicieux, il comprit ce qu’il recherchait chez toutes les autres depuis longtemps, en fait, depuis qu’il s’était séparé d’Ele. Il ne pu s’empecher de la serrer un peu plus contre lui, ne voulant pas vraiment que ce moment s’arrete. Peu importait la miévrerie du moment, ils étaient enfin de nouveau l’un avec l’autre, l’un contre l’autre et le degré d’intensité négative qui était présent auparavant était a présent plus que positif. Il sentit les lévres douces de la jeune femme glisser au dessus de sa clavicule, la ou tant d’autres baisers séducteurs avaient été déposés, mais sans vraiment produire d’effet tel que celui-ci.
    Ainsi d’apres sa propre réponse, la jeune femme avait sentit ce manque aussi. Alex savait au fond de lui que les sentiments qu’il ressentait pour elle ne devaient pas être tus, mais il avait toujours cette part de conscience qui l’obligerait a ne rien divulgué tant que le bon moment serait arrivé. La prochaine fois qu’Alex partirait, ce serait surement avec elle, peut importe ou, de préférence loin de Blueside car il ne faudrait surement pas longtemps a mister Hellwood pour qu’il s’en lasse de nouveau. Cela pourrait être bien, mais il fallait pour le moment se concentrer sur le moment présent, sur l’instant délicieux qu’ils vivaient. Il avait la peau qui se hérissait légérement sous les baisers tendres de la jeune femme. Il les appréciait plus que n’importe quels autres. Il détacha une de ses mains du dos de la jeune femme, main qui la retenait en quelque sorte contre lui, et la placa contre son cou, la caressant a un rythme a la fois lent, régulier et terriblement doux.
    Entendre son rire cristallin rappela un bon nombre de souvenir au gars surement le plus diabolique de Blueside. Combien de fois l’avait il réellement entendu ? Tres peu, et rarement a un autre moment que lorsqu’ils étaient tout les deux. Ils étaient distribués au compte goutte, tout comme les sourires d’Alex et pourtant si beaux. C’était comme une sorte de présage, d’avoir tant de points commun a la fois dans le bien et dans le mal. Ils s’en étaient voulu l’un l’autre des départs, des retours, et pourtant finissaient une fois de plus comme des héros de séries télé terriblement commun. Peu importait les apparences, la nuit tous les chats sont gris.

    - En fait, j’aurais du rentrer plus tard et te faire languir davantage…

    Il souriait en disant cela, c’était inhabituel, mais plus commun lorsqu’il se trouvait en sa présence. Ces paroles étaient un mélange de provocation et d’humour, tout comme a son habitude, mais le visage d’Andrew lui revint en tête. Et si finalement il se trompait sur elle et lui. Il n’en savait rien, qui était il vraiment ?! Maintenant, Alex devenait jaloux, c’était vraiment n’importe quoi mais bon, cela s’accordait avec la situation qu’il vivait. Qu’allait il se passer a présent avec lui. Il se rappelait de l’air surpris qu’Ele avait arboré en le voyant arrivé tout a l’heure, mais elle avait aussi virée de chez elle celui qui apparament lui rendait visite gentiment. Il ne voulait pas la questionner, pas maintenant, il avait tout le temps pour cela plus tard. Le moment était trop agréable pour le stopper.

    - A moins que non finalement !


    Il avait relevé l'hésitation de la jeune femme mais ne voulait lui donner de fausses explications. L'émotion du moment probablement non?
    Il embrassa la jeune femme délicatement dans le cou, puis remonta doucement vers le bas de sa joue, passant ses lévres rouges et fines sur ses traits fins et délicats. Puis apres maints baisers délicieux, il l’embrassa, presque un baiser de cinéma, ce genre de baiser passioné qui fait rever beaucoup de monde…



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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:13


    Citation :
Blue Side, le 13 Septembre 2008


Alex,


    Et dire que j'ai failli commencer ma lettre par : "Cher Vicomte" ! Ce roman a une trop grande influence sur moi, il faudrait que je pense à m'en séparer...

    Justement, c'est de séparation dont j'aimerais te parler. Tu te souviens, le soir où je suis venue chez toi après ma longue absence, avant de te donner des explications, tu étais en colère. Je ne t'avais jamais vu aussi mécontent. Je t'ai dit que tu ne savais pas ce que j'avais vécu, ce a quoi tu as répondu que je n'avais qu'à m'expliquer et que, de toute manière, rien ne te disait que je ne serais pas repartie le lendemain. Curieux, n'est-ce pas ? Finalement, ce n'est pas moi qui suis partie, mais c'est toi... Où es-tu ? J'ai l'impression d'envoyer une bouteille à la mer avec la quasi-certitude que je ne recevrai jamais de réponse. De toute façon, je n'aurai jamais de réponse, puisque je ne posterai pas cette lettre. J'ai toujours trouvé stupide l'histoire du journal intime, tu sais... Tous ces gens qui écrivent leur vie misérable et insipide dans le but de se rappeler... De se rappeler de quoi ? De leurs mièvres amours de jeunesse ? De l'effet que leur a fait leur premier verre de vin ? De leur dernière mauvaise note ? Comme tout cela me semble dépourvu de sens ! A quoi bon coucher sa vie entière sur du papier quand on a rien d'intéressant à raconter, et quand personne ne lira nos écrits ? Au moins, en faisant semblant de t'écrire, j'ai l'impression que mon but n'est pas le même que tous ces pauvres gens...

    Cela fait quelques jours que tu es parti, et, à moins que tu aies une excellente excuse, je me demande bien pour quelle raison tu ne réponds ni à mes appels ni à mes sms. Je choisis donc de sortir ma plume, à l'exemple des héros d'un livre qui nous est cher à tous deux. Pourquoi ne me donnes-tu pas de tes nouvelles ? Cela ne te ressemble pas. Si ton but est de me punir d'être partie sans donner de nouvelles, je me permets de te rappeler que, moi, j'avais une justification plausible à t'offrir à mon retour... Je ne m'inquiète cependant pas pour toi. Tu dois être à Vegas entouré que mannequins aux regards aguicheurs, à faire semblant de diriger un des casinos de ton père, que j'ai d'ailleurs eu le plaisir de rencontrer hier. Il m'a dit de ne pas m'inquièter pour toi, et, tu me connais, en fille bien sage et très obéissante, je vais écouter son conseil avisé.

    Quoiqu'il en soit, ne reviens pas avant de pouvoir de servir une bonne excuse à ce silence de quelques jours.
    Je serai impitoyable si tu m'annonce que tu t'es fait volé ton Blackberry par une bande de dealer ayant besoin d'appeler leurs parents pour les prévenir qu'ils seraient en retard pour le dîner ou qu'un chien enragé l'a avalé sans te demander la permission !...


Avec toute la cruauté du monde,

Ele.

    Citation :
Le 30 Octobre 2008


A celui que je vais me faire un plaisir d'étrangler dès son retour,


    Bon sang, Alex ! Est-ce que cela t'arracherait une main de tapper un tout petit sms pour me dire : "RAS je vais bien, aucune prise d'ottage n'a eu lieu là où je suis, xoxo" ?! Qu'est-ce qu'il se passe ? Où es-tu ? Est-ce que tu vas bien ? Je vais finir par te considérer comme mort... De toute manière, tu vas mourir, car j'ai l'intention de m'occuper de toi dès que tu rentreras à Blue Side. On n'a pas idée d'être aussi silencieux ! Et dire que tu ne liras pas même cette lettre de menace ! J'aurais aimé te l'envoyer ne serait-ce que pour te faire peur (ou rire ?), mais je n'ai pas même ton adresse de résidence actuelle ! En trois semaines, je n'ai pas eu le moindre signe de ton existence, et me voici une fois de plus assise sous la véranda à écrire bêtement ce qui me passe par la tête...

    J'aime ce ciel. Il doitêtre plus tard que je ne le pensais... Tu vois, il n'y a plus aucun soleil à l'horizon, mais l'immense étendue est toute teintée de rose et d'orangé... Je vais attendre ici, pour voir l'agonie du jour contre la puissance de la nuit. Tiens, tout s'assombrit petit à petit. Pourquoi je te raconte cela ? Sans doute pour décompresser un peu, car je sais que si je rentre maintenant, l'affreux vase de jade que ma mère m'a offert à mon anniversaire va voler en éclats... Bon, trève d'idioties.


Armée d'un couteau de boucher,

Ele.

    Citation :
..., ...


    Je le savais bien que j'allais finir par perdre toute notion d'espace-temps.
    Je te tiens pour mort, ou, tout du moins, je considère que tu ne reviendras jamais.


Eleonore.



Etrange, n'est-ce pas ? Ils s'étaient tous les deux défoulés sur des morceaux de papier, écrivant chacun à l'autre sans jamais envoyer leurs missives. Quand je vous disais qu'ils sont sur la même longueur d'onde... Bizarrement, une grande partie de ce qu'elle avait éprouvé transparaissait dans ces lettres. D'abord, elle ne s'était pas trop inquiètée. Puis elle avait été en colère, même si elle était parvenue à tempérer ce sentiment en y mettant pas mal d'ironie. Puis elle avait perdu tout sens de la réalité, en venant à se demander si aujourd'hui n'était pas hier, et si maintenant n'était pas dans trois ans, de même que là-bas était peut-être ici, et très loin était sans doute tout proche. Elle était passée par tous les dégradés de l'inquiètude : commençant par la curiosité et le simple besoin de savoir où il était, puis commençant à avoir un peu peur pour lui, enfin, perdant ses repères saptiaux-temporels et finissant plus malheureuse qu'elle-même n'en avais conscience. Alex Hellwood et Ele Carrington étaient liés l'un à l'autre par des sentiments puissants et des désirs communs, et l'éloignement finissait toujours par rendre l'un des deux relativement déprimé. Bizarrement, les deux fois où ils avaient été séparés par des départs de l'un ou de l'autre, le plus malheureux des deux n'avait pas été l'exilé mais plutôt le laissé sur place. Ele avait vraiment vécu cette épreuve comme un abandon impitoyable, de la part du jeune homme.

C'est peu de temps après avoir rédigé la première lettre qu'elle avait commencé à voir Andrew de plus en plus souvent. C'est à la suite de la deuxième qu'elle avait commencé à jouer avec lui avec de plus en plus d'assiduité. Elle avait commencé à être franchement cruelle avec lui après avoir écrit les quelques lignes de sa dernière missive non-envoyée. Et rien que dans ces faits, on se rend compte trop nettement que l'existence de la jeune femme durant ces deux mois avait été réglée sur ses émotions envers Alex. Et, ce soir, le voici de retour. Plus d'Andrew dans les parages, elle l'avait jeté sans trop de considération, lui faisant simplement l'aumône d'un baiser assez prompt. Les bras d'Alex resserrant doucement l'étaux qu'ils exercaient autour de la jeune femme, celle-ci chassa toutes ses vagues pensées au sujet d'Andrew. Elle ne considérait pas même celui-ci comme son petit copain, même si lui l'avait déjà présentée à ses parents de façon très officielle. Evidemment, elle avait fait bonne impression. Mettez une fille au corps fin et élancé, aux courbes bien dessinées et au sourire délicieux au milieu d'une Bande de quinquagénaires regrettant leurs jeunesse, et vous verrez trente regards se tourner vers la fille en question. Ele était jolie, c'était un fait indéniable, mais, sûrtout, elle était suffisamment intelligente pour savoir comment capter l'attention et la garder à elle. Encore une fois, sur ce point, les deux partenaires ici réunis se ressemblaient beaucoup...

Docilement immobile entre ses bras, Ele avait l'air aux anges, en plus d'avoir l'air d'un ange. Il était clair qu'elle irrait n'importe où avec lui, et nulle part sans lui. Elle avait trop souffert de leur dernière séparation pour concevoir d'en subir encore d'autres. Certes, leurs retrouvailles vallaient souvent le coup, mais quand bien même celles-ci étaient profondément agréables, la jeune femme ne voulait plus se sentir l'ombre d'elle-même comme cela avait été le cas durant ces deux derniers mois. Elle s'aimait beaucoup, à vrai dire, et cette vanité non dissimulée en avait pris un coup lorsqu'elle avait compris qu'un autre être humain qu'elle-même était capable d'influencer ses émotions et ses sentiments. D'ailleurs, l'autre être humain en question opérait des mouvements très agréables contre son cou, ce qui la fit frissonner. Oui, oui, on appelait généralement ces "mouvements" des "caresses", mais Ele avait toujours du mal à se dire que c'était vraiment les doigts d'Alex qui étaient posés sur son cou, si bien qu'elle préférait éviter de mettre des mots trop précis qui définiraient clairement qu'ils partageaient pour de bon un moment de tendresse. Cela lui paraissait un peu hallucinant et ne manquerait pas de la perturber davantage qu'elle ne l'était déjà. Actuellement, elle préférait s'amuser du fait que la peau du jeune homme se hérissait au passage de ses lèvres, preuve tangible que ce qu'elle lui faisait lui plaisait. Tant mieux pour lui, car elle n'avait pas l'intention de s'arrêter de si tôt. Pourtant, il émit bientôt un son qu'elle interprêta comme de la pure provocation. Voilà qu'ils revenaient à des choses qu'elle connaissait mieux...

- Me faire languir davantage ? Tu aurais osé ?...

Elle avait pris un air offusqué qui pourtant la rendait diablement jolie, et une petite moue se dessina sur sa bouche rouge. Un éclair de malice illumina son regard, alors qu'elle approchait ses lèvres de l'oreille du jeune homme, pour murmurer à son tour quelques propos destinés à le faire réagit, et à le taquiner un peu.

- Avoue que tu en aurais été incapable... Je t'aurais trop manqué.

Evidemment, il dit que finalement, non, peut-être pas, et cela la rassura plus qu'elle ne voulut se l'avouer à elle-même. Elle allait ajouter quelque chose, d'un ton ironique comme elle sait si bien prendre, mais ses mots s'étouffèrent dans sa gorge, et elle fut réduite à un silence total : Alex l'embrassait dans le cou puis faisait progressivement remonter ses lèvres tièdes vers les siennes. Il ne l'embrassa pas tout de suite (elle se demanda même s'il ne la narguait pas), et le coeur de la jeune femme, prévoyant ce qu'il allait se passer, reprit ses battements avec une accélération si vive qu'Ele en eut presque mal. Pourtant, elle sentait davantage la marque incendiaire que laissait la bouche du jeune homme autour de ses lèvres, et la brûlure fut d'autant plus insistante qu'il finit par l'embrasser pour de bon. Un soupir d'extase aurait sans doute échappé à la demoiselle, si les lèvres d'Alex n'obstruaient pas le passage de l'air. Elle n'eut pas la présence d'esprit de lui résister, s'abandonnant complètement à cette vague bouillante qui montait en elle. Elle s'attendait presque à ce qu'un metteur en scène crie un "coupé" et qu'Alex relâche la pression qu'il exerçait sur sa bouche, mais aucune détestable délivrance de ce genre n'eut lieu. Elle était captive dans les bras de son ténébreux compagnon, et, avant qu'elle n'ait le temps de songer qu'il allait lui falloir détourner la tête pour ne pas défaillir, elle se rendit compte qu'elle lui rendait ses baisers.

Quelque chose vibra sur la table basse du salon. Ele fut tellement surprise qu'elle fit un bond absolument pas maîtrisé, mais qui eut l'avantage de la faire s'éloigner un tout petit peu d'Alex. Si tel n'avait pas été le cas, elle serait restée littéralement pendue à ses lèvres, quitte à mourir par manque d'oxygène. Cela ne l'empêcha pas de fusiller du regard son Blackberry qui l'avait dérangée dans ce moment tellement à part, presque en dehors du temps. Bien décidée à le faire taire, elle se détacha un instant d'Alex (non sans lui avoir adressé un petit sourire en coin auparavant), et alla récupérer l'objet bruyant. Elle allait l'éteindre quand le sms d'Andrew apparut sur l'écran : "Bonsoir, ma douce... Je voulais juste savoir si tu vas bien... Il est parti Hellwood, au fait ?". Ele ne put s'empêcher d'émettre un petit ricanement, remarquant la jalousie trop flagrante du jeune homme délaissé.

- Tu fais un envieux, c'est assez flatteur pour moi, je trouve, expliqua-t-elle à Alex en retournant bien vite se blottir dans ses bras -elle venait de prendre conscience qu'elle avait terriblement froid, une fois loin de lui.

Là, elle adressa un sourire brillant de complicité à son adorable et irrésistible compagnon. Sourire qui, d'ailleurs, pouvait s'interpréter de bien des façons différentes. Il pouvait vouloir dire : "tu vois, bien des hommes sont à mes pieds : estime-toi heureux que je t'ai choisi", "je suis heureuse que ce soit toi et non lui qui me tienne ainsi", ou encore "où en êtions-nous, très cher ?..."[/list]
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMar 11 Nov - 18:37



    Lettres qui n’ont jamais été écrites mais qui auraient pu lettres tirées des pensées d’Alexander Hellwood.


    Citation :
    A bord du jet privé, au dessus de l’atlantique

    Eleonore,


    Cela fait a peu pres deux heures que je suis parti a présent, et je sais que tu vas m’en vouloir. Je n’ai pas pu venir te dire au revoir, sans cela, je sais que je ne serais jamais parti. J’ai besoin d’air. Je ne sais pas combien de temps je serais parti, je ne sais pas exactement ou je vais. Je te donnerai surement des nouvelles plus tard si j’en trouve le temps, ou le courage.

    En volant,

    Alexx.




    Citation :
    Paris, Hotel Georges 5,

    Eleonore,

    Paris en automne est loin d’être aussi mort que Blueside. J’aimerais te raconter que je m’amuse, que je trouve beaucoup de chose a faire, mais au final, non, je ne fais que penser, et réfléchir a des choses que je trouve pour le moins étranges mais qui ne te seront surement jamais décrites. Pourquoi est ce que je trouve beaucoup de filles qui on quelque chose qui te ressemble ? Ferais je une fixation sur ces détails ? Je crois que je vais quitter Paris, j’ai encore une fois besoin de nouveauté.

    Ne prend pas des mes nouvelles, je t’assure que je vais bien malgré le fait que tu ne recoives aucune nouvelles de moi. Je suis moi, a jamais surement.

    Dans un fauteil de velour violet,

    Alexx



    Citation :
    Berlin, dans un bar,

    Eleonore,

    Il y a quelque chose ici qui fait que mon séjour est bientôt fini. Je suis accoudé au bar avec une charmante brune a mes cotés. Elle a les yeux qui sont foncé et me rappelle les tiens, les cheveux bouclés sur le bout qui tombent en cascade. Il est surement temps que je rentre a présent car je n’ai meme pas envie de la ramener dans la suite que j’occupe dans un hotel de renommé au cœur de la ville. Demain, je serai en amérique, dans quatre jours a Blueside. Il faut que je retrouve new york, la bas c’est la derniére étape de mon voyage complétement inorganisé.

    Bien malgré moi j’ai compris que l’herbe n’était pas du tout plus verte ailleurs. Elle est seulement verte sous un certainement éclairement du soleil, et qui plus est, ce soleil de plomb. Je dois rentrer, je dois revoir certaine personne. Cette sorte de dépendance est relativement étrange apres tout, j’était bien plus habitué a ne pouvoir me passer de filles différentes chaque nuit plutot que d’un visage ancré dans mon esprit.

    A bientôt

    Alexx.



    Citation :
    Dans l’avion qui me raméne a Blueside.

    Eleonore,

    Voilà enfin la derniére partie du voyage, probablement la plus dure et la plus longue alors qu’elle ne prendra que quelques heures comparées au deux mois, ce n’est rien. J’ai décidé de venir te voir directement, enfin décidé non, c’est juste que je ne ressent pas le besoin d’aller ailleurs que chez toi. Je sens que tu vas m’en vouloir, mais comment t’en blamer. Espérons que tu arriveras vite a comprendre pourquoi je suis parti, esperons que tu ne m’en voudras pas trop, ce que je sais relativement faux d’avance.

    A dans quelques heures.

    Alex

    Par les quelques lettres écrites si dessus on pouvait aisément comprendre les pensées ressentit a des moments précis par le jeune homme. Il ne voulait pas se l'avouer, mais elle lui manquait cruellement. C'était comme une sorte de drogue mais encore plus vicieuse que les autres, qui arrivait sans que l'on ne le sache, et dont il était encore plus dur de se débarassé que ses consoeurs. Mais voila, lex pensait mais n'écraivait pas ses pensées, il trouvait d'ailleur le concept de journal intime complétement débile. Se remémorer ses pensées n'avait en général rien de bon, et ne servait pas a grand chose. Il ne fallait pas vivre dans le passé, sous peine de refaire encore et encore les mêmes erreurs, en général, il n'y avait rien de mieux que d'aller de l'avant. Bon je vous l'accorde, on peut etre rancunier, comme Alex, mais a ce moment la, une fois l'affront venger, il fallait juste conservé le nom de la personne dans la case ennemi mais ne plus trop s'en préocupé. C'était une sorte de philosophie utile a adopté lorsque l'on appartenait pas forcément a la case des gentils comme Alex. La réputation qu'on lui attribuait était presque totalement vraie, saédique, rancunier, calculateur et ... sans coeur. D'ou le presque. Il avait des sentiments pour sa famille, tout de même, et pour Eleonore, meme s'il refusait de l'avouer. Alors maintenant qu'il était rentré, que se passerait il? Essayons d'imaginer l'avenir...

    Il était une fois Alex qui était enfin de retour. A Blueside, pas mal de chose avaient changer. C’était devenu comme une sorte de far West. Un nouveau groupe avait fait son apparition, mais le problème était ses membres. Mais que venaient ils tous faire la ? ! C’était en fait des anciens amis, enfin plutôt des relations de soirées, d’Alex. Venant de Las Vegas, tous se connaissaient, les gosses de riches qu’ils étaient traînaient en général tous ensemble. Le jeune héritier avait du mal a s’expliquer ce qu’ils faisaient tous la, et surtout, il se demandait ce que cela allait apporter a la communauté. Deja beaucoup de vice car les connaissant, il ne pouvait croire que Blueside allait rester tel quel. Totalement impossible, ils étaient tel des bulldozers dont on remarquait bien la présence une fois qu’ils avaient tout détruits. Adieu monopole des anciens Heart et cela n’était pas pour déplaire a un amateur de chaos tel que le jeune Hellwood. A présent, concernant la relation des deux amants. Le retour d’Alex n’était évidemment pas pour déplaire a Ele apparemment, et ils avaient repris leurs petits jeux malsains avec les autres, mêlant ce coté si machiavélique et calculateur a la séduction. Ils avaient gardé leurs bonnes vieilles habitudes en fait, mais cela se voyait que l’un et l’autre avaient changer. On n’aurait su dire en quoi, mais il y avait un truc en plus a présent entre eux, mais quoi ? Mystère et boule de gomme.

    Oui, cela était quelque chose de bien pour l’avenir a court terme sûrement. Apres tout, personne ne savait ce que l’avenir réservait aux autres ni a lui même. Pour cela on pouvait bien essayer tout ce que les croyances nous permettaient, boule de voyante, tarots, puits a souhait. En parlant de souhait, c’était celui ci qui était sûrement le plus dit lorsque dans un sondage idiot on vous disait, si vous aviez un pouvoir magique, lequel serait il. L’avenir intéressait tout le monde, c’était comme si on pouvait voir le destin en avance et de ce fait ne plus rien faire de sa vie, sachant que cela vous arriverait obligatoirement. Si Alex avait du faire un souhait un jour ? la réponse a cette question était relativement dur a trouver car il avait toujours eu, d’un coté, tout ce qu’il voulait. Un souhait en particulier ? Sûrement devenir encore plus riche qu’il l’était a présent. Un pouvoir spécial, lire dans les pensées. Mais en même temps, il avait déjà du mal a comprendre les siennes alors se serait vraiment dur mais on est bien en droit de rêver non ?

    Il ne savait pas que la jeune femme avait rencontrer son père. Entre eux, il y avait toujours eu des rapports plutôt compliqués. Dans la ville de Vegas, être atteignable a cause de sa famille est plutôt courant, mais Alex s’amusait presque a donner une toute nouvelle aura au nom des Hellwood. A présent, ce n’était plus juste la famille très riche de las Vegas, c’était aussi celle dont le fils était un fêtard et un Dom Juan reconnu. A présent, Alex avait vingt ans mais ses rapports avec son père n’étaient pas meilleurs. Pour l’héritier, son père était bien trop impliqué avec la mafia locale. Pour le père, son fils n’était pas assez proche de sa famille, n’en faisait trop qu’a sa tête. Le jeune homme avait toujours été bien trop indépendant pour son père, et c’était pour espérer se rapprocher un peu de lui qu’il lui avait proposer de diriger un de ses casinos. Evidemment, ils se voyaient assez souvent car le jeune homme était nouveau dans ce domaine et avait besoin de conseil, mais cela n’aidait pas les deux hommes a se détendre. Ils se connaissaient peut être trop finalement. Connaître un Hellwood est bon, mais uniquement dans des quantités suffisantes. Heureusement, pour calmer l’un et l’autre, sa mère avait toujours fait un médiateur respectable. Si Alex avait su qu’Ele avait rencontré son père, il serait rentré immédiatement de peur des conséquences pour l’univers. Mais bon après tout, ni l’un ni l’autre n’était morts et Alex n’était au courant de rien.

    A présent, les deux jeunes gens s’étaient enfin retrouver, ville de Blueside, tremble ! Mais pour le moment, ils étaient bien ensemble et n’avaient pas vraiment envie de quitter ce moment si agréable. Les retrouvailles étaient souvent si clichés… Pour eux c’était différent, ils en avaient besoin, ils ne surfaisaient pas ce moment, en profitant juste ensemble. L’un comme l’autre ne souhaitait entendre un Drrriiiiiiing et se réveiller d’un coup en ce disant que c’était un rêve. Parfois le sommeil était bien plus cruel que la réalité en créant des situations et des images si plaisantes que l’on ne souhaitait plus jamais se réveiller, toujours rester dans ce monde imaginaire tellement utopique. Il la sentait contre lui, serrée. A travers ses vêtements, il sentait sa chaleur sur sa paume. C’était comme sortir de l’hiver et ressentir a nouveau une température chaude, une sensation agréable se répandant alors. Ele répondit a sa provocation, c’était comme se retrouver au bon vieux temps, ensemble après une affaire machiavélique finie. Bien évidemment, il se demandait si après tant de mois de séparation tout serait toujours comme avant…

    Pourquoi devait il toujours se poser des questions auxquelles il ne voulait surtout pas avoir de réponse. Il préféra au combien ce qu’il faisait, l’embrasser, ressentir a nouveau ce qu’il ressentait auparavant et ce qu’il n’avait jamais réussi a retrouver en Europe avec aucune de ses conquêtes. Ses lèvres frôlant les siennes avec tant de douceurs, puis un baiser fougueux entre les deux anciens amants leur rappelèrent qu’ils étaient bel et bien vivants, réveillés et non pas dans un rêve. L’un comme l’autres étaient totalement accaparés par ce qu’ils faisaient qu’ils en oublièrent presque l’extérieur, ce qui se passaient autour d’eux. Alex venait d’entendre que le portable de la demoiselle vibrait au moment ou elle se détacha de lui. Cruel portable, ha si seulement on était rester au temps des cabines téléphoniques a l’extérieur des maisons. La jeune femme alla chercher son téléphone et revint en l’ayant a la main et en adressant un remarque qui fit sourire Alex. Il faisait un jaloux ? C’était alors ce fameux Andrew ? Alex ne se sentait même pas vexé, il avait bien trop d’ego pour cela au final, il se moquait profondément de qui il était pour l’avoir remplacé pendant son absence. Malgré cela, il se dit qu’Ele aurait pu trouver mieux que quelqu’un qui se montrait jaloux au bout d’une demie heure.

    - Qui ne m’envierait pas ?

    C’était une réponse très made in Hellwood quand on y réfléchissait bien, mais c’était comme une marque de fabrique. Toute sa confiance en soi était associée a de l’ironie, toutes ses pensées a du cynisme. Il n’était pas aussi simple que l’on le pensait de comprendre le jeune homme, il était en réalité compliqué a un point relativement éloignée, mais c’était bien là la signature des grands cerveaux non ? Ele vint le rejoindre et se blottit de nouveau dans ses bras, il sentit a nouveau son parfum qui imprégnerait bientôt les habits du jeune homme. Peut importait, il aimait le parfum qu’elle portait, d’ailleurs il aimait beaucoup de choses venant D’Eléonore.
    Il embrassa de nouveau la jeune femme, mais subrepticement, un baiser ne durant qu’une seconde et répondant a ce sourire mutin qu’elle arborait en revenant au près de lui, ou plutôt tout contre lui. Il lui fit une réflexion qui était juste une petite provocation, pique délicieuse lancée par sa voix a la fois douce et suave, agrémentée par un sourire:

    - Je me demande bien comment tu as trouvé quelqu’un pour me remplacé Ele…
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Eleonore E.Carrington
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMar 11 Nov - 20:05


    Citation :
    ( Mot griffonné sur une serviette de table d'un restaurant en bord de plage )


    Un goût salé sur les lèvres, mes cheveux défaits, l'horizon semble loin. Y es-tu ?




    ( Mot laissé au rouge à lèvre sur la glace de sa salle de bain )


    Embrasse-moi !




    ( Mot tracé au crayon dans la marge du livre Les liaisons dangereuses )


    Quand m'écriras-tu ? J'ai des envies de meurtre et de suicide, mais, trop lasse pour bouger, je sais que je n'en ferai rien.




    ( Mot écrit à l'arrière de l'addition d'une boîte de nuit branchée [cocktail : 20$ + bouteille de champagne : 200$ + cocktail : 60 $ ] )


    Ivre ? Oui, de toi...




    ( Mot abandonné à la fin d'un cahier )


    Cher Alex,

    Il y a des mots que j'aimerais te dire, mais tu es loin, à présent, alors autant les écrire...
    Mais qu'est-ce que je raconte ?! Rectification : il y a des mots que je ne te dirai jamais
    et que je n'écrirai pas non plus car on ne sait jamais qui peut tomber dessus au hasard.

    Ele, mets-toi bien cela en tête : quitte à te mordre la langue jusqu'au sang, tu ne diras
    jamais rien à quiconque sur tes sentiments intérieurs, c'est compris ?!...




    ( Mot tracé dans le sable, effacé au bout de trois heures par une vague bleu saphir )


    MISS YOU



    Elle n'avait pas fait qu'écrire des lettres, à dire vrai. Elle laissait nombre de mots hétéroclytes partout sur son passage, sans même y faire attention, la plupart du temps. Son inconscient agissait pour elle. C'était terrible, terrifiant, et elle était bien heureuse de ne pas s'être rendu compte qu'elle écrivait pareilles âneries dès qu'un stylo (ou un bâton de rouge à lères) lui tombait sous la main. Une fois, elle avait même colorié un biller de 100$ alors qu'elle était au téléphone avec une amie. Quand elle a raccroché, elle s'est apperçue que le billet était désormais inutilisable, mais, pire, elle avait écrit un grand A stylisé au beau milieu du front d'lle ne savait plus quel président... Elle ne se reconnaissait plus, se faisait peur.

    Fort heureusement, en dépit de ces moments où il lui semblait qu'elle tombait bien bas, elle demeurait, en public, la Ele que tout le monde avait connue. Rien ne semblait avoir altéré sa vie et ses sentiments, elle continuait à agir avec un brin de cruauté et pas mal de machiavélisme.

    Pourtant... Voulez-vous savoir comment elle avait rencontré Andrew ?
    C'était un soir venteux, et Ele se promenait dans le Tears Park de Blue Side, y ayant rendez-vous avec une amie, avant d'aller au cinéma. Elle était dans un de ces moments de plus en plus fréquents où la lucidité lui manquait, et elle arrachait quelques pages d'un carnet de notes, bien décidée à se débarrasser des choses inutiles qu'elle avait pu y écrire. Quand elle tomba sur une page sur laquelle elle avait écrit un mot dans le genre de ceux précédemment énoncés, elle se sentie faiblir en songeant à la personne à qui ces missives inconscientes étaient sans doute destinées. Elle en lâcha la feuille, sous le coup de la révélation, et, portée par la brise, le petit morceau de papier s'en alla. Ele avait eu le sentiment qu'elle devait le rattrapper et le détruire, mais, ô malheur, il attarri aux pieds d'un beau jeune homme, qui, visiblement, crût qu'il était à lui et qu'il l'avait laissé tomber. Avec effroi, Ele l'avait vu le mettre dans la poche intérieure de sa veste. Il était au téléphone, mais raccrocha quelques instants plus tard, ayant oublié probablement l'histoire du papier. Elle, en revanche, savait qu'il était urgent qu'elle récupère ce mot, et cela l'avait poussée à aborder le jeune homme. Il n'était pas farouche, et plutôt ouvert, et ils n'eurent pas de mal à sympathiser. Le cinéma et sa copine allaient attendre, elle avait une affaire plus urgente à régler, et celle-là se trouvait dans la poche d'un parfait inconnu. Andrew lui avait proposé de faire quelques pas dans le parc en sa compagnie, ce qu'elle avait volontiers accepté. Au bout d'un quart d'heure, elle feind d'avoir froid, et, bien élévé, il lui donna sa veste. C'est avec un plaisir inégaglable qu'elle put discrètement récupérer le morceau de papier lui appartenant, quand ladite veste fut sur ses épaules. Evidemment, elle ne refusa pas de lui donner son numéro de téléphone -elle lui devait bien cela, non ?- et, quelques jours plus tard, il l'appela pour la revoir... Et c'est ainsi qu'il était devenu le passe-temps d'Ele... Merci Alex !...

    Alors comme cela, Alex était déjà au courant de la venue des BE YOURSELF, comme tout le monde les appelait déjà ?... Ce jeune homme était vraiment surprenant... Bien entendu, ces dix nouveaux venus faisaient déjà parler d'eux. A Blueside, les intrigues avaient toujours été nombreuse, mais il n'y avait que rarement de nouvelles têtes. Presque tout le monde connaissait tout le monde, en réalité, ou, du moins, quand on évoquait dans une conversation le prénom d'un étudiant, tout le monde savait vaguement de qui il s'agissait. All's Power y était pour quelque chose, mais bon, de façon générale, les secret étaient vite dévoilés, avec ou sans son aide. Ainsi, ce clan tout droit venu de Las Vegas avait amené avec lui une atmosphère de doute et d'indécision sur la jolie ville. Ele avait tout de suite repéré le leader du groupe. Bryan, lui semble-t-il... Il est plutôt plaisant, c'est tout ce qu'elle peut dire pour le moment. Il y a une petite blonde particulièrement jolie qui lui colle aux basques, mais Ele ne s'était jamais sentie personnellement menacée de la venue de jolies filles sur "son terrain de chasse". Elle était sûre de son charme et de son pouvoir de séduction sans avoir à se soucier de toutes les charmantes créatures de la ville. Une autre chose que savait Ele : les dix membres de ce clan avaient des passés brumeux, un goût pour les jeux dangereux, et l'argent suffisant pour pouvoir mettre la pagaille sans avoir à en subir les conséquence (hé oui, mesdames messieurs : la corruption existe, nous ne vivons pas dans un joli monde tout rose régi par des fées et de gentils lutins aux oreilles pointues !). Une question d'importance majeure avait fait son apparition dans presque toutes les conversations : est-ce que le BE YOURSELF allait remettre en cause la configuration des clans actuels ? Les anciens membres du HEART pourraient se sentir menacés par ces jeunes fêtards qui n'ont peur de rien... L'avenir nous en apprendra davantage, n'est-ce pas ?...

    Pour revenir à l'affaire qui nous occupe, Ele hésita vaguement à répondre au sms d'Andrew mais n'en fit rien, finalement. D'une part, la jalousie était amusante un temps, mais, lorsqu'elle dérangerait deux amants dans la reprise de leur petit jeu de séduction, c'était nettement moins drôle. D'autre part, elle n'aurait pu s'empêcher de lui écrire quelque chose de méchant dans le même esprit que : "Non, il est encore là, et embrasse mieux que dans mes souvenirs", ou bien "J'aimerais que tu sois là pour en prendre de la graine". Cela aurait fait beaucoup trop souffrir Andrew, et, malgré tout, elle l'aimait bien, donc, elle ne répondrait pas à son message. Elle en oublia donc du même coup sa promesse de passer la soirée du lendemain avec le jeune homme esseulé, et reporta toute son attention sur l'instant présent. Pour sa part, elle était à peu près certaine qu'ils pourraient reprendre leur vie "d'avant". Oui, ils avaient un peu changé, mais ce changement n'avait eu lieu que dans les émotions qu'ils ressentaient l'un envers l'autre, et ceci ne remettait pas du tout en cause leur caractère machiavélique qu'il adoptaient pour faire souffrir le reste des habitants de la ville. Ele était certaine qu'ils passeraient encore beaucoup de soirées tous les deux, autour d'une bouteille de champagne scandaleusement chère, à discuter de leurs perfidies. Elle avait hâte de reprendre le jeu en compagnie d'Alex, car c'était bien plus drôle quand ils étaient tous les deux dans la même ville, pour jouer à leur jeu favori. L'un avec l'autre, en revanche, Ele se demandait comment l'ambiance allait tourner. Pour le moment, ils étaient plutôt doux, mais est-ce que leur sens de l'ironie et du sarcasme provoquant n'allait-il pas refaire surface très vite ? Il y avait toujours eu une certaine ambiguité dans les mots qu'ils se lançaient, car ceux-ci étaient à double tranchant. Il leur était arrivé de se dire des choses assez méchantes, qui, pourtant, contenait un message caché bien plus tendre. Bref, leurs rapports avaient toujours été compliqués d'un point de vue moral, et, d'un point de vue physique, c'était presque tout aussi étrange.

    Il la repris sans rechigner entre ses bras, quand elle revint avec son téléphone. Curieusement, elle se serait presque attendue à ce qu'il la repousse, par pure provocation, mais, quand elle tendit les bras, il referma tout naturellement les siens autour de sa taille. Elle fit glisser son Blackberry sur l'un des coussins du canapé, histoire d'avoir ses deux mains libres. Le jeune homme n'avait pas l'air vexé ni agacé de l'intervention écrite d'Andrew, mais répondit par une phrase... digne de lui, dirais-je !

    - Moi, je ne t'envie pas, répondit-elle d'un ton effronté, sans pour autant se départir de son joli sourire, je ne voudrais pas être Alex Hellwood pour deux sous, en cet instant.

    Elle s'arrêta là dans ses propos. Pourquoi ? Parce que prononcer tout haut les reste de ses pensées l'humilierait sans doute un peu, mais également parce que, si Alex réfléchissait un tout petit peu, il comprendrait ce qu'elle voulait dire par là. Non, elle n'aimerait pas être Alex Hellwood en cet instant, car il était mille fois mieux d'être Ele Carrington : blottie dans les bras du jeune homme, à se sentir rassurée par simple présence, et appaisée rien qu'en écoutant les battements de son coeur. Après, sous tous les autres points, ils étaient semblables : leur caractère, leurs goûts, leurs envies d'avenir, et leurs ensées étaient sensiblement les mêmes. Donc, la seule différence pour le moment entre eux était qu'Alex caressait les boucles brunes de la jeune femme, et celle-ci reprenait ses baisers dans le cou du jeune héritier. Une simple question de côté, somme toute.

    Elle ne s'attendait pas à ce qu'il remette la question "Andrew" sur le tapis, même si ce fut fait très subtilement : il lui demanda simplement d'un ton piquant comme elle avait fait pour le remplacer. Elle ne répondit pas tout de suite. D'une part, s'il attendait une vraie réponse, elle préférait l'embêter en le laissant attendre un peu, d'autre part, ses doigts fins venaient de trouver le premier bouton de la chemise blanche de son compagnon, et le défaire discrètement relevait de l'exploit, je ne vous le cache pas. Elle papillonna donc tranquillement, un sourire provoquant au coin des lèvres, et, une foit le premier bouton défait, elle put poser ses lèvres un tout petit peu plus bas que précédemment, sur le torse du jeune homme. Vous comprendrez que cette activité passionnante ne lui permettait pas de lui répondre tout de suite, et elle s'appliqua à laisser plusieurs baisers sur sa peau douce avant de daigner relever la tête vers lui.

    - C'est une longue histoire... Tu sais, à entendre ce que tu viens de dire, on croirait que tu es jaloux, persifla-t-elle en arquant un sourcil.

    Elle abaissa bien vite le regard cependant. En effet, elle savait que ces deux traîtres d'onyx devaient démentir les propos acides qu'elle venait de prononcer : comment Alex pouvait-il croire une seconde qu'elle l'avait remplacé ? Comment ne savait-il pas qu'il était irremplaçable, dans la vie d'Ele ? Qui d'autre que lui se prêtait avec autant de plaisir à ces jeux tellement passionnants ? Combien d'hommes avaient son esprit fin et ses paroles brillantes de cynisme ? Alex était le seul avec qui elle prenait plaisir à passer beaucoup de temps, et le seul aussi avec qui elle avait cette relation à la fois ambiguë et complice. Aucun habitant de Blueside ne lui arrivait à la cheville, mais, fort heureusement pour Ele et sa vanité légendaire, elle avait détourné la tête à temps pour que son regard n'ait pas le temps de raconter tout cela au bel Alex...

    Par ailleurs, il venait de lui donner un tout petit baiser, qui, pourtant, eut l'effet de raviver la flamme de passion de l'âme de la demoiselle, qui le trouva profondément cruel de ne l'embrasser qu'une seconde. Donc, entreprenant de bouder, elle ne lui adressa plus un regard, et retourna à ses baisers dans son cou. Et toc.
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMer 12 Nov - 18:59

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  • Et si tout n'était toujours qu'un jeu. Les régles variaient suivant le jeu mais au final un jeu restait bien un jeu. Pour jouer, il fallait évidemment des joueurs. On ne parle bien sur pas d'un jeu pour enfant dont la partie s'arreterai au bout d'un quart d'heure, lassé de batailler. Il y avait des types de jeu tellement variés que mettre un nom dessus serait peut etre des fois complétement surréalistes. Roulette russe, nom tres laid n'est ce pas, et jeu justre extremement dangereux qu'Alex avait vu deux fois jouer a Las Vegas. Heuresement pour lui, il n'avait jamais vu de defaite devant lui. Non le jeu auquel il pensait était bien plus interessant, et un petit peu moins dangereux quand on y réfléchissait bien. C'était ce genre de jeu auquel on commencait a jouer sans vraiment s'en rendre compte, comme si cela était deja en nous, quelque part, pres a sortir. Ce jeu n'avait pas de nom, il consistait juste a ce que deux personnes se cherchent plus ou moins, jouent avec les sentiments, mais ce qu'elles ne savaient pas, c'était que pour certain d'eux, finir ce jeu serait la fin d'une relation.
    Gagner ou perdre était exactement la même chose, juste que tout serait fini et que le gagnant serait aussi perdant que le perdant lui même. Par exemple, si l'un des deux avouait ses sentiments a l'autre, alors d'un coté, leur longs mois de jeu seraient fini, et ils se retrouveraient sans rien qui les motiveraient l'un l'autre. Croyez vous qu'un couple comme Eleonore et Alex se comporterai comme un petit couple normal, aller au cinema ensemble, se tenir par la main et caetera... Cela ne leur ressemblait tellement pas...
    Alex avait toujours un contrôle sur lui même, une maitrise qu’il espérait totale même s’il savait que c’était totalement impossible. Il faisait ce qu’il pouvait, controlait son esprit dans son extreme limite mais savait parfaitement que tout n’était pas controlable. Il était humain apres tout, même s’il faisait son possible pour ne pas le paraître. Depuis tout jeune, il avait appris a transformer ses défauts en sortes de qualités, et a se montrer fort. Il comprenait plutot bien la psychologie, mais la sienne plus difficilement. Il s’efforcait de ne pas être comme tout les autres, repérant leur défauts et voulant ne pas les avoir en lui. Au fond, il était tout simplement perfectioniste envers tout ce qui lui important. Il aimait avoir une sorte de contrôl total sur lui même, mais concernant son environment c’était différent. Le jeune homme était complexe, c’était sur, mais tous les grands esprits torturés sont bien evidemment compliqués. Alors qu’on pouvait penser connaître d’avance la réaction d’Alex face a quelque chose, elle s’avérait souvent bien différente ce que l’on avait a l’esprit. Il aimait les surprise, mais uniquement les bonnes et en cas de mauvaise, il pouvait se montrer tres incompréhensif…


    Flash Back

    Las Vegas, trois ans plus tot…

    C’était une soirée pas comme les autres, c’était la soirée d’anniversaire du jeune Hellwood celle qu’a Vegas personne ne voulait manquer. D’ailleurs en général, les invitations étaient distribuées pres de deux mois auparavant et ensuite s’achetait uniquement sur le marché noir. Pas de gens de quartiers pauvres, uniqement des invités triés sur le volet. Ils venaient de partout, certains de Vegas, New York, L.A, Miami, Paris, Londres, entre autres. Evidemment, c’était une sorte d’evenement majeur comme il y en avait quatre ou cinq par an a Vegas, mais cela n’était pas dit au grand public, uniquement pour les happy few. C’était un évenement ou l’on se rendait sans le dire a ses amis, histoire de les rendre jaloux le lendemain si ils n’avaient pas eu d’invitation. Qui a dit que les gens de Vegas sont des gens bien ? Les gosses de riches ne sont jamais ceux que l’on croit. La soirée était arrivé plus vite que l’on ne le croyait et le club le plus en vogue de la cité d’émeraude était plein a craquer.

    Tous les invités étaient présent, plus plusieurs qui s’étaient procuré des invitations totalement fausses. L’ambiance était bonne, la musique assurée par un groupe que le jeune homme connaissait personnellement, merci les relations de papa. Contrairement aux jeunes gens que l’on voyait dans les émissions de mtv, Alex avait la valeur de l’argent, et ne faisait pas son pourri gaté. Il faisait non pas la fête pour impressioné les autres, mais parce qu’il le voulait pour lui. Il se fichait pas mal des avis, il était deja assez populaire comme cela. Le jeune homme n’était pas vraiment un fan du crédo " peu importe qu’on parle de moi en bien ou en mal tant qu’on en parle ". Il avait tendance a trouver cela ridicule meme s’il était égocentrique deja a l’époque. La fête battait son plein, une soirée de plus bien réussi a Vegas.Il y avait un quartier VIP parmi les VIP, deja que la boite de nuit ne contenait que cela.

    Alex avait invité un de ces amis, enfin par amis il entendait bien évidemment relation cordiale qu’il entretenait au quotidien avec une personne, car être ami avec lui était une chose étrange. Pouvait on étre ami avec le diable ? Techniquement parlant, cela était difficile. A faire, cela l’était encore plus car Alex avait des principes et des valeurs bien particuliéres. Cet invité s’appelait Drew. Il se faisait passé pour un gosse de riche comme les autres mais au final n’était qu’un junkie qui venait des quartiers pauvres et qui gagnait l’argent pour le lycée privé qu’en vendant de la drogue en grosse quantité. Il s’en servait pas mal aussi. Lors de la soirée d’Alex, il avait eut la bonne idée d’en verser dans des verres qui ne lui appartenait pas, en mettant son mélange personnel dans des verres aux hasard. Le probleme avec les gosses de riches de Vegas, c’était qu’ils ne se droguaient pas, ils buvaient, alors on su vite d’ou venait la surprise. Le second probleme fut que les verres arrivérent dans les mains d’Alex, de sa conquête de la soirée, ainsi que dans celle de quelques autres proches du jeune homme. Il ne s’en rendi pas compte et la soirée se finit aux urgences pour deux personnes.

    Le lendemain matin, Drew était dans le désert avec pour toute autres provisions qu’une bouteille d’alcool agrémentée de drogue a l’intérieur, idée d’Alex. Evidemment, le jeune Hellwood était cruel, mais pas au meme point que son pére qui lui était en lien étroit avec la mafia de végas. Il envoya quelqu’un le rechercher dans les vastes étendues et on entendu plus parler de son petit trafic. Au derniéres nouvelles, il avait été tellement traumatisé par le désert qu’il était parti s’exiler a new york ou quelque chose dans le genre, et qu’il vivait sans drogue. Quand on a soif, on boit bien n’importe quoi non ?
    Alors vous me direz qu’Alex est cruel ? Peut etre. Il fait juste ce qu’il faut quand il le faut apres tout, meme si les méthode ne sont pas orthodoxes, elles plaisent et sont presques novatrices.

    Fin du Flash Back.


    Personne ne connaissait cette anecdote, personne ne venant pas de Las Vegas evidement. Malgré tout ce que l’on pouvait savoir sur lui, le jeune homme était plutot discret, ne racontant sa vie que par parcelle microscopique et souvent d’aucune utilité pour le comprendre. Même Eleonore ne savait pas grand chose du passé du jeune homme. Evidemment, beaucoup dirait, il a grandi dans le luxe, il y a rien de bien a raconter. C’était a moitié vrai, vivre dans le luxe sans jamais de parents présents donnait par contre lieu a beaucoup beaucoup d’expérience surprenantes. Mais le jeune homme avait toujours été assez habile pour dissimuler ses traces, ou avait toujours réussi a monayer les témoins. Avec les nouveaux arrivant, les Be Yourself, Alex avait peur que ses anciens petits secrets arrivent sur le devant de la scéne de Blueside. Ok, tout le monde savait deja qu’il n’était pas vraiment un saint, mais personne ne savait vraiment pourquoi. Il n’appréhendait pas vraiment de revoir tout ses anciens " amis ", mais plus ce qu’ils allaient apporter avec eux. De plus, il y allait avoir du grabuge dans l’air car un certain Bryan avait une dette a lui faire payer...

    Alors quand elle disait qu’elle ne voudrais pas du tout être lui en ce moment la, il se permit de penser a une chose : Elle enviait plus sa place peut etre. C’était peut etre trop présomptueux de dire cela mais en meme temps, il commencait a connaître la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Etre Alexander Hellwood devait etre terrible pour certaine personne a bien y réfléchir, mais bon pour d’autre, cela aurait changer leur quotidien. En tout cas Alex n’aurait pas vraiment souhaité échanger sa place a ce moment la. Il était avec Eleonore, il l’avait retrouvé apres deux mois d’absence et elle n’était pas fachée contre lui. Il aurait pu penser que le simili de rancune qu’elle avait exprimer contre lui au début de leur conversation était juste pour la forme. Apres tout, lui aussi quand elle était rentrée avait tres vite changer sa colére en une attitude quelque peu plus chaleureuse rapidement. Malgré cela, il savait qu’il n’avait pas donné de nouvelle et que sa motivation pour partir était moins bonne que la sienne. Il fallait imaginer les disputes entres les deux jeunes gens, eux qui campaient sur leur position s’offraient de veritables combats verbaux mais qui se finissaient toujours de la même maniére.

    A vrai dire, la question Andrew n’était pas capitale pour Alex qui était persuadé qu’elle l’avait deja oublié. Evidemment, son sms était dérengeant pour les deux jeunes gens. Qu’aurait il dit s’il les voyait comme cela, comme avant, ne sachant probablement pas qu’il ne servait que de remplacant a quelqu’un. Il ne devait rien savoir a propos de l’héritier de l’empire Hellwood, ne rien connaître a propos du passé d’Eleonore avec lui car connaissant la demoiselle, il se doutait qu’elle n’avait rien du dire d’elle. Si il était plus entrain a se poser des question, il se serait demander si elle comptait toujours honorer son rendez vous avec lui demain, mais pour l’heure, d’autres choses bien plus agréable lui traversait l’esprit comme les baisers d’Ele.

    - Moi ? ! Jaloux ? ! Non ce n’est pas mon genre…Quoi que tu serais une bonne raison pour l’être mais bon…
    Il n’allait jamais avouer a la jeune femme qu’il avait été un instant jaloux de l’avoir partagé avec un autre. Ok c’était sa faute, il aurait appelé, envoyé une lettre ou fait quelque chose de ce genre et elle n’aurait peut etre pas passé son temps avec Andrew mais voilà, le passé était le passé et le présent était bien mieux. Il l’embrassa a nouveau, cette fois plus longuement, comme par un simple baiser étirer le temps au maximum. La nuit avancait peu a peu, l’amant délaissé devait se sentir bien malheureux, mais les deux amants qui s’étaient retrouvés, eux profitaient pleinement de leurs retrouvailles.

    A ce moment la, il entendit son iphone retentire. Un morceau de rock, cobra starship, innonda la piéce. Peut importe qui l’appelait, il s’en fichait. Il rappelerai plus tard ou renverrai un sms. Mais avant qu’il n’ait pu l’éteindre ou même voir qui était a l’origine de l’interruption, il sentit que son téléphone était saisi par une Ele visiblement mécontente.
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMer 12 Nov - 21:51


    Ele avait souvent joué avec de grands enfants. Pour comble de malheur, les jeunes hommes qu'elle pouvait trouver à Blueside -hormis Alex ou quelques rares exceptions- n'aimaient pas beaucoup jouer. La jeune femme considérait volontiers que le plaisir de la conquête représentait soixante pour cent au moins du plaisir total que l'on éprouve lors d'une aventure. Alors, ces hommes sans aucune originalité qui allaient droit au but, elle les repoussait souvent avec mépris (ne bébéficier que de quarante pour cent de ses jeux hédonistes ne l'intéressait guère). Il était ô combien agréable de remarquer que, lorsque l'on incline la tête d'une certaine manière, ou quand on prend une inflexion de voix un peu plus sensuelle que d'accoutumée, nos charmants interlocuteurs s'en trouvent troublés. Ce fait était particulièrement appréciable quand ces compagnons de jeu en question se croyaient durs, forts, et insensibles. Vous n'imaginez pas quel plaisir on tire en leur démontrant par a b qu'une petite créature fragile peut les mener par le bout du nez, finissant par leur faire payer cher le moindre sourire qu'elle daigne leur offrir. Quand on sait s'y prendre, on s'amuse beaucoup. Mais encore faut-il avoir des camarades de jeu ayant un goût du risque suffisant. C'était bien entendu le cas d'Alex, et la jeune femme le considérait comme une conquête permanente, car lui ne flanchait jamais. Pour cause, il ne lui avait jamais fait part de sentiments trop profonds, alors que la majorité des autres succombaient à son charme très rapidement, finissant par lui dire les mots que toute femme souhaiterait entendre. Ele les avait entendus sur tous les tons, dans toutes les situations possibles et imaginables (sous la pluie, au restaurant, au bord de la mer, dans des vestiaires de sport, dans la rue, en boîte, et j'en passe...). Mais jamais les lèvres d'Alex n'avaient laissé échapper des mots à la signification trop puissante. Il se protègeait, exactement de la même manière qu'elle se protégeait -car elle non plus n'avait jamais dit ses sentiments à quiconque, et encore moins à Alex.

    Alors, oui, le jeu du chat et de la souris était instauré depuis assez longtemps, entre eux. Séduction, pièges, ou délicieux machiavélismes, ils se testaient l'un l'autre, cherchant souvent à faire en sorte que "l'adversaire" avoue en premier ses sentiments intérieurs mais, au fond, chacun savait qu'ils n'avaient pas vraiment envie que le jeu s'arrête, justement parce que ce fameux plaisir de la conquête était terriblement jouissif. D'un sens, ils voulaient tous les deux gagner, mais, d'un autre côté, ils avaient peur que ce genre d'aveux change leur relation du tout au tout.

    Quant au mélanges drogue/alcool, ils n'étaient pas très rares malheureusement. Eleonore n'avait jamais eu à en faire les frais, mais une aventure déplorable était arrivée à une de ses amies.


Flash Back


    C'était un de ses soirs où l'on a rien à faire d'autre que de se préparer à sortir. Imaginez huit filles dans la chambre d'Ele, un monticule de vêtements aux prix faramineux, une odeur de maquillage, de parfums mélangés, le bruit de sèches-cheveux, plus une musique d'ambiance que couvraient des rires cristalins. Ele était évidemmment douée pour organiser ce genre de "before", dont le but n'était que de s'apprêter à aller en soirée. Bref, à l'heure dite, elles étaient toutes chez des "amis" (entendez par là "personne que l'on ne connait que vaguement maisqui invite le maximum de monde à partir du moment où ce monde est riche et populaire"), avec deux cent autres personnes. La soirée se déroula comme n'importe laquelle d'entre elles, avec quelques débordements de la part de certaines personnes, mais rien de bien grave. Le problème, lorsque l'on est une bande de jolies filles, c'est que l'on attire forcément l'attention, et pas forcément celle des hommes les plus attentionnés. Evidemment, l'éternel "je vous offre à boire ?" fut inévitable. Certes, mais, l'ennui, quand il fait sombre et que ce n'est pas nous qui apportons nous-même nos verres, c'est que l'on ignore tout à fait ce qu'il y a dedans. Trois de ses copines burent sagement ce qu'on leur offrit avec un sourire en coin. Ele, elle, fut entre temps invitée à rejoindre la piste de danse, et, quoiqu'elle eut à souffrir du rapprochement trop insistant d'un des garçons qui l'entouraient, ce n'est pas sa mort que l'on annonça à sa famille en fin de soirée, dans une salle toute blanche d'un hôpital de Miami.

Fin du Flash Back




    Le fait qu'une de ses amies n'ait pas supporté ce drôle de mélange que contenait son verre à pied l'a plus affectée qu'elle-même n'en avait conscience. Elle n'avait d'ailleurs jamais parlé à quiconque de cet évènement. Cela s'était passé pendant des vacances à Miami Beach, et elle avait tenté d'en oublier tous les détails. En vain, bien sûr.

    Mais revenons aux faits présents. Mieux vallait ne pas repenser aux affaires appartenant au passé, pour le moment du moins. Il était évident qu'Ele avait été très fâchée contre Alex. L'espace d'un moment, elle avait même envisagé de se forcer à le croire vraiment mort, pour ne plus se soucier de lui. Mais peut-on vraiment influencer un sentiment de dédain quand l'objet de notre affliction, par sa seule apparition, balaie les belles pensées que l'on avait mises en place pour tenter de se remettre de sa disparition ? Alex était revenu, et la colère qu'elle avait éprouvée pour lui avait été instantanément remplacée par le plaisir qu'elle éprouvait à revoir son compagnon de jeu préféré. Son chaud sourire et ses yeux étincelants avaient le don de faire fondre ses émotions les plus farouches tout en précipitant cependant les battements de son coeur à une vitesse effroyable. Si son mépris s'évaporait, ses sentiments incompréhensibles n'étaient que plus violents, mais pas négatifs pour autant. Alors, oui, elle était bien aise d'être Eleonore Carrington en cet instant, car je vous assure que beaucoup aimeraient sentir la même flamme étonnante qui la consummait dès qu'Alex plongeait son regard dans le sien. Il va sans dire que la demoiselle tairait ce genre de pensées pour sauvegarder sa fièreté...

    "Moi ? ! Jaloux ? ! Non ce n’est pas mon genre…Quoi que tu serais une bonne raison pour l’être mais bon…"

    Gentil compliment. Etonnant gentil compliment détourné. Elle ne se serait pas attendue à ce qu'il dise quelque chose dans ce genre, mais cela ne pouvait lui faire que plaisir, et, du coup, elle cessa de bouder, et leva son regard scintillant vers le jeune homme. Un sourire en coin se peint sur sa bouche vermeille, alors qu'elle entreprenait de lui répondre avec douceur, employant ce ton sucré et caressant qui n'était pourtant pas dépourvu de machiavélisme.

    - Tous les hommes sont jaloux à un moment où à un autre, mon coeur... Et tu es adorable, quand tu l'es.

    Elle n'était pas sûre qu'il le soit vraiment, mais elle avait envie de l'embêter. Ah ! Qui a dit qu'Ele était un modèle de douceur et de bonté ?...

    Néanmoins, elle reçut un baiser longuement attendu (je vous assure qu'une minute de retard peut-être insoutenable !), et y répondit sans se faire prier, mais sans trop d'insistance cependant. Elle sépara bientôt ses lèvres des siennes, en fait. Une fois de plus, c'était la preuve que les deux jeunes gens aimaient se chercher l'un l'autre, se provoquer subtilement, cèder de temps en temps pour mieux dominer la situation le coup d'après. C'est pour cela qu'il n'y avait jamais aucun gagnant à leur petit jeu. Elle fit plutôt glisser sa bouche tranquillement sur son visage, l'obligeant à fermer les yeux quand elle voulut faire passer doucement ses lèvres sur ses paupières. Elle sentait ainsi le mouvement de ses yeux contre sa bouche, et s'en amusa un instant, jusqu'à ce que le iphone du jeune homme retentisse de sa sonnerie agaçante. Ele savait très bien qu'il était dans la poche de son compagnon, et, plus prompte que lui, elle y glissa ses doigts fins pour récupérer l'objet qui les avait dérangés.

    - Voyons laquelle de tes amantes a envie de toi ce soir, déclara-t-elle en s'éloignant du jeune homme, de sorte à ce qu'il ne lui prenne pas le portable des mains.

    Son ton était plus sec, quoique qu'elle avait conservé une voix amusée. Cela faisait deux fois qu'ils étaient dérangés par des jaloux, et cela commençait à sérieusement l'ennuyer.
    Sans même regarder le numéro, Ele décrocha, et se tourna vers Alex pour lui lancer un regard de défi emprunt de taquinerie. S'attendant à entendre une voix chantante et aiguë, elle fut plus qu'étonnée d'avoir au bout du fil un homme à la voix grave et dure. L'inflexion n'en était pas désagréable, mais quelque chose qui imposait le silence dans son ton figea la jeune femme sur place. La voix commença son bref discours sans attendre un "Allô ?" de la part d'Ele, et celle-ci fut incapable de raccrocher, même si elle avait le sentiment qu'elle ne devrait pas entendre ce qui allait suivre.

    - Alex, ne dis rien. Je sais que tu dois être en pleine parade nuptiale auprès de j'ignore quelle fille de joie, mais c'est important. J'ai des relations qui vont passer au Heavenwood ce soir ou demain, mais comme je suis à Vegas pour affaire, j'aimerais que tu t'occupes toi-même de les recevoir. Je ne peux pas te parler pour le moment, rappelle-moi dans un quart d'heure.

    Le correpondant raccrocha sans laisser à Ele le temps de réagir. Elle écouta les "bips" qui résonnaient, signe que son correspondant avait bel et bien coupé. Une lueur d'effroi était passée dans le regard de la jeune femme quand il avait mentionné ses "relations" (mot douteux). Elle posa un regard effaré et perdu sur Alex, et, un peu inquiète, elle dit d'une petite voix :

    - C'était ton père.


Dernière édition par Eleonore E.Carrington le Jeu 13 Nov - 0:24, édité 2 fois
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeMer 12 Nov - 23:21



  • Certaines personnes avaient plus le gout du jeu que d'autres. Alex en faisait largement parti. Il n'aimait pas que tout lui arrive trop vite, il aimait bien évidemment gagner, mais le chemin était parfois bien plus distrayant que le prix en lui même. Sauf dans certains cas évidemment. Sa relation avec Eleonore était bien trop passionante pour qu'il la stoppe, et leur petit jeu était devenu une sorte de rituel qui lui avait manqué pendant son voyage.
    Pourquoi? Regardez bien Alexander Hellwood. Des cheveux foncées, des yeux bruns avec une lueure enflammée a l'intérieur, des lévres roses et plutot fines, un charsime a tout épreuve et un coté séducteur donc la réputation n'était plus vraiment a faire. Il savait l'effet qu'il faisait et ne s'en cachait pas, l'appréciant énormément. Quand il arrivait devant une fille qu'il voulait retrouver le soir dans son lit, ce n'était pas vraiment un combat éprouvant pour l'avoir. Il n'y avait plus vraiment ce jeu de séduction que tout a chacun s'amusait a jouer. Il lui suffisait de dire quelques mots de sa voix suave, même pas sur un ton bas comme il le faisait avec Eleonore, et il obtenait ce qu'il voulait. Aucune résistance. Etait il devenu trop pro ou alors ces proies étaient trop faciles? La question méritait reflexion. En tout cas, il aurait aimé trouvé plus de fille ayant le caractére et la résistance de sa jolie brune, mais c'était cette spécificité qui faisait tout son charme. Il aurait ssurement été incapable d'épprouver les mêmes sentiment tus pour une autre qu'elle, c'était quasiment sur.
    Le jeune homme avait besoin d'une compétition que seule Ele lui offrait. Ce dont il avait le plus horreur, c'était une fille soule qui venait se jeter dans ses bras une fois complétement ivre. Deja, elle puait l'alcool, ensuite elle n'avait absolument plus aucun repére ce qui n'était rien de plus qu'une poupée articulée se déhanchant sur une piste éclairée de spot de différentes couleurs. Pourquoi les personnes avaient tendances a boire jusqu'a ne plus se souvenir de leur nom? Les limites étaient si difficiles a déceler ou alors était ce un jeu puéril entre personnes n'ayant pas grand chose a faire de leur vie ou étant blasée de tout? Alex connaissait ces limites surement bien mieux que quiconque pour les avoir toujours expérimentées, mais ce n'était pas cela qui le rendrait plus sur de lui avec une fille, comme si il avait besoin de cela. Bien au contraire!

    Le mélange drogue alcool était relativement courant a vegas, en tout cas, Alex était habitué a en voir des conséquences souvent. Une fois, il se promenait dans un des casinos de son pére, et alors qu'il draguait une serveuse au bar, il avait vu un attroupement se former autour d'une table de jeu. Il s'était dit que c'était quelqu'un qui avait gagné au black jack ou quelque chose dans le genre, un truc entre guiillemets habituels a vegas et avait continué a dragué la barmaid. Mais ce qui l'étonnait était qu'il n'entendait pas les même cris de joie que d'habitude. Vous savez qu'a vegas quand vous gagner, vous avez tout de suite un nombre impressionant de nouveau amis criant de joie pour vous sans que vous ne les aviez jamais vu dans votre vie. La pas d'exclamation, pas de cri, absolument rien, enfin si, des cris, mais de peur. Alex s'était levé, bien décidé a voir ce que c'était alors que l'équipe de sécurité arrivait en même temps. L'attroupement grossissait a mesure que les secondes défilaient. Et alors que la surveillance passait pour se rendre pres du joueur si bien entouré, Alex pu profiter de leur chemin tracé pour acceder au coeur de l'action. Le joueur devait avoir vingt ans, vingt trois au plus. Il avait le visage pale et ses lunettes qui lui donnaient sans doute en temps normal un air de geek. Mais la non, il avait les yeux ouverts jusqu'a s'en faire mal, la bouche grande ouverte avec une écume blanche qui en sortait. Au doigt, il avait une bague qui a premiére vue semblait être une chevaliére mais en faite, elle contenait une poudre blanche facilement reconnaissable. Cocaine. Le cocktail de cette drogue surpuissante ajoutée a l'alcool avait provoqué un cocktail fatal au jeune homme qui deux heures plus tard mourut d'une overdose. Alex se souviendrait surement toute sa vie de ses yeux injectés de sang, de cette expression crispée sur son visage. Le jeune héritier des Bass se contenterai uniquement d'alcool a présent.
    Mais a Vegas, il existait quelque chose de bien pire que la drogue, c'était ceux qui la faisait venir, ceux qui la revendait partout. On ne les appelait pas par le terme officiel, on disait juste la famille, parfois des amis, souvent des relations, mais jamais mafia. Eux étaient bien plus dangereux que le reste a Vegas et c'était entre autre pour cela qu'Alex souhaitait faire des études afin de ne pas reprendre le casino de Vegas. tous les autres si son pére le voulait mais pas Vegas, il ne voulait pas être melé a toutes ses affaires qui apparaissaient ensuite comme classées dans les dossiers et ensuite encore dans faits divers dans le journal. Il avait entendu parler de bien trop d'excution et avait vu son pére apres avoir parler avec eux, il était différent, quelque chose changeait dans son comportement. Pourtant d'apres ce qu'il savait, il n'était pas quelqu'un qui était sous la protection de la mafia, plutot quelqu'un qui travaillait en collaboration avec eux et qui n'avait rien a craindre. Mais tout de même, Alex voulait pouvoir vivre sa vie tranquille, que ce soit dans un harem ou alors dans une superbe villa avec uniquement une seule personne.

    Si Eleonore avait tenté de se persuader qu'il était mort pendant les quelques temps ou il était parti, Alex avait tenter de se persuader qu'il nepensait pas du tout a elle. Le probleme était le fait qu'il y pensait trop. Rien que de penser a ne pas y penser était penser a elle, c'était voir son visage apparaitre parmi sa nébuleuse de pensées. Il se disait aussi que quand il rentrerai, il aurait a l'affronter elle, en tout cas il devrait aller lui dire pourquoi il était parti, il l'aurait parié et cela n'avait pas loupé. Curieusement, cela avait été beaucoup moins pénible et douloureux qu'il ne l'aurait imaginé. Pas de grandes engueulades comme a leur habitude. Il fallait avouer qu'apres le retour d'Eleonore, on avait pu observer une autre scéne de retrouvaille ou Alex avait été plus long a pardonné a la jeune femme que le contraire. Visiblement, l'héritier craquant craquait moins vite ^^. Juste une petite provocation.

    - Je ne suis pas jaloux Ele chérie, mais je suis adorable...

    Les mots doux n'étaient pas leur fort, ni a l'un ni a l'autre. Ils aimaient énormémement en plaisanter par rapport aux miévreries des autres, mais entre eux, c'était des mots doux tus, sous entendus entre deux paroles a double tranchant. Comme ce fameux je ne te hais point. Cela avait surement était l'exemple parfait de la relation si spéciale entre les deux jeunes gens qui ne se disaient pas combien ils s'aimaient, mais le glissait subreciptement dans des expressions. Et quelles expressions! Ils citaient beaucoup de littérature, comme pour montrer a quel point ils pouvaient être supérieur a ceux de cette ville. Bon en même temps, pour Alex, les longs trajets en avion l'épuisaient de sorte qu'il se mettait a lire des bouquins au lieu de passer son temps sur l'ordi.

    Alors que son iphone retentissait, Alex regrettait de ne pas l'avoir soit coupé soit mis en silencieux. Evidemment qu'il aurait pu le faire avant de venir mais il avait complétment oublier son telephone alors qu'il venait en voiture, ou alors qu'il fetait ses retrouvailles avec le jeune femme. De plus, il se dit qu'il devrait changer de sonnerie car elle était un peu trop bruyante pour interrompre la situation dans laquelle il était. Il aurait plus vu je ne sais pas, une vibration qui n'aurait pas indiqué a Ele que quelqu'un cherchait a le joindre. Alors qu'il commencait a ttraper son téléphone, Eleonore lui saisit des mains en employant une phrase qui aurait pu le faire rire mais qui sur le moment l'embetta plus qu'autre chose :

    -Voyons laquelle de tes amantes a envie de toi ce soir

    - Non Ele s'il te plait!

    Trop tard elle avait décrochée. Alex n'allait surement pas se jeter sur elle pour récupéré le téléphone. Il n'avait plus qu'a attendre en imaginant les scénario. Si c'était une de ces ex conquêtes qui l'appelait et lui faisait une déclaration enflammée, Alex serait bon pour encore une fois s'expliquer a Eleonore, ou alors elle en rirait et lui aussi. D'un coté, c'était l'un des scénarios les mieux. Peut etre qu'elle s'imaginait le revoir alors qu'elle était en europe et Alex revenu au pays, ou alors était une new yorkaise? En général il virait les numéros de ses conquêtes des le lendemain matin. Ensuite cela pouvait être un faux numéro, quoi qu'a cet heure la cela aurait un peu étrange. Derniére solution, son pére. La il ne pouvait pas vraiment s'imaginer ce que son paternel voulait car ses appels n'avaient en général pas beaucoup de choses en commun les uns avec les autres. Il attendit alors patiemment que la jolie brune se retourne vers lui et lui dise l'appel de qui elle lui avait fait manqué. Mais alors qu'elle se retournait, Eleonore avait une lueurre étrange dans les yeux, plus celle qu'elle avait un instant auparavant alors qu'ils étaient enlacés, rattrapant le temps perdu de deux mois.

    - Pourquoi tu fais cette tête la? Tu vas bien? Qu'est ce qu'il voulait? Tu aurais du lui dire que oui j'étais bien rentré...

    Etant conscient qu'il venait de poser trois questions de suite, il se tut et regarda la jeune femme perde doucement les couleurs qu'elle avait prise...
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeJeu 13 Nov - 23:15


    - Embrasse-moi !

    Où sommes-nous, là, lecteur ? Dans le passé d'Ele, dans une petite ville près de Siennes, en Toscane. Imaginez une chambre d'h^^otel absolument splendide : devant vous, la plus haute baie vitrée qu'il vous aurait été donnée de voir (les cinq mètres entre le parquet ciré et le plafond aux exquises moulures devaient bien servir à quelque chose), entre'ouvertes, laissant pénétrer une brise tiède à l'intérieur. L'infiltration de cette alizé à l'odeur d'olive et de liberté, faisait onduler mollement de longs rideaux, fins voilages blancs qui se gonflaient et se creusaient d'un instant à un autre. Un gros agenda, sur le bureau, était ouvert à la page du 17 aout 2006, et la fine écriture italique d'un homme cher à Ele en couvrait quelques lignes : "Bonjour doux ange, suis les flèches, une surprise t'attend. Je reviens vite, Steph'" Une Ele en chemise de nuit (oups : je vous arr^^ete tout de suite, lecteur, car, si vous etes une personne normalement constituée, lorsque je vous dis "chemise de nuit", vous imaginez tout naturellement un tee-shirt trop long et délavé, mais, sachez bien que, lorsque l'on s'appelle Eleonore Carrington, un vetement de nuit digne de ce nom est un modèle adorable, de satin bordé de dentelle, ou de soie agrémenté de rubans de velours... Rien de délavé, de défraichi, ou, pire, de déchiré, ne riquesrait d'effleurer la peau douce de la demoiselle !) venait de s'extirper des couvertures (ne voyez pas ici "énorme couette colorée, roulée en boule après une nuit agitée", mais plutot "sublime étoffe chatoyante tendue sur d'innombrables plumes fines, sans un faux pli") en battant des cils pour s'habituer à la luimère ambiante et matinale (comprenez ici... non, j'arrete, de peur de dégouter le lecteur de sa vie terriblement banale et sans luxe, comparée à celle tellement exquise de notre délicieuse Ele...!). Lesdites flèches (je vous fais un petit rappel, car j'ai peur qu'avec toutes ces délicates précisions, vous ayez oublié l'objet principal de notre étude actuelle : les flèches devaient mener à demoiselle à une "surprise"...) étaient en fait des pétals de roses rouges, disposées les unes à la suite des autres, en pointe. Vous vous doutez que ce terrible cliché avait bien fait rire Ele, mais, à dire vrai, elle était surtout très curieuse de voir ce qui l'attendait... Elle traversait le couloir principal de leur suite, quand une main se plaqua sur sa bouche. Elle n'eut peur que l'espace d'une seconde, car, bientoot, elle entendit la voix douce de Stephen à son oreille, et sa demande insistante. Un baiser ? Et en quel honneur ? Elle n'avait pas eu le temps d'arriver au bout du chemin flèché, et n'avait donc pas vu la surprise ! Il allait devoir attendre...

    - Non, avait-elle répliqué quand il avait retiré sa main de devant ses lèvres.

    Il rit doucement, et la força à se tourner vers lui. Comme il était beau ! Il lui semblait inconcevable de ressembler à ce point aux Apollons sculptés partout à Florence... En voyant son beau regard scintiller, elle se rappela le premier jour où elle l'avait vu, six mois auparavant. Elle qui jamais n'avait cru à l'amour, elle se disait qu'il lui avait juste fallu attendre dix-sept ans pour le trouver. Elle songeait qu'il y croyait aussi fort qu'elle, et cela lui plaisait terriblement. La nuit précédente avait été terrifiante, mais pas dans le sens "désagréable et effrayante" mais plus dans le sens "gout de nouveauté qui frappe l'esprit et le corps". Ele sourit vaguement, en se rappelant cela, mais les images étaient incertaines. Elle ne se rappelait que certains soupirs brulants et quelques blessures agréables. Pourtant, les doigts du jeune homme sous sa chemise de nuit la firent revenir à la réalité. Il s'approchait, et la mettait dos au mur. Sans trop savoir pourquoi, elle eut un peu peur. Elle voulut qu'il arrete et qu'ils aillent boire un café sur la place ronde du centre-ville, mais lorsqu'elle émit une faible protestation, il rit de nouveau. Elle se sentait coincée, mais n'avait pourtant pas envie de crier (c'était son petit ami, après tout !), donc, elle fit juste en sorte de lui échapper et de retrouver ses esprits, lui adressant un petit sourire incertain, afin de lui faire comprendre qu'elle soihaitaient qu'ils fassent autre chose, qu'ils quittent ce couloir qui, désormais, lui paraissait sombre et hostile. Mais lui n'en avait visiblement pas décidé ainsi, et, prenant l'air agacé (Ele ne l'avait jamais vu ainsi : d'habitude, il était toujours doux et souriant), il lui demanda "quelle mouche l'avait piquée", ce à quoi elle répondit, anxieuse, qu'elle voulait juste sortir, se promener avec lui. Un nouveau rire, franchement effrayant, cette fois.

    - Mais j'ai gagné, Eleonore, nous n'avons plus rien à faire ensemble.

    Alors voilà, lecteur. Croyez-le ou non, mais, durant six mois de sa vie, Ele avait été douce et na¨¨ive comme le son bien des jeunes femmes de dix-sept ans. A la voir maintenant, farouche et fière, hautaine et piquante, on ne croirait jamais que deux ans d'une vie pouvaient effacer une aventure aussi malheureuse. A l'époque, elle avait vraiment cru qu'elle aimait Stephen, mais, pour vous raconter la fin de l'histoire comme il se doit, ce dernier l'avait quittée dans la suite vingt minutes après cette déclaration cassante, prenant le premier avion pour elle ne savait où. Cette homme était parti en brisant ses dernières croyance en l'amour et en emportant son inocence (dont il n'avait pas grand chose à faire, d'ailleurs), avec lui. Avant de le rencontrer, Ele était toute aussi hautaine et joueuse qu'aujourd'hui, sauf qu'elle croyait en de belles valeurs comme l'amour, la passion, et la fidèlité. Aujourd'hui, elle était hautaine, et ne croyait plus en rien.

    Ces faits se sont passés presque un an avant qu'elle ne rencontre Alex, et celui-ci n'avait pas meme eu le plaisir de connaitre une Ele un brin candide. Quand il l'avait rencontrée, elle s'était déjà forgée cette carapace dure et ce caractère tranchant. Avec le recul, elle était contente que cette histoire dégradante lui soit arrivée. Si tel n'avait pas été le cas, elle n'aurait jamais été ce qu'elle est aujourd'hui, ne se serait sans doute pas autant amusée qu'elle ne l'avait fait, et Alex ne l'aurait sans doute pas remarquée, parmi toutes les autres femmes. Maintenant que les blessures étaient pansées, elle savait que ce n'était pas plus mal que cela ce soit passé de cette manière. Néanmoins, j'ai jugé qu'il était bon pour la compréhension du lecteur de connaitre cet évènement de la vie de la jeune femme, histoire qu'il ne croit pas qu'elle est née complètement cruelle comme cela. Elle reste un etre humain, capable d'éprouver sentiments et souffrance...

    - Non Ele s'il te plait!

    Où sommes-nous, là, lecteur ? Dans le présent. Ce présent si plaisant, plein de surprises, d'émotions, de jeux et de mystères. Ele aimait cet instant plus que n'importe quel autre, mais, quand le souvenir de Stephen, soudainement, l'espace d'un quart de seconde, lui revint en mémoire, elle comprit une chose très importante sur sa vie passée, présente, et future. Elle n'avait jamais ressenti pour Stephen quelque chose de semblable à ce qu'elle ressentait, en ce moment, pour Alex. A vous d'interpréter cela comme vous le souhaitez, lecteur...
    Quoiqu'il en soit, ce qu'il avait dit à propos de son absence de jalousie et de son c^^oté adorable l'avait amusée. C'était un peu vexant de voir qu'il n'était pas jaloux. Curieusement, elle aurait bien aimé voir que cela l'embetait un peu de s'etre trouvé face à Andrew. Mais non. Il gardait ses habitudes de provocation et d'ironie, et ne paraissait pas ennuyé le moins du monde. Bon, c'était de bonne guerre, puisque Ele n'avait jamais été jalouse d'aucune des filles qu'Alex prenait pour passe-temps. Mais, bon, sa vanité toute féminine l'aurait bien aimé un tout petit peu plus possessif, rien que pour qu'elle ait le plaisir de le taquiner par la suite, cet irrésistible jeune homme au regard semblant étinceler de toutes les flammes de l'Enfer...

    Les sentiments forts qu'elle-meme éprouvait en cet instant n'empechèrent nullement la demoiselle de décrocher un sourire de défi à son compagnon, lorsqu'il l'implora de ne pas déccrocher. Trop tard, évidemment. Les femmes aiment toujours connaitre ne serait-ce que la voix de celles que leurs amants voient quand ils ne sont pas avec elles. Malheureusement pour elle, Eleonore eut à souffrir de sa curiosité car, contrairement à ce à quoi elle s'attendait, ce fut une voix masculine qui lui répondit. Le père d'Alex, à n'en pas douter une seconde. Ce qu'il dit lui faisait peur, sans qu'elle ne sache pourquoi, et son joli minois qui, avant l'appel, était épanoui et arborait une expression délicieuse, se rembrunit, comme une ombre passait dans les grands yeux noirs de la jeune femme. Alex, visiblement, pensait que son père voulait de ses nouvelles. Le pauvre chou ! Après toutes ces années, il croyait encore en l'amour de son père... Enfin, bien s^^ur que son père l'aimait, ce n'est pas ce que je veux dire. Mais un homme qui appelle non pas pour prendre des nouvelles mais seulement pour parler affaires avec son fils n'est pas l'homme le plus démonstratif de son amour qu'il soit. En clair, le père d'Alex ressemblait beaucoup à celui d'Ele, sauf que ce dernier ne téléphonait pour ainsi dire jamais à sa fille, affaires ou pas.

    - Oui, ça va... Enfin non... Alex, il faut que tu le rappelles dans quelques minutes... Il a dit... Des relations... Je ne sais pas ce qu'il veut dire par là... Tu sais, toi ? Au Heavenwood, en plus... C'est étrange, non ?

    Si le jeune homme avait pris conscience qu'il avait posé trop de question à la fois, la jeune femme eut du mal à se rendre compte que ses propos devaient etre incompréhensibles, ou, tout du moins, très durs à suivre. Elle se ressaisit. Ce n'était peut-^^etre rien de grave, après tout ?... Elle respira à fond, et alla rendre son téléphone au jeune homme, en se forçant à sourire, par la meme occasion.

    - Rappelle-le, dit-elle d'un ton plus paisible, je suis sotte, ce n'est surement rien d'important. Mais il est à Vegas, et ne pourra pas recevoir lui-m^^eme ses contacts, donc, je crois qu'il veut que tu t'en occupes pour lui...

    Elle laissa un baiser sur le nez du jeune homme, puis tourna les talons, pour aller leur resservir deux coupes de champagne, histoire de lui laisser le temps de rappeler monsieur Hellwood. Par dessus son épaule, en s'éloignant vers la desserte, elle lança d'un ton taquin, pour détendre un peu l'atmosphère :

    - Et n'en profite pas pour téléphoner à Mélodie, Estelle, Tatiana, ou je ne sais quelle autre mannequin : autrement, je me verrais dans l'obligation de te punir de ton manque de délicatesse à mon égard !

    Un petit rire cristalin (le deuxième de la soirée, un miracle) s'échappa des lèvres rouges de la demoiselle, avant que celle-ci soit obligée de cesser tout propos, afin de se concentrer sur son combat contre le bouchon de cristal qui fermait la bouteille. Qui a donc inventé de tels objets ? Ele avait toujours eu horreur que les choses lui résistent...
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Alexander Hellwood
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MessageSujet: Re: a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex]   a kind of "Deja Vu" [Ele-Alex] Icon_minitimeVen 14 Nov - 0:30


    Comment réellement croire en l'amour, croire en celui que Disney vous offre sur un plateau d'argent en version mieilleuse et édulcoré? Pour Alex, cela était tres dur car il n'était pas vraiment fan de toute cette culture bien trop populaire a son gout. Il n'avait jamais vraiment accordé d'importance a tous ces jolis petits coeurs décorant les salles des restaurants et venant prendre une place spéciale dans la vie des gens pendant les jours tel la saint valentin. Il n'y avait vraiment rien de plus niais quand on savait que la majorité des couples ne verraient pas le quatorze fevrier de l'année suivante. Mythologie urbaine que celle de l'amour, ou alors plutot un genre d'espoir pour gens en mal de? Il avait lu tellement de livre qui incluait cette dimension que cela en devenait presque trop, toujours la même scéne ou presque.

    Le climat familial des Hellwood n'avait jamais été parfait, surtout pas pour un petit garçon qui voyait ses parents mettre de plus en plus de distances entre eux sans jamais se séparer. Evidemment, il ne fallait pas parler de divorce, pourquoi rompre une des plus grandes fortune de Las Vegas, c'était tout simplement débile. Non ils faisaient plus simple. Quand l'un ou l'autre était en vacances, en voyage,celui qui restait a la maison envoyait Alex a l'école et invitait un ou une ami(e). Pas besoin de faire de dessin surtout quand le jeune homme se mit a comprendre: Devant lui, il n'avait jamais eu aucune demonstration de ce dont on lui rabachait les oreilles: L'amour. A quatorze ans, il avait deja ce coé séducteur, il était riche, beau et intelligent, que demander de plus? De l'humour? Non Alex était ironique et cynique, ce qui était bien mieu qu'une sorte d'humour completement idiote du genre des humouristes actuels. C'était l'époque des premiers émois entre guillemets, alors que les filles cherchaient sur les lévres sucrées des garçons qu'elles embrassaient le fameux mot, les jeunes hommes eux cherchaient un autre mot, une autre forme d'amour en fait, mais qui n'avait rien a voir avec ce sentiment.

    Alors pourquoi s'étonner que celui ci riait a s'en casser les cotes lorsqu'il voyait un mariage emprunt d'émotions ou la mariée pleurait toute les larmes de ton corps. Intérieurement, il se disait, dans vingt ans, tu pleureras toujours, mais cette fois ce ne sera pas de joie, mais plutot a cause du fait que tu as raté ta vie. Réfléchi encore avant de dire oui, lache le, et offre toi une nuit inoubliable avec le premier qui te plairas. Tu verras comme la vie change. Alex était un Dom Juan, quelqu'un qui ne croyais pas vraiment dans les sentiments, mais peut etre était ce a cause du fait qu'il ne les avait jamais vraiment vu. Il préférait de loin une conquête d'une nuit, une autre sur son tableau de chasse qui ressemblait a un annuaire plutot qu'une relation suivie. Cela n'avait rien a voir, et Alex n'avait absolument jamais gouté a une vraie relation comme on l'entendait, dans le sens un petit peu plus traditionel en fait.

    Mais voila, sa vision avait changée. Evidemment, il ne l'avait pas voulu ni faitexpres, il se plaisait énormément dans son ancienne vie, celle qu'il considérait comme celle qu'il avait toujours vécue, seul, dans des palaces avec des suites plus grande que des maisons parfois, entouré de jeunes femmes qui changeaient toutes les nuits, auquelles il ne s'attachait pas. Il n'était même pas sur de pouvoir retrouver trente nom de filles avec qui il avait couché, aucune n'avait de sens pour lui. Seule Eleonore avait vraiment réussi la mission de rester indéniablement accroché a sa mémoire. Il commençait a comprendre ce qu'un certain personnage de télé voulait vraiment dire par : Say 3 words, 7 letters and i'm yours. Je ne vous cache pas qu'il ne le ferait surement pas mais cela commencait doucement a l'éfffrayer.

    Si Alex ne se montrait pas jaloux envers la jeune femme, c'était pour ne pas montrer un comportement qui l'aurait incriminé, enfin qui aurait pu traduire ses sentiments, mais au fond, il se savait tout de même un peu jaloux. Tout a l'heure, la surprise avait vraiment pris la place de la jalousie car il ne s'attendait pas a tomber sur cet Andrew qui sortait de chez elle d'un air si énervé. Quitte a la trouver avec quelqu'un, il aurait rpesque préféré la trouver sur son canapé en train de l'embrasser plutot que de le voir s'en aller comme ca, d'un air si vexé, ce qui n'annoncait peut etre rien de bon pour lui. Et si tout était question de karma au final? Alex n'avait jamais été quelqu'un de bon, préférant souvent se montrer sous son vrai jour, cruel, brisant parfois des rêves, mais sous l'apparence qu'on attendait de lui. Au fond, il avait rigolé de la jalousie d'Andrew,, mais possédait peut etre une petite boule dans le ventre qui indiquait qu'il l'était lui aussi un peu vers Eleonore. Apres tout, si il s'était attaché a elle, ce n'était peut etre pas pour rien.

    Mais pour l'heure, le regard inquiété de la jeune femme ne prédisait rien qui vaille, a moins qu'elle ne veuille lui jouer un tour pour s'amuser mais ce n'était pas trop son genre. Elle préférait être bien plus cruelle dans leurs petits jeux, comme lui d'ailleurs mais cela était un tout autre sujet.

    Oui, ça va... Enfin non... Alex, il faut que tu le rappelles dans quelques minutes... Il a dit... Des relations... Je ne sais pas ce qu'il veut dire par là... Tu sais, toi ? Au Heavenwood, en plus... C'est étrange, non ?

    - Non je n'en sais rien.

    La réponse avait été courtes, le sang d'Alex s'était arreté de tourner dans ses veines quand il avait entendu le mot relation. Mais qu'est ce que son pére voulait il qu'il fasse avec ses amis, il savait parfaitement qu'Alex avait parfaitement horreur du milieu dans lequel il faisait des transactions secrêtes et pourtant lui imposait. Une grande sensation l'envahit d'un coup. Alex n'avait envie que d'une chose, repartir en vacances, loin d'ici, loin de son pére qui trempait dans des affaires bien trop louches même pour lui. Alex faisait ses vilains coups a la lumiére du jour, et n'avait pas de sang sur le mains. Il ne voulait pas en avoir. Il comprenait mieux pourquoi Ele avait eut cette eclair dans les yeux, et il s'en voulu immédiatement de lui avaoir raconté cela a propos de son pére. A présent elle savait, elle commençait surement a comprendre. Mais voila, Alex avait un truc a faire apparament, quelque chose qu'il ferait absolument tout pour annuler.

    Rappelle-le, je suis sotte, ce n'est surement rien d'important. Mais il est à Vegas, et ne pourra pas recevoir lui-même ses contacts, donc, je crois qu'il veut que tu t'en occupes pour lui...

    Alex ne rajouta rien, préférant en silence s'assoir sur le canapé. Merci Papa d'avoir une fois de plus en vingt ans brisé une belle soirée qui s'annonçait...

    Et n'en profite pas pour téléphoner à Mélodie, Estelle, Tatiana, ou je ne sais quelle autre mannequin : autrement, je me verrais dans l'obligation de te punir de ton manque de délicatesse à mon égard !

    Il voulu se remonter un peu le moral et sorti la premiére chose qui lui vint a la tête quand la jeune femme lui annonca cela:

    - La seule a laquelle j'ai envie de téléphone a un prénom commencant par un E mais ne s'apelle pas Estelle...

    Il avait besoin de se rassurer, de dire un truc gentil avant de devoir batailler ferme contre son pére. Il se leva, appuya d'un geste décidé sur la touche verte de son iphone et entendit les bip de tonalité. Il prit une respiration avant de commencer a marcher vers la fenetre ou Ele était un peu plus tot dans la soirée. Il regarda la lune ronde dehors et entendis la voix de son pére a l'autre bout du fil et de l'amerique en même temps:

    - Bonsoir Papa.

    [color:02be="DarkOrange"]- Alex ça ne fait pas un quart d'heure!


    - Je m'en tape, dis moi ce que tu veux une bonne fois que ca soit fait et que je puisse te dire non.

    [color:02be="darkorange"]- Je t'assures que tu vas le faire, tu sais tres bien de qui il s'agit, tu vas les voir sinon c'est moi a Vegas qui va avoir des repercutions!

    - Cela n'a jamais été mon business, ni même mon idée! Tu te rend compte de ce que tu m'impose ou quoi?!

    [color:02be="darkorange"]- Oui je le sais, j'en suis désolé mais comporte toi bien, ne fais pas ton ironique ou ton sarcastique comme avec moi, soit poli et ne te raméne pas avec une conquete a chaque bras et ça ira.

    - Et si je veux pas les accueillir tes relations?!

    [color:02be="darkorange"]- Premiérement tu ne toucheras absolument rien dans ton héritage, ensuite tu ne reprendras jamais l'entreprise, tu n'auras plus de vivre... Si tu fais cela, je vais perdre beaucoup, alors va les voir et accueille les comme il se doit.

    - Ou et quand?

    [color:02be="darkorange"]- Dans deux ou trois heureS, a l'entrée du heavenwood de blueside.

    Alex raccrocha sans dire un mot a son pére. Il devait aller les voirs, les accueillir comme son pére avait dit bien qu'il savait que c'était des mafiosos venant faire je ne sais quel sale boulot en ville. Il avait le regard éteint, comme complétement absorbé par ses pensées a présent, occultant complétement la présence de la jeune femme qui se trouvait a ses cotés. Il devait le faire même si cela ne lui plaisait pas vraiment. Regardant droit devant lui, il ne put sortir que sur un ton morne:

    - Je dois y aller Ele.


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